2 décembre 2020
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L’École va-t-elle pouvoir respirer ?
L’École est en tension depuis des mois pour de multiples raisons dont la capacité à faire face aux absences dues à l’épidémie : cas contacts confirmés, personnels vulnérables et malades. Par une annonce lors de la conférence de presse gouvernementale du 12 novembre et des informations récupérées au compte-gouttes, il apparait que les rectorats ont eu l’autorisation de recruter des contractuels pour apporter un peu d’air aux écoles et établissements.
Un renfort à concrétiser
Ce renfort sera le bienvenu, s’il réussit à se concrétiser. Les informations disparates et prudentes qui viennent des académies révèlent des limites : budget, organisation des rectorats déjà en tension et surtout difficulté d’attractivité et faiblesse des viviers.
Quels contrats et conditions vont être proposés ?
Selon les premières remontées centralisées par le SE-Unsa, ce serait plus de 4 000 contractuels enseignants, essentiellement du premier degré, et un nombre aussi important d’AED pour soutenir les établissements du second degré qui seraient recherchés. Les contrats proposés prendraient fin aux vacances d’hiver, soit courant février.
Le SE-Unsa était demandeur que les contrats leur soient accordés jusqu’au 31 août 2021. Cela aurait permis de les sécuriser tout en donnant les moyens à l’École d’affronter plus facilement la crise et ses conséquences qui jalonneront toute l’année scolaire.
Et maintenant ?
Le SE-Unsa sera à leurs côtés sur le terrain et aussi dans les instances pour veiller à leur gestion, à leur accompagnement dans la prise de fonction.
Le SE-Unsa revendique, pour la suite, une politique ambitieuse de recrutement pour les concours 2021 et 2022 afin de consolider durablement l’École et de donner des perspectives à ces nouveaux collègues.
Publié par Syndicat des Enseignants-Unsa 92