Le SE-Unsa demande la prolongation jusqu’à la fin de l’année scolaire des contrats des enseignants et AED recrutés depuis le mois de novembre.
À l’automne, alors que le pays affrontait sa deuxième vague épidémique, le gouvernement répondait enfin à la demande de renforts formulée par le SE-Unsa. Mais il y répondait à sa façon… Le ministère accordait aux rectorats des possibilités de recrutements de contractuel·les et d’AED et ceci, seulement jusqu’aux vacances de février.
Ils sont tout de même plusieurs centaines à avoir répondu présents malgré des contrats peu attractifs et des conditions d’exercices dégradées.
L’avis du SE-Unsa
Pour le SE-Unsa, il faut dès maintenant assurer la poursuite des contrats jusqu’aux vacances d’été pour pouvoir affronter la suite de l’épidémie, stabiliser l’École et sécuriser ces personnels venus prêter main forte. L’évolution de la situation sanitaire et le renforcement des contraintes conduisent même à davantage de besoins.
Prolonger dès maintenant et durablement éviterait une gestion dans l’urgence pour les rectorats, une organisation en catastrophe sur le terrain : information à la dernière minute sur lieu d’affectation, ruptures de contrats et signatures a posteriori, difficultés financières pour ces personnels avec à nouveau des acomptes pour salaire pendant deux mois de suite…
La prudence budgétaire peut expliquer la réticence à autoriser ces prolongations de contrats, en attendant de voir ce qu’il en sera du maintien de l’ouverture des écoles et établissements scolaires.
Pour le SE-Unsa, c’est de la prudence mal placée. Qu’il s’agisse de permettre à l’École d’affronter la crise sanitaire ou à des personnes d’affronter la crise économique, ces prolongations de contrats sont nécessaires au bon fonctionnement des établissements et des écoles. Aujourd’hui les renforcements successifs du protocole renforcé nécessitent plus de personnels.