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8 avril 2010 4 08 /04 /avril /2010 12:56

La communication ministérielle gênée aux entournures

 

Le ministère a reçu les organisations syndicales fin mars pour leur faire part du bilan des évaluations nationales CM2.

La Dgesco était visiblement embarrassée d’annoncer des résultats bruts en baisse de 11% en mathématiques et 3% en français. La DEPP (Direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance) qui a été introduite dans le processus cette année, a pu « lisser scientifiquement » les résultats, c’est-à-dire les ancrer statistiquement : dans certaines écoles, les élèves ont planché sur une trentaine d’items supplémentaires (exercices identiques à ceux de 2009) pour assurer la comparabilité sur deux années scolaires. Les résultats étant identiques sur les items 2009, cela a permis au ministère d’arriver aux conclusions suivantes : ce ne sont pas les élèves qui ont plus de difficultés cette année mais les exercices de la session 2010 qui sont plus difficiles que ceux de 2009.

Le site du ministère présente donc les choses de la façon suivante  : « Les résultats publiés sont calculés sur la base d’une analyse statistique réalisée par le ministère à partir d’un échantillon représentatif. Ils garantissent la possibilité d’une comparaison avec les résultats 2009 ».

Au vu des résultats nationaux, la question des disparités territoriales mériterait d’être enfin sérieusement abordée : en effet, les départements d’outre-mer cumulent à la fois les plus forts taux d’’élèves « n’ayant pas les acquis suffisants » et les plus faibles taux d’élèves « ayant des acquis solides » ou « très solides ». Si une utilité concrète pour l’école pouvait être enfin donnée à ces évaluations, ne serait-elle pas celle de la réduction de ces inégalités choquantes sur le territoire de la République ?

La Dgesco espérait sans doute démontrer l’efficacité des programmes de 2008. Mais force est de constater qu’elle s’est fourvoyée, notamment en refusant d’entendre les remarques de bon sens émises par les organisations syndicales depuis deux ans. Il semblerait que la situation évolue un peu et que le dialogue puisse enfin avoir lieu. Le ministère accepte en effet d’ouvrir de nouvelles discussions avec les organisations syndicales, en y associant la DEPP. Il est grand temps d’aborder enfin de front les questions que nous n’avons cessé de soulever : objectifs de ces évaluations et dates de passation ; modalités de cotation des items ; contenu des exercices proposés ; procédure par échantillonnage.

 

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