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7 mai 2013 2 07 /05 /mai /2013 17:20

Point d'étape

 

Les Assises de l’éducation prioritaire sont annoncées pour l’automne 2013. Le Ministère de l’Education nationale a ouvert le chantier depuis plusieurs mois. Le SE-Unsa y participe activement.

 

 Un chantier en cours

 

            Après en avoir fait un thème important de la concertation pour la refondation de l'école à l'été 2012, le Ministère de l'éducation nationale a ouvert le chantier de la rénovation de l'éducation prioritaire. Pour Vincent Peillon, c'est «  l'occasion d'une réflexion globale sur le zonage, sur l'allocation des moyens humains et pédagogiques susceptibles de rendre notre système éducatif plus juste ». Un groupe de travail constitué de trois experts a été mis en place par le ministère pour faire le bilan du dispositif « Eclair ». Deux autres groupes de travail, dont un avec les syndicats, ont aussi pour mission de proposer de nouveaux scénarios. Le SE-Unsa a ainsi déjà participé à deux réunions, sur les quatre prévues, traitant du  zonage et des critères de répartition des moyens, des pratiques pédagogiques et des conditions de travail et de l'organisation fonctionnelle.

Cette politique d'Education prioritaire doit aussi se coordonner avec une politique interministérielle plus vaste sur la ville afin  d'éviter les effets d'empilement des dispositifs. Selon l'AEF, les ministères de l'Éducation nationale et de la Ville devraient prochainement signer une convention d'objectifs sur l'éducation prioritaire.

 

            Au mois de juin, un diagnostic des moyens de l'éducation prioritaire sera publié, avant la remise d'un rapport au mois d'octobre, selon l'OZP, qui servira de base pour la tenue des assises nationales de l'éducation prioritaire à l'automne 2013. Fin juin-début juillet également, selon l'OZP, le ministère de la Ville publiera la liste resserrée des 1000 territoires retenus dans le cadre de la nouvelle politique.

 

Géographie de l’éducation prioritaire

 

 La réunion du 19 avril à la DGESCO a été consacrée aux questions de repérage des écoles et EPLE relevant d’une politique prioritaire. Les réflexions engagées posent donc des questions précises sur l'affectation des moyens (par zone ou par établissements, par le MEN ou par un fond interministériel), sur les critères nouveaux d'affectation des moyens, sur la place des lycées dans cette politique (ne vaut-il pas mieux y favoriser la mixité ?), sur l'intégration des zones rurales isolées et de l'outre-mer. Ces questions sont très complexes. La situation actuelle n’est pas satisfaisante. Par exemple, la proportion d’élèves issus de PCS défavorisés oscille de 40 à 95% en ECLAIR et de 20 à 90% en RRS.

L’objectif de la DGESCO est de définir des critères de labellisation « partagés et nationaux, facilement actualisables et pertinents pour la réussite scolaire ». En matière de critères liés à la réussite scolaire, nous ne disposons d’aucun indicateur à l’école primaire. Le critère du retard à l’entrée en 6ème n’est plus pertinent au vu de la politique de réduction du redoublement. Le seul critère « objectif » est la réussite au DNB, ce qui conduit à piloter l’éducation prioritaire uniquement à partir des collèges. Les critères retenus pour la politique de la ville ne concernent que des communes de plus de 8000 habitants. La proportion de PCS défavorisés resterait le meilleur indicateur disponible d’après le ministère.

Devant la complexité des questions posées, le SE-Unsa a revendiqué une démarche « modeste ». Il n’y aura pas de « critères miracles » qui pourraient s’appliquer partout sur le territoire et assureraient un ciblage parfait. Des ajustements locaux seront toujours indispensables. Contrairement à d’autres organisations qui réclament un programme unique, nous avons défendu une approche différenciée qui correspond à des priorités politiques fortes :

  • Un programme national (type RAR) sur les futurs 1000 territoires de la politique de la ville : l’Education Nationale doit prendre toute sa place dans l’action interministérielle en faveur de ces territoires urbains en déshérence qui attendent depuis trop longtemps une action déterminée et coordonnée de la République.
  • Un programme spécifique intensif pour l’outremer, en particulier la Guyane et Mayotte.
  • Pour les établissements et les écoles qui ne relèvent pas du programme national, les académies doivent mettre en place, à partir d’un cadre général national, de nouveaux critères de répartition des moyens, permettant de mieux aider ceux qui connaissent le plus de difficultés scolaires et sociales, qu’ils soient situés en milieu urbain ou rural, notamment les territoires ruraux et de montagne reconnus comme territoires de revitalisation. Une attention particulière doit être apportée aux écoles en difficulté, dont le collège de secteur n’est pas classé en éducation prioritaire.
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