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SE-UNSA 92

8 bis rue Berthelot

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Instances

Calendrier des réunions paritaires

Jeudi 5 septembre 2024 : CSA SD. Mesures d'ajustement de carte scolaire

Réunions d'information syndicale

Mercredi 2 octobre 2024 : Suresnes à 10h (8 bis rue Berthelot)

Mercredi 9 octobre 2024 : Le Plessis-Robinson à 10h (école maternelle Louis Hachette)

Mercredi 13 novembre 2024 : Mouvement inter. Visioconférence à 10h

28 juin 2024 5 28 /06 /juin /2024 21:00

Enfin le revirement !

 

Après de longs mois de négociation pour faire évoluer favorablement la réforme de la formation initiale des enseignants et conseillers principaux d’éducation, le SE-Unsa salue la prise en compte de ses demandes : notre claquement de porte début juin a visiblement porté ses fruits.

La méthode de travail ministérielle aussi illisible qu’inefficace n’a certes pas aidé. S’y est greffé le retard accumulé sur un dossier si capital pour l’attractivité des métiers. Pour autant, malgré tous ces obstacles, le SE-Unsa a été entendu sur trois points majeurs :

•             Le projet de texte fixe bien un recrutement dès la licence, suivi d’une formation de deux années rémunérées permettant ainsi un niveau de qualification master.

•             La première année sous nouveau statut d’élève fonctionnaire garantit des droits importants et en particulier l’inscription dans une grille de rémunération débutant à 1 400 €.

•             La seconde année sous statut de fonctionnaire stagiaire permet une formation progressive avec mise en responsabilité et offre une rémunération de 1 800 €.

Au regard de l’urgence à mettre en place cette réforme, le SE-Unsa demande désormais une publication du texte dans les plus brefs délais.

 

 

Paris, le 28 juin 2024

Elisabeth Allain-Moreno

Secrétaire générale

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5 juin 2024 3 05 /06 /juin /2024 17:23

Une ligne rouge à ne pas franchir

 

S’il est nécessaire que les lauréats des concours soient recrutés au niveau de la troisième année de licence, en revanche le SE-Unsa considère comme une ligne rouge infranchissable qu’ils ne soient pas recrutés comme fonctionnaires stagiaires dès la réussite du concours.
 
 
Ce que prévoit la réforme
 
Dans le cadre de la réforme de la formation initiale et des concours, le ministère envisage de n’accorder le statut de fonctionnaire stagiaire qu’à partir de la seconde année de formation.
En première année de formation, après l’obtention du concours en fin de licence, les lauréats percevraient une gratification d’environ 900 € par mois et suivraient leur formation dans une académie désignée par le ministère.
Ce n’est qu’en seconde année qu’ils seraient fonctionnaires stagiaires avec une rémunération de 1800 € nets par mois. Les lauréats suivraient leur seconde année de formation dans la même académie que la première année.
 
 
L’avis du SE-Unsa
 
Pour le SE-Unsa, une ligne rouge ne peut être franchie. Il est contraire aux textes régissant la Fonction publique que des lauréats d’un concours ne soient pas d’emblée reconnus comme fonctionnaires stagiaires. 
 
Le SE-Unsa a signalé son opposition forte à ce sujet lors du groupe de travail. Si une solution ne peut être apportée à l’issue des consultations, le SE-Unsa déposera un recours devant le Conseil d’État, voire le Conseil constitutionnel.
 
Certes, le SE-Unsa est favorable à la réforme de la formation initiale car, face à la crise du recrutement, il est nécessaire que le concours ait lieu à l’issue de la troisième année de licence, et soit suivi de deux années de formation validées par un master. Mais dès lors que l’on est lauréat d’un concours de l’Éducation nationale, on passe bien sous statut de la Fonction publique. C’est d’ailleurs ce qu’avait annoncé le président Emmanuel Macron le 5 avril 2024.
 
Le SE-Unsa demande donc que les textes réglementaires soient respectés et que les engagements du gouvernement soient tenus.
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21 juin 2023 3 21 /06 /juin /2023 08:56

L'hémorragie se poursuit

 

Les résultats du concours externe de professeurs des écoles sont tombés : 1 264 postes n’ont pas été pourvus sur les 8 174 postes ouverts. L’effondrement est dramatique dans les académies de Créteil, Versailles et la Guyane, avec plus de 45 % des postes offerts au concours non pourvus à Créteil et Versailles, et jusqu’à 70 % de postes non pourvus en Guyane. 
 
La crise du recrutement est devenue une véritable hémorragie que rien ne vient stopper. L’École publique est aujourd’hui en urgence absolue. L’heure n’est plus aux pansements des premiers secours. Il est vital que le ministère de l’Éducation nationale réagisse et prenne des mesures concrètes et réellement efficaces. 
 
Cela fait plusieurs années que le SE-Unsa alerte sur la gravité de la situation et réclame un travail de fond sur l’attractivité des métiers de l’Éducation nationale, avec une politique de recrutement pluriannuelle et visible. Il faut des mesures rapides et fortes pour enrayer la gravissime dégradation des conditions d’exercice des personnels et d’apprentissage de nos élèves.
 
Dans l’immédiat, le SE-Unsa a obtenu que les candidats sur listes complémentaires soient recrutés pour les concours de professeurs des écoles dans tous les territoires. Mais il ne s’agit que d’une première étape. Le ministère se doit de prendre les mesures nécessaires pour enfin traiter sérieusement la question du recrutement dans l’Éducation nationale. Il en va de la survie de l’École publique.
 
 
Paris, le 20 juin 2023
 
Élisabeth Allain-Moreno
Secrétaire générale du SE-Unsa
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12 novembre 2022 6 12 /11 /novembre /2022 11:17

De la crise aiguë à la crise chronique

 

En annonçant la prolongation de deux semaines de la période d’inscription aux concours, le ministère vient d’avouer que le nombre des inscriptions aux concours d’enseignants, CPE et PsyEN était inférieur à celui de l’année dernière à la même date. Les concours de la session 2022 n’avaient déjà pas réussi à faire le plein, aboutissant à la crise aigüe de recrutement visible de tous en cette rentrée.

Comme l’avait dénoncé le SE-Unsa, les graves difficultés de 2022 n’étaient pas le fruit conjoncturel du déplacement du concours en fin de master 2, mais bien le résultat d’un mouvement lent et profond qui s’accélère.

Durant la campagne des élections présidentielles, le SE-Unsa a alerté et martelé que l’attractivité était le défi numéro un à relever pour notre service public d’Education. Nos métiers sont devenus de plus en plus difficiles en même temps qu’ils sont devenus de moins en moins valorisés, financièrement et socialement, notamment sous l’effet d’un manque de reconnaissance et de soutien des pouvoirs publics. C’est sous l’effet d’une double asphyxie budgétaire et dogmatique que le système s’est grippé. Par exemple, la gestion à flux tendu des recrutements en comptant sur une part de contractualisation et d’heures supplémentaires, a mis le système sous une grave tension tout en bloquant les mobilités géographiques ou professionnelles Autre exemple, les salaires ont continué de décrocher, sous l’effet d’un dégel du point d’indice aussi rare que faible malgré l’inflation exponentielle. Dernier exemple, la pluie de réformes et d’injonctions déconnectées des réalités a accru la mise en porte-à-faux face aux besoins grandissants de nos élèves.

Nos métiers ont pourtant toujours autant de sens mais les conditions dans lesquelles on y entre, dans lesquelles ils s’exercent, découragent trop souvent. Elles découragent ceux qui les vivent et ceux qui pouvaient envisager de les rejoindre.

Le Président de la République veut construire un nouveau pacte. Il a raison. L’Ecole a en effet besoin d’un nouveau pacte avec son service public d’éducation mais celui-ci ne peut pas être « travailler plus pour gagner plus » comme il tente de l’esquisser. Plus encore que l’opposition résolue de la profession, ce qui doit être redouté, c’est une désaffection chronique de nos métiers. Il est urgent de comprendre mieux, de payer mieux et de soutenir mieux afin que nous soyons rapidement plus nombreux à retrouver la satisfaction de participer à l’éducation des enfants et des jeunes qui feront la société de demain.

 

Paris, le 11 Novembre 2022

Stéphane Crochet

Secrétaire général

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15 juillet 2022 5 15 /07 /juillet /2022 17:40

Le ministère contraint de réexaminer la situation des lauréats lésés

 

Alerté par des lauréats du concours CRPE 2022, le SE-Unsa a mis au jour la modification faite en catimini par le ministère des règles d’affectation dans les départements.
Le Conseil d’État, saisi par le SE-Unsa a tranché dans le sens de l’intérêt des personnels lésés.
 
 
Le ministère s’affranchit des règles d’affectation départementales !
 
Le ministère avait donné instruction aux rectorats de s’affranchir de la législation qui prévoit que seuls les vœux et le rang de classement sont pris en compte pour affecter les lauréats de concours dans les départements de l’académie.
Ainsi, il leur a également indiqué de prendre en compte la quotité de service des lauréats (déterminée en fonction de leur parcours antérieur) afin de s’adapter aux berceaux de stages prédéfinis. Cette procédure n’est pas prévu par le statut des professeurs des écoles.
Des lauréats constatant qu’ils avaient été lésés avaient alerté le SE-Unsa. 
 
 
Le SE-Unsa saisit le Conseil d’État pour défendre les lauréats lésés
 
Après avoir demandé des explications au ministère et après l’avoir mis en garde de son intention de saisir le Conseil d’état en cas de maintien de son instruction, le SE-Unsa, pour défendre les intérêts des lauréats lésés par cette décision, a donc saisi le Conseil d’État le 5 juillet 2022.
 
 
Le Conseil d’État impose au ministère de revoir les situations des lauréat lésés
 
À l’issue d’une audience qui s’est tenue le mardi 12 juillet, le juge des référés, après avoir rappelé au ministère la nécessité de respecter la règlementation, a proposé une solution de compromis permettant de réétudier l’affectation dans les départements des candidats lésés. Il n’a pour autant pas enjoint le ministère à procéder au réexamen de l’ensemble des situations.
 
 
L’avis du SE-Unsa
 
Le SE-Unsa a accepté la médiation proposée par le juge du Conseil d’État qui a imposé au ministère de s’engager à réviser les affectations dans les départements concernés, sans bousculer l’ensemble des affectations. 
 
La proposition du Conseil d’État qui permet de trouver une solution pour les lauréats lésés est un coup de semonce pour le ministère. Celui-ci ne peut donc plus s’affranchir de la règlementation. Il s’agit maintenant de s’assurer que les réexamens ne seront pas seulement formels mais chercheront bien à rétablir toutes les situations avérées.
 
Le SE-Unsa met à disposition des lauréats concernés un modèle de demande de révision d’affectation (à télécharger ci-dessous).
Envoyez une copie de votre demande au SE-Unsa : coordonnées à retrouver ici

 

Cette action démontre l’intérêt de la protection collective permise par la solidarité de la syndicalisation. Le SE-Unsa continuera à défendre l’intérêt des personnels et le respect de la règlementation.
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10 juillet 2022 7 10 /07 /juillet /2022 07:59

Le SE-Unsa saisit le Conseil d’État

 

Les académies ont affecté les lauréats du CRPE dans les départements en dehors du cadre statutaire et ce, sans en informer ni les lauréats ni les organisations syndicales. Malgré notre interpellation, le ministère ne souhaite pas contraindre les académies à modifier ces règles. Le SE-Unsa a saisi le Conseil d’État le mardi 5 juillet 2022 pour faire respecter la loi.
 
 
Le ministère s’affranchit des règles statutaires pour mettre en œuvre une réforme bancale
 
Le ministère a décidé de s’affranchir des règles statutaires d’affectation. Le SE-Unsa, attaché à la défense des droits des personnels, a saisi le conseil d’État pour faire annuler l’instruction illégale du ministère.
Avant la réforme de la formation initiale des professeurs des écoles, le calibrage du concours était déterminé en fonction des seuls besoins repérés en amont. Au sein des académies, chaque département identifiait les besoins en futurs stagiaires. Comme prévu par le statut du corps des professeurs des écoles, les lauréats de concours étaient ensuite affectés dans les départements en fonction de leurs rangs de classement au concours.
 
 
Un nouveau critère, aléatoire
 
Désormais, sur instructions du ministère, les académies ont fait entrer un nouveau critère : le cursus antérieur qui détermine la modalité de stage (mi-temps ou temps plein). En effet, la réforme induit une distinction entre, d’une part, les lauréats détenteurs d’un master en métiers de l’enseignement, de l’éducation et de la formation (Meef) qui effectuent un service d’enseignement dans les écoles à temps plein et, d’autre part, les lauréats détenteurs de masters issus d’autres parcours universitaires qui effectuent un service d’enseignement dans les écoles à mi-temps.
Ainsi, alors que l’affectation dans un département est définitive, elle repose désormais sur un critère tout à fait aléatoire : un calibrage a priori de « berceaux de stage » temps plein ou mi-temps par les départements. Des berceaux qu’il faut alors remplir.
 
 
Faire respecter les règles établies
 
Le SE-Unsa a d’abord dénoncé auprès du ministère cette situation. Le ministère ayant refusé de revenir sur les instructions données aux académies, le SE-Unsa a décidé de saisir le Conseil d’État en référé pour faire respecter le droit des personnels.

 

 

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23 juin 2022 4 23 /06 /juin /2022 11:14

Le SE-Unsa dépose une alerte sociale

 

Face à la grave crise de recrutement dans l’Éducation nationale et à ses conséquences pour les élèves et les personnels pour l’année 2022-2023, le SE-Unsa dépose une alerte sociale et fait part de ses propositions par un courrier officiel au ministre Pap Ndiaye.
 
 
Dès sa première rencontre le 24 mai avec le ministre, le SE-Unsa lui a exprimé sa vive inquiétude quant au fort déficit en personnel qui menace le fonctionnement de notre Service public d’éducation. Malgré une demande unanime des organisations syndicales en Comité technique ministériel, la rue de Grenelle ne donne toujours pas de visibilité sur ce qui est mis en place.
 
Pour le SE-Unsa, il faut des mesures immédiates et fortes afin de sécuriser non seulement la rentrée mais aussi l’ensemble de l’année scolaire. Sans cela, au-delà des problèmes qui seront apparents dès les premiers jours de septembre c’est toute l’année qui sera profondément impactée avec une grave dégradation des conditions d’enseignement et d’éducation de nos élèves et un lourd impact sur les personnels déjà très marqués par la succession de crises.
 
 
Pour le SE-Unsa, il faut :
 
- l’augmentation immédiate du nombre de fonctionnaires stagiaires par le recrutement dès ce mois de juillet des candidats figurant sur les listes complémentaires de tous les concours, et pas uniquement ceux des disciplines et territoires déficitaires ;
- le recrutement en urgence et en nombre suffisant de personnels contractuels, eux-mêmes sécurisés financièrement et professionnellement :
  • Leurs contrats doivent être immédiatement prévus jusqu’au 31 août 2023, rémunérés a minima à l’indice 388 sur l’ensemble du territoire, avec un avancement indiciaire au niveau immédiatement supérieur pour les contractuels renouvelés dans leurs fonctions au 1er septembre 2022 ;
  • Leur accompagnement doit être assuré pour leur prise de fonction puis pour faciliter, par la suite, l’accès à un emploi statutaire. 
- des conditions de rémunération, d’indemnisation et de travail sécurisantes pour les étudiants en alternance ;
- la revalorisation des différents tutorats ;
- des recrutements d’accompagnants d’élèves en situation de handicap (AESH) en nombre suffisant et dans des conditions qui leur permettent de sortir de la précarité ;
- des recrutements d’assistants d’éducation (AED) en nombre important dans le second ainsi que dans le premier degré.
 
En complément de ces mesures immédiates, il faut engager un travail profond sur l’attractivité de nos métiers : revalorisation conséquente, prise en compte sérieuse des conditions de travail, gestion humaine des ressources, remise à plat de la formation initiale et des conditions d’entrée dans le métier, visibilité pluriannuelle des recrutements.
 
Compte-tenu de la gravité de la situation, le SE-Unsa souhaite qu’un dialogue social sincère et nourri s’engage afin de permettre à notre Service public d’éducation de jouer pleinement son rôle fondamental dans notre pays.
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13 mai 2022 5 13 /05 /mai /2022 10:42

Chronique d'un auto-sabotage

 

Les premiers résultats des concours de recrutement tombent et sans surprise ils sont alarmants. Sans surprise non plus le ministère persiste dans son déni. Quels que soient les résultats finaux en juin, il n’est pourtant plus possible d’ignorer que le nombre de professeurs de maths, d’allemand, d’anglais, de professeurs documentalistes, de professeurs des écoles, censés venir gonfler les rangs des équipes éducatives des écoles, collèges et lycées sera moins élevé que prévu. A la question de leur nombre s’ajoutera celle de leurs parcours antérieurs qui déterminera la quotité de service qu’ils pourront assurer. Du fait de la réforme de la formation initiale, ceux qui ne seront pas issus d’un parcours Meef (Métiers de l’enseignement de l’éducation et de la formation) assureront un demi-service pour consacrer l’autre moitié à leur formation.

Après des difficultés sérieuses en septembre 2021, l’habituelle rentrée « techniquement » réussie est ainsi sérieusement menacée pour septembre 2022.

C’est alarmant pour les conditions de scolarité des élèves : on court le risque important d’un manque d’enseignants, CPE et PsyEN. C’est alarmant pour les équipes éducatives déjà fragilisées par cinq années de choix budgétaires en contradiction avec les exigences liées, entre autres, aux réformes ministérielles engagées pendant le quinquennat. C’est alarmant enfin pour les nouveaux personnels d’enseignement et d’éducation, premiers lauréats d’une mauvaise et illisible réforme des concours et de la formation initiale.

Le SE-Unsa alerte depuis des mois : les métiers d’enseignant, de CPE et psychologues de l’Education nationale ne trouvent plus preneurs par voie de concours, et il serait vain de compter sur le renfort de contractuels dont les candidatures s’effondrent elles-aussi. Allongement de la durée d’études, faiblesse de la rémunération, déconsidération, conditions d’entrée dans le métier synonymes de mise à l’épreuve : a-t-on jamais vu un employeur se donner aussi peu les moyens d’attirer des candidats ?

Pour le SE-Unsa, le ou la future ministre aura pour première mission de tout faire pour que les élèves aient des professeurs à la rentrée prochaine, puis il ou elle aura à s’attaquer résolument au défi de l’attractivité de métiers de l’Education nationale.

 

Paris, le 12 mai 2022
 
Stéphane Crochet
Secrétaire général
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8 juillet 2021 4 08 /07 /juillet /2021 18:24

Formation initiale

 

La DASEN a reçu les organisations syndicales mercredi 7 juillet, en visioconférence, au sujet de la réforme de la formation initiale.

Le PPPE (parcours préparatoire au professorat des écoles) va être mis en place à la rentée 2021 avec des cours dans un lycée de Nanterre et à l’université de Nanterre, il concernera entre 30 et 40 étudiants avec un stage filé dès la L1.

Il va y avoir 17 étudiants master alternants contractuels qui vont faire leur stage dans des classes avec maître formateur.

L’accueil des PES va se faire en distanciel en distanciel cette année, en raison du contexte sanitaire.

Il y aura 372 PES dans les écoles à la rentrée. 350 ont eu leur affectation, 22 sont en attente. Ils vont être contactés par téléphone par la division du 1er degré dans les prochains jours pour avoir leur affectation.

 

Infos diverses :

Recours temps partiel : les notifications d'acceptation ou non sont en cours. Nous aurons bientôt la date de la CAPD qui examinera ces recours.

Hors-classe : les promus ont du recevoir un message. La liste sera publiée prochainement sur le site de la DSDEN92.

Classe exceptionnelle : le décret n'est pas encore publié, certains contingents ont été connus hier. Les promotions seront pas connues avant fin août, ce qui va poser problème pour les collègues qui attendaient cette information pour un éventuel départ à la retraite.

Liste d’aptitude PE : les candidats sont tous reçus, l'information sera communiquée  sur Ariane avec un arrêté à venir.

Mouvement intradépartemental : parmi les directions vacantes, 23 ont été pourvues. Pour les directions toujours vacantes, les IEN vont procéder à des appels à candidature.

 

Juliette RIVIERE

Co-Secrétaire Entrée métier du SE-Unsa 92

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25 mars 2021 4 25 /03 /mars /2021 18:52

Mise en œuvre de la réforme par asphyxie des recrutements de professeurs des écoles en 2021

 

Une nouvelle fois, et comme il le fera à chaque étape, le SE-Unsa dénonce la réforme en cours du recrutement et de la formation des enseignants. Une des premières conséquences, et non des moindres, est la baisse du recrutement des professeurs des écoles stagiaires pour la rentrée 2021. Si la baisse globale était connue depuis longtemps, l’annonce récente de la répartition académique des recrutements révèle le poids important supporté par les académies de Créteil et Versailles. Malgré les difficultés chroniques de ces deux académies, qui ne font que s’accroître avec la crise sanitaire, elles devraient supporter, à elles seules, 42% des 900 suppressions de postes au concours. Si jamais ces sessions ne faisaient pas le plein, la diminution pourrait être encore plus importante puisque le concours supplémentaire de Créteil est drastiquement réduit - 300 places au lieu de 500 - et celui de Versailles est supprimé.
 
Le ministère met en avant le recours possible aux candidats sur liste complémentaire et aux étudiants en master MEEF qui auront des contrats en alternance avec 1/3 de service dans les écoles. Le SE-Unsa rejette ce choix de la fragilisation, que ce soit pour les élèves, les enseignants et les étudiants en formation, particulièrement dans les académies de Créteil et Versailles.
 
Le SE-Unsa demande que les places aux concours soient abondées par un correctif budgétaire, que le concours supplémentaire soit ouvert dans l’académie de Versailles et que celui de Créteil soit élargi. Ces demandes ne sont pas des revendications catégorielles mais une exigence sociale pour que l’Ecole publique ait les moyens d’être aux rendez-vous des défis de la rentrée 2021.
 
 
Paris, le 24 mars 2021,
Stéphane Crochet,
Secrétaire général
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