Ouvrez des négociations monsieur le ministre !
SE-UNSA - SGEN-CFDT - SNUIPP-FSU
Au cœur de la mobilisation du 20 novembre, la grève des enseignants du 1er degré s'inscrit comme l'une des plus massives de ces dernières années.
Près de 70 % d'entre eux ont cessé le travail et manifesté pour :
- que cessent le mépris, les mesures unilatérales imposées dans la précipitation et sans aucun dialogue social : EPEP, IUFM, SMA, ...
- exiger un autre budget qui permette de faire face à la hausse des effectifs et de transformer l'école pour favoriser la réussite de tous les élèves
- le maintien des RASED
- que soit reconnue et respectée l'école maternelle
- un véritable dialogue social, le respect du paritarisme et des droits syndicaux,.
Le message transmis par toute une profession aujourd'hui est massif, net et déterminé.
A l'issue de cette journée, l'urgence est désormais au dialogue social et à l'ouverture de négociations.
Le SE-UNSA, le SGEN-CFDT et le SNUIPP-FSU décident d'innover en adressant au ministre un « préavis de négociations » lui donnant, à l'image des préavis de grève, 5 jours pour ouvrir ces négociations. Pour leur part, nos trois syndicats affirment solennellement qu'ils sont disponibles à tout moment pour négocier sur les sujets au cœur du conflit.
Ils pressent le ministre d'entendre ce que des centaines de milliers d'enseignants lui disent ce 20 novembre.
Sans réponse de sa part, l'intersyndicale SE-UNSA, SGEN-CFDT, SNUIPP-FSU, en tirera toutes les conséquences et proposera aux personnels de nouvelles actions pour contraindre le ministre à prendre en compte leurs revendications.
Paris, le 20 novembre 2008