Quand la jeunesse s'en mêle
En France, un rassemblement est prévu le 22 février devant le ministère de la transition écologique avant la journée de grève scolaire internationale pour le climat, programmée le 15 mars.
Les slogans employés en disent long : « Pourquoi devrions-nous étudier pour un futur qui n’existera bientôt plus ? » ou encore « En 2050, vous serez morts, pas nous ! »
Cette prise de conscience de la jeunesse s’exprime par une attente forte à l’égard des gouvernements, pour qu’ils renforcent les politiques de transition écologique.
Or, la COP 24 qui s’est déroulée en décembre 2018 en Pologne, échoué à mobiliser les Etats vers la réduction drastique des émissions de CO2, qui contribuent largement au réchauffement de la planète.
Malgré les alertes du GIEC* la trajectoire qui est prise va accentuer la fréquence des catastrophes naturelles, des disparitions d’espèces vivantes, des migrations climatiques…
Pour le SE-Unsa, les questions environnementales conditionnent notre avenir commun.
L’urgence climatique est aussi une urgence sociale, car ce sont les plus démunis dans les pays du Nord et ceux du Sud qui souffrent le plus du réchauffement climatique. Ainsi, la jeunesse a raison de se préoccuper maintenant, du monde qu’elle aura à assumer demain.