Pour plus d'efficacité, le SE-Unsa privilégie les actions locales
Depuis le début du mois, les recteurs égrainent la longue liste des suppressions d’emplois qui vont toucher le service public d’éducation. Mettant en application les 12 leviers fournis en mai dernier par le ministère, ils s’activent pour dénicher les « gisements d’emplois » permettant de donner corps aux 16.000 suppressions. Aucune académie n’est épargnée par ce travail de sape toujours plus rude.
Le SE-UNSA ne laissera pas faire ce démantèlement sans résister. Il estime que dans un contexte où ce sont les recteurs qui sont à la manœuvre, c’est bien au plan local qu’il y a nécessité à agir dans les établissements ou les écoles au plus près des personnels et de la communauté éducative. La défense de l’École publique dépasse largement l’intérêt des seuls enseignants.
Partout où cela s’avérera nécessaire, le SE-Unsa soutiendra les collègues engagés dans la défense de l’École publique, y compris si cela nécessite un appel à la grève.
La grève du 10 février imposée « d’en haut » n’est pas la réponse adaptée qu’attendent les personnels. En effet, pour le SE-Unsa, dans un contexte politique et économique dur, il est de la responsabilité d’une organisation syndicale de mesurer l’impact d’un tel appel, tant sur le plan de l’efficacité que sur le salaire des personnels.
En revanche, le SE-Unsa est favorable à une manifestation nationale le 19 mars. C’est en effet à partir des mobilisations locales que peut se construire un mouvement plus dense conduisant alors, à une journée nationale de manifestations susceptible de trouver l’adhésion de l’opinion publique et de faire modifier le cap budgétaire.