24 mai 2017
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Retour en arrière ?
Avec l’élection du nouveau président de la République, les médias relaient des propositions de changements à l’Éducation nationale. C’est le cas pour l’organisation de la semaine scolaire.
Ce que l’on sait
Dans le programme d'Emmanuel Macron, une des mesures est de donner aux collectivités la liberté d’organiser le temps périscolaire sans contrainte en supprimant tout cadrage national. Dans les médias, cette proposition est devenue une remise en cause possible de la réforme des rythmes scolaires. Les communes auraient ainsi le choix, par la publication d’un décret estival, de décider seules de l’organisation de la semaine scolaire.
Dans le programme d'Emmanuel Macron, une des mesures est de donner aux collectivités la liberté d’organiser le temps périscolaire sans contrainte en supprimant tout cadrage national. Dans les médias, cette proposition est devenue une remise en cause possible de la réforme des rythmes scolaires. Les communes auraient ainsi le choix, par la publication d’un décret estival, de décider seules de l’organisation de la semaine scolaire.
L’avis du SE-Unsa
La légitimité des questions de coût pour les communes, d’organisation de vie familiale, d’équilibre de vie pro/vie perso des enseignants, n’est pas à remettre en cause. Mais le premier objectif de la réforme est d’améliorer les conditions d’apprentissage des élèves. Avoir cinq matinées de travail est profitable à tous les élèves, et en particulier aux plus fragiles. Le SE-Unsa propose, lui, de poursuivre l’allègement des journées en réduisant le temps d’enseignement hebdomadaire et annuel, celui-ci dépassant la moyenne des pays de l’OCDE.
La légitimité des questions de coût pour les communes, d’organisation de vie familiale, d’équilibre de vie pro/vie perso des enseignants, n’est pas à remettre en cause. Mais le premier objectif de la réforme est d’améliorer les conditions d’apprentissage des élèves. Avoir cinq matinées de travail est profitable à tous les élèves, et en particulier aux plus fragiles. Le SE-Unsa propose, lui, de poursuivre l’allègement des journées en réduisant le temps d’enseignement hebdomadaire et annuel, celui-ci dépassant la moyenne des pays de l’OCDE.
Dans ce domaine comme dans d’autres, le SE-Unsa rappelle que détermination ne rime pas avec précipitation. Celle-ci pourrait avoir de multiples conséquences tant sur l’organisation des familles et des enseignants mais aussi sur la gestion administrative des personnels. Lire notre article suite à la nomination du nouveau ministre de l'Éducation nationale.
Publié par Syndicat des Enseignants-Unsa 92