Un premier signe attendu
Le ministère vient de faire connaitre la répartition académique des 1000 postes promis dans le premier degré par le Président de la République. Cet effort marque une rupture avec la politique du précédent quinquennat qui a vu plus de 70.000 emplois d’enseignants passer à la trappe.
Le SE-Unsa se réjouit de voir l’École primaire devenir enfin une priorité pour la Nation, mais d’autres maillons du système éducatif sont aujourd’hui en souffrance et nécessiteront une égale attention. C’est le cas du collège où groupes et classes particulièrement surchargés ne permettent pas de prendre suffisamment en compte l’hétérogénéité des publics. C’est aussi le cas des lycées professionnels soumis à une réforme qui ne se soucie guère de la diversité de tous les publics, notamment les plus fragiles.
Pour le SE-Unsa, la prochaine loi de finances devra œuvrer à une répartition équilibrée des dotations de postes en ciblant notamment les établissements ou les territoires les plus en difficulté. Quant à la répartition ministérielle de ces moyens nouveaux, elle devra répondre dès 2013 à des critères objectifs et mesurables. Là encore, il faudra rompre avec les pratiques antérieures basées sur des éléments datés.
Sur ce sujet, comme sur d’autres, le SE-Unsa attend beaucoup d’un dialogue social constructif pour donner tout son sens à la priorité accordée à l’École et à la Jeunesse, par le Président de la République. Le rôle des instances de concertation que sont les comités techniques locaux et les CDEN sera donc majeur.
Paris, le 20 juin 2012
Christian Chevalier, Secrétaire Général
L'Académie de Versailles se voit dotée de 100 postes. Nous attendons maintenant la répartition de ces postes par département pour connaître le nombre qui revient aux Hauts-de-Seine. Le SE-Unsa 92 demande que des discussions soient engagées pour décider de l'utilisation de ces postes.