Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Nous contacter

SE-UNSA 92

8 bis rue Berthelot

92150 SURESNES

Tél : 01 45 06 67 66

ou 09 62 58 48 72

92@se-unsa.org

Instances

Calendrier des réunions paritaires

Jeudi 5 septembre 2024 : CSA SD. Mesures d'ajustement de carte scolaire

Vendredi 30 janvier 2025 : Groupe de Travail. Préparation de la carte scolaire rentrée 2025

Réunions d'information syndicale

Mercredi 2 octobre 2024 : Suresnes à 10h (8 bis rue Berthelot)

Mercredi 9 octobre 2024 : Le Plessis-Robinson à 10h (école maternelle Louis Hachette)

Mercredi 13 novembre 2024 : Mouvement inter. Visioconférence à 10h

15 octobre 2018 1 15 /10 /octobre /2018 20:26

Hétéroclite en apparence

 

À son arrivée rue de Grenelle, il avait déclaré qu’il n’y aurait pas de loi Blanquer. Pourtant, dix-sept mois plus tard et sans débat avec la communauté éducative, le ministre présente un projet de loi dont l’intitulé même, est une forme de signature : Loi pour une École de la confiance. Confiance ? Cette loi, dans la méthode et sur le fond, ne peut que la fragiliser un peu plus.


C’est un texte de vingt-deux articles qui a été découvert par les représentants de la communauté éducative, seulement huit jours avant son passage devant le Conseil supérieur de l’Éducation et le Comité technique ministériel des 15 et 17 octobre.

Initialement justifié par la décision présidentielle d’abaisser à 3 ans l’âge de l’instruction obligatoire, le projet de loi comporte une dizaine d’autres sujets offrant une apparence hétéroclite. Pourtant, si tous ne sont ni de même nature, ni de même portée, plusieurs d’entre eux contribuent bien à un projet de transformation de l’École :

L’École de la confiance ferait son entrée dans le code de l’éducation avec l’article premier de cette loi. La définition de la communauté éducative serait complétée par un nouvel alinéa construisant « le lien de confiance » par « l’engagement et l’exemplarité » des personnels impliquant alors « le respect des élèves et de leurs familles ».

Ni dans cette définition, ni dans la méthode ministérielle, le SE-Unsa ne reconnaît la confiance qui fait désormais terriblement défaut pour les personnels qui n’en peuvent plus de voir l’École ballotée au gré des alternances politiques.

Partager cet article
Repost0
Publié par Syndicat des Enseignants-Unsa 92