Vers un cycle de discussions avec le ministère
- une inflexion de la politique menée et de l’objectif « 100% école inclusive » dans la situation actuelle ;
- une réflexion réelle et sérieuse sur les parcours des enfants en inclusion. Il faut revenir à des inclusions progressives et accompagnées permettant de limiter le stress, les déceptions et les conflits avec les familles ;
- des moyens supplémentaires qui devront passer notamment par l’ouverture de structures et de dispositifs en ULIS, ULIS lycée pro, places en ITEP ou en IME ;
- le recrutement en nombre suffisant d’enseignants référents, de personnels médico-sociaux et d’AESH
- une stratégie déterminée et redéfinie de prévention dès l’école maternelle concernant les difficultés éducatives repérées dès le plus jeune âge avec le rétablissement sur tout le territoire de Rased avec des équipes renforcées en soutien aux équipes des écoles : PsyEN, maîtres spécialisés en aide relationnelle, en difficultés d’apprentissages, médecins et infirmier·es scolaires ;
- la mise en place de Rased pour le 2d degré ;
- la mise en place d’un système de remplacement des AESH ;
- la réflexion autour de la création d’un corps de fonctionnaire pour les AESH avec la possibilité de travailler à temps complet et la revalorisation des grilles indiciaires ;
- la révision du fonctionnement du CNCPH (comité national consultatif des personnes handicapées) pour que les textes concernant le handicap et l’inclusion scolaire soient discutés à part égale avec les organisations syndicales des personnels, et pas seulement avec les associations de personnes handicapées et leurs familles. « L’expertise parentale » ne peut pas être la seule entendue.
- le système d’évaluation et d’orientation des élèves en situation de handicap en lien avec les MDPH ;
- les relations enseignement scolaire/structures médico-sociales ;
- la situation des AESH ;
- la question plus large des élèves à besoins éducatifs particuliers.