CNGA, FEP-CFDT, SE-UNSA, SGEN-CFDT, SNALC-CSEN, SNLC-FAEN,
SNEP-FSU, SNES-FSU, SNETAA EIL, SNFOLC, SNPEFP-CGT, SNUEP-FSU, SUNDEP, UNSEN-CGT
Face à la provocation, le second degré encore plus déterminé
Ce décret fait pourtant l’objet d’un refus de l’ensemble de la profession qui s’exprime avec force depuis maintenant cinq mois.
Officialisant ce texte au lendemain d’une grève qui a rassemblé comme celle du 18 décembre plus de 50% des personnels des lycées et collèges, et à la veille du début des vacances par zone du mois de février, le Ministre de l’Education nationale, G. de Robien, qui n’a cessé de nier la mobilisation et d’en dénigrer les raisons, se livre ainsi à une nouvelle provocation.
Refusant toute prise en compte des demandes des personnels et de l’intersyndicale du second degré, s’obstinant à évoquer son souci de l’équité quand il ne s’agit que de se donner la possibilité de supprimer des postes à n’importe quel prix, G. de Robien n’a cessé d’afficher son mépris pour les enseignants. Il porte aujourd’hui l’entière responsabilité d’un risque majeur de détérioration de la situation dans les établissements.
- abrogation du décret sur les obligations de service et rétablissement des postes supprimés
- ouverture de discussions sur la prise en compte de la charge de travail des enseignants
- appelle à amplifier les actions locales décidées par les personnels et menées en recherchant le soutien des parents d’élèves.
- invite ses syndicats dans les départements et les académies à prendre, dans la période du 12 février au 9 mars, des initiatives communes (grèves, manifestations, rassemblements, etc.) en liaison, notamment, avec les réunions des Comités techniques paritaires,
- fixe, dès maintenant, après le succès de la grève et des manifestations du 8 février, un nouveau rendez-vous unitaire au Ministre de l’Education nationale pour une action à la mi-mars.