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Jeudi 8 septembre 2022 : CTSD. Mesures d'ajustement de carte scolaire

Vendredi 18 novembre 2022 : CTSD. Bilan des ressources enseignante 1er degré et AESH - Rentrée 2022

Jeudi 2 février 2023 : CSA SD. Mesures de carte scolaire - Rentrée 2023

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Mercredi 9 novembre 2022 : Plessis-Robinson en présentiel

Mercredi 16 novembre 2022 : Visioconférence sur le mouvement interdépartemental

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Mercredi 30 novembre 2022 : Visioconférence sur l'entretien de direction

Vendredi 10 février 2023 : Visioconférence Spécial formateurs

Mercredi 29 mars 2023 : Visioconférence sur le mouvement intradépartemental

Mercredi 12 avril 2023 : Visioconférence sur le mouvement intradépartemental

21 mai 2019 2 21 /05 /mai /2019 16:13

Des ajouts du Sénat inacceptables

 

La version du projet de loi pour une École de la confiance adoptée ce jour par le Sénat présente des dispositions inacceptables en particulier pour les enseignants. Pour le SE-Unsa, les prochaines étapes du travail parlementaire doivent impérativement revenir sur ces dispositions.   
 
 
Le Sénat a supprimé le projet d’établissement public des savoirs fondamentaux avec l’aval du ministre qui a pris acte de la mobilisation de la communauté éducative contre un projet tellement mal ficelé et opaque qu’il a nourri toutes les craintes. Le SE-Unsa, qui a largement  contribué à la mobilisation, se félicite de cette suppression. Elle doit être définitive.
 
Cependant, cette victoire des personnels, des parents et des élus sur ce sujet ne doit pas cacher que la majorité sénatoriale a aggravé le projet de loi sur d’autres points, en s’attaquant à plusieurs règles statutaires qui régissent l’exercice du métier d’enseignant. Ainsi, les sénateurs, pourtant prompts à dénoncer le manque de concertation du gouvernement quand il s’agit des collectivités, ont jugé que le dialogue social avec les représentants des personnels était là superflu.
Les sénateurs ont ajouté :
  • l’instauration d’un rapport d’autorité entre le directeur d’école et les professeurs des écoles adjoints et sa participation à leur évaluation ;
  • le caractère obligatoire de la formation continue en dehors du service d’enseignement ;
  • la possibilité de déroger aux obligations réglementaires de service dans le cadre des expérimentations ;
  • la possibilité de déroger aux règles statutaires pour affecter des enseignants dans des zones peu attractives ;
  • l’attribution au chef d’établissement d’un droit de regard sur le recrutement des personnels d’enseignement et d’éducation de son établissement.
Pour le SE-Unsa, ces dispositions constituent de véritables lignes rouges à ne pas franchir. Le SE-Unsa demande aux parlementaires qui participeront à la Commission mixte paritaire parlementaire de supprimer ces dispositions.

 

 

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Publié par Syndicat des Enseignants-Unsa 92