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SE-UNSA 92

8 bis rue Berthelot

92150 SURESNES

Tél : 01 45 06 67 66

ou 09 62 58 48 72

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Instances

Calendrier des réunions paritaires

Jeudi 5 septembre 2024 : CSA SD. Mesures d'ajustement de carte scolaire

Vendredi 30 janvier 2025 : Groupe de Travail. Préparation de la carte scolaire rentrée 2025

Réunions d'information syndicale

Mercredi 2 octobre 2024 : Suresnes à 10h (8 bis rue Berthelot)

Mercredi 9 octobre 2024 : Le Plessis-Robinson à 10h (école maternelle Louis Hachette)

Mercredi 13 novembre 2024 : Mouvement inter. Visioconférence à 10h

24 avril 2012 2 24 /04 /avril /2012 15:49

La manifestation parisienne

 

Trajet : Place Denfert Rochereau/Bastille via le Bd Saint Michel, le Bd Saint Germain, le pont de Sully, le Bd Henri IV.

Départ à 15 heures  

Rassemblement de l'UNSA dès 14 h bd Denfert Rochereau (au niveau de l'hôpital Saint Vincent de Paul).

Ordre de défilé des organisations : Solidaires, UNSA, FSU, CGT, CFDT, Partis politiques et associations.

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18 avril 2012 3 18 /04 /avril /2012 11:08

Satisfaire les revendications pour le progrès social

 

Dans cette période de crise en France et en Europe, les organisations syndicales CFDT, CGT, FSU, Solidaires, UNSA affirment leur volonté de faire du 1er mai 2012, journée de solidarité internationale du monde du travail, une forte journée de mobilisation, de manifestations et d’expressions revendicatives pour :
- faire entendre les priorités sociales et les préoccupations des salariés, des demandeurs d’emploi, des jeunes et des retraités, en France et en Europe ;
- exprimer la défense des droits fondamentaux et des libertés partout dans le monde ;
- faire reculer la xénophobie, le racisme et l’antisémitisme.

Dans beaucoup de pays européens, les populations subissent des politiques d’austérité et des réformes réduisant les droits des travailleurs et leur protection sociale.

  • La crise ne peut être le prétexte pour remettre en cause nos systèmes sociaux. Il faut une véritable politique de croissance, prenant en compte les enjeux écologiques, qui passe par l’amélioration du pouvoir d’achat et la création d’emplois.
  • La pression sur les salaires et l’assouplissement des règles de licenciement ne peuvent que fragiliser la croissance économique.
  • S’il y a un manque de compétitivité des entreprises, elle est notamment due à la rémunération excessive  du capital au détriment de l’investissement dans l’emploi, la formation, la recherche et l’innovation.

En ce 1er mai, nous voulons faire écho aux revendications portées par les salariés dans cette période de crise :
- priorité à l’emploi, en particulier des jeunes, alors que le nombre de chômeurs ne cesse d’augmenter depuis de longs mois et que les restructurations, les licenciements et les fermetures d’entreprises sont le quotidien de nombreux salariés,
- lutte contre la précarité qui touche un nombre croissant de salariés, en particulier jeunes et femmes, et provoque des situations de pauvreté intolérables ;
- promotion des salaires et du pouvoir d’achat doit être une priorité. Il n’y a aucune raison de laisser les inégalités salariales perdurer, notamment entre les femmes et les hommes.

Nous réaffirmons avec le syndicalisme européen notre opposition à ces politiques et au nouveau traité qui, en faisant l’impasse sur la croissance, ne fera que renforcer l’austérité et la crise.
Nous voulons dans les mobilisations du 1er mai réaffirmer le besoin d’une Europe solidaire affirmant sa dimension sociale, ce qui impose de :
- développer les droits des salariés et assurer des services publics de qualité,
- mettre un terme à la concurrence sociale et fiscale entre pays de l’Union européenne qui tire les garanties des travailleurs vers le bas. Il faut une autre répartition des richesses et mettre un terme à la spéculation financière,
- faire respecter la place et le rôle de la démocratie sociale, de la négociation collective et du dialogue social.

La CFDT, la CGT, la FSU, Solidaires et l’UNSA appellent leurs organisations à se rencontrer dans les territoires pour déterminer les modalités concrètes d’organisation des initiatives et manifestations du 1er mai sur ces objectifs.

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2 avril 2012 1 02 /04 /avril /2012 21:51

Envol du coût du carburant : le SE-Unsa écrit au ministre

 

Depuis plusieurs semaines, le prix des carburants atteint des niveaux jamais connus. Le pouvoir d’achat de tous, déjà en baisse, en est fortement impacté.

De nombreux enseignants du 1er et du 2nd degré sont contraints de se déplacer en utilisant leur véhicule personnel pour les besoins du service et doivent autofinancer leurs déplacements, faute de remboursement suffisant ou d’enveloppes kilométriques suffisamment créditées. C'est inadmissible !

Le SE-Unsa a donc écrit au ministre de l’Education nationale afin qu’il prenne en compte la réalité des prix par des mesures spécifiques pour permettre aux personnels d’assumer pleinement leurs missions.

Les enveloppes kilométriques, les taux de base ainsi que les délais de ces remboursements doivent être revus. 

Le SE-Unsa encourage les collègues, qui sont sous le régime des enveloppes kilométriques, à exiger de connaître leur montant avant de programmer leurs déplacements, avec leur ordre de mission. 

Pour ceux soumis au régime indemnitaire, nous leur conseillons de réclamer leur dû par lettre aux recteurs et Directeurs académiques des services départementaux (IA), dès qu'un retard de paiement est constaté.

L'administration doit prendre ses responsabilités et estimer à une juste hauteur le coût des déplacements qu'elle impose aux collègues !

 

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24 mars 2012 6 24 /03 /mars /2012 10:16

Signez la pétition !

 

Signez et faites signer la pétition d'interpellation des candidats à l'éléction présidentielle, lancée par l'Unsa éducation et tous ses syndicats, pour la suppression du jour de carence. Cette disposition injuste pénalise tous les personnels dont l'état de santé nécessite un arrêt de maladie. 

Pour signer la pétition cliquez sur le logo ci-dessous.

NON au jour de carenceTexte d'appel

Madame, Monsieur,
Vous êtes candidat(e) à la Présidence de la République. Le gouvernement actuel a instauré, sans aucune concertation, un jour de carence dans la Fonction publique avec effet au 1er janvier 2012, faisant ainsi des fonctionnaires des boucs émissaires faciles.
Cette décision pénalise tous les personnels dont l’état de santé nécessite un arrêt de maladie, comme s’ils en étaient personnellement responsables.
Ce choix ampute un pouvoir d’achat déjà en berne, depuis, entre autres, le gel du point d’indice imposé depuis 2011.
Alors que la RGPP et la politique de suppression massive d’emplois ont aggravé les conditions de travail des agents, cette mesure s’avère particulièrement injuste et pénalisante pour les personnels à la santé la plus fragile.
Les personnels signataires vous demandent de prendre l’engagement de supprimer cette mesure injuste, si vous êtes élu(e).

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16 mars 2012 5 16 /03 /mars /2012 11:15

Je signe !

 

Nouvelle mobilisation : avec "L’appel des RASED", le SE-Unsa s’engage à nouveau pour le soutien des RASED (Réseaux d’aides spécialisées aux élèves en difficulté).

Après le 4 pages «Ecole abandonnée, élèves sacrifiés » diffusé nationalement, dans le cadre du collectif national RASED, le SE-Unsa vous invite à signer l’appeldesrased pour dénoncer les nouvelles suppressions massives de postes d’enseignants spécialisés, programmées pour la rentrée 2012.  Il rappelle que 5000 postes d’enseignants spécialisés en RASED ont été détruits depuis 2008.

Inadmissible : 250 000 élèves des écoles maternelles et élémentaires ne bénéficieront plus d'aucune aide spécialisée à la rentrée, alors que toutes les ressources devraient être mobilisées pour assurer la réussite de tous !

« Sauver et développer les RASED, c’est défendre une école pour tous  » 

De nombreux chercheurs et personnalités sont signataires de cet appel, parmi lesquels :

Jacques BERNARDIN, Rémi BRISSIAUD, Albert CICCONE, Boris CYRULNIK, Eric DEBARBIEUX, Jean-Claude EMIN, Roger ESTABLET, Jacques FIJALKOW, Sylviane GIAMPINO, Roland GOIGOUX, Richard HOROWITZ Philippe JOUTARD, Françoise LANTHEAUME, Claire LECONTE, Claude LELIÈVRE, Maryse METRA, Hubert MONTAGNER, Nicole MOSCONI, André OUZOULIAS, Eric PLAISANCE, Erick PRAIRAT, Jean-Yves ROCHEX, Alain SERRES, Serge TISSERON...

 

Le collectif RASED est composé :

  • des associations professionnelles des enseignants spécialisés (AFPEN, FNAME, FNAREN), de psychologues scolaires et  des conseillers pédagogiques (ANCP),
  • des représentants des parents d’élèves (FCPE),
  • des organisations syndicales (CGT Educ’action, SE-Unsa, Sgen-CFDT, SIen-UNSA, SNPI-FSU, SNPsyEN-UNSA, SNUipp-FSU, SUD-éducation) L
  • des mouvements pédagogiques (AGSAS. ICEM…)
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3 février 2012 5 03 /02 /février /2012 08:54

Communiqué commun des organisations syndicales départementales

 

Le département des Hauts de Seine va connaître une nouvelle baisse de moyens alloués à l’Education pour la rentrée 2012. Ainsi 63 postes d’enseignants et 16 d’intervenants en langue étrangère dans le 1er degré et 90 emplois dans le 2nd degré doivent être supprimés. Ces nouvelles suppressions vont s’ajouter à celle des années précédentes et vont dégrader encore plus la qualité du Service Public d’Education, les conditions d’apprentissage des élèves et d’enseignement des enseignants.

Le choix fait par l’Inspecteur d’Académie de faire porter prioritairement les suppressions dans le 1er degré sur les RASED va fragiliser encore plus les élèves rencontrant le plus de difficulté. Ces suppressions vont se conjuguer à une dégradation du taux d’encadrement dans de nombreuses écoles. Par ailleurs, aucune mesure n’est envisagée pour améliorer les conditions de remplacement pourtant catastrophiques !

Les leviers utilisés dans le 2nd degré : multiplication des heures supplémentaires et classes surchargées vont continuer à dégrader les conditions de travail et d’enseignement des personnels. L’enseignement professionnel est particulièrement touché par ces suppressions de moyens. L’Education prioritaire est elle aussi mise à mal par la multiplication des dispositifs et le manque de moyens.

Les moyens tels qu’ils sont alloués au département des Hauts-de-Seine  vont continuer à détériorer de façon inacceptable les conditions de réussite de l’ensemble des élèves de ce département.

Les organisations CGT Educ’Action, FNEC-FP-FO, FSU, SGEN-CFDT, SUD Education et UNSA Education  appellent à un rassemblement le :

mercredi 8 février

à 14h

devant l’Inspection Académique

pour exiger que les moyens mis à disposition soient à la hauteur des besoins et que les suppressions de postes  soient annulées.

Une demande a été adressée à l’Inspecteur d’Académie afin que des délégations soient reçues et que leurs revendications soient entendues.

Version imprimable à afficher en salle des maîtres  

 

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9 décembre 2011 5 09 /12 /décembre /2011 09:52

Maintenir la pression

 

EvalL’ampleur de la mobilisation contre les projets de textes concernant l’évaluation des personnels d’enseignement, d’éducation et d’orientation (appel à la grève, pétition qui a déjà recueilli 50 000 signatures, assemblées générales de personnels, motions de conseils d’administration de collèges et de lycées, motions de conseils d’écoles…) a contraint le ministre de l’Education Nationale à revenir sur la suppression de toutes les promotions entre 2012 et 2015. Il renonce aussi à présenter ce texte dès décembre au CTM. Il tente de désamorcer la mobilisation des personnels de l’éducation en proposant  un simulacre de négociations sur ces textes.

 Il affirme aujourd’hui que ces textes ne sont pas définitifs et sont ouverts à la discussion. Mais dans le même temps il confirme qu’il n’entend pas revenir sur les principaux points de désaccord :

- le rôle majeur du supérieur hiérarchique : IEN dans le premier degré et positionnement du chef d’établissement comme seul évaluateur dans le second degré,

- le contenu de l’évaluation : elle ne porterait plus principalement sur l’activité en classe avec les élèves,

- l’évolution des carrières : déroulement ralenti, sans transparence renforçant inégalités et injustices.

 

 Les organisations CGT Educ’action, fnecfp FO, FSU, SE-UNSA, SNALC-CSEN, SNCL-FAEN, SNEP-FSU, SNES-FSU, SNETAA-FO, SNFOLC, SIES-FAEN, SNUDI-FO, SNUEP-FSU, SNUipp-FSU,SUD Education, UNSA considèrent que les annonces ministérielles ne répondent pas à leurs attentes, et confirment leur demande de retrait du projet de décret et d’arrêté.

Elles appellent à signer et à faire massivement signer la pétition nationale pour le retrait du projet. Elles maintiennent leur appel à la grève le 15 décembre et elles appellent les personnels à participer massivement à la mobilisation.

La manifestation en Ile de France partira à 14 heures de la place Denfert-Rochereau et se dispersera à Sèvres-Babylone via  le boulevard Raspail, le boulevard du Montparnasse, la rue de Sèvres.

L’ordre de défilé des organisations sera le suivant : FSU Créteil, FO, CGT, UNSA, SUD, SGEN-CFDT, FAEN, FSU Versailles et Paris

 

Le 4 pages "Evaluation" du SE-Unsa

 

Une affiche pour la salle des maîtres  

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5 décembre 2011 1 05 /12 /décembre /2011 10:44

Le SE-Unsa interpelle les élus et le Ministre

 

 

Dans le contexte des annonces de suppressions de postes massives dont 5 700 de moins dans le premier degré, la situation des RASED est à nouveau très préoccupante.

Les préconisations du  ministère ciblent les postes "hors classe" occupés notamment par les enseignants des RASED et les psychologues ainsi que les conseillers pédagogiques, les remplaçants.

Cette suppression va à l’encontre des besoins des élèves et des écoles. Elle conduit tout droit à la désorganisation définitive des RASED, à leur disparition à très court terme et au renforcement des inégalités dans l’Ecole Publique.

Le SE-Unsa se mobilise à nouveau sur ce dossier. Le 9 novembre dernier, les organisations syndicales, les associations professionnelles et la FCPE se sont réunies à nouveau pour demander une audience au ministre de l’Education nationale afin de rouvrir les discussions sur l’avenir particulièrement inquiétant qui se profile pour le dispositif RASED et des professionnels qui le composent.

Par ailleurs, le 30 novembre, le SE-Unsa est intervenu lors de la première CAPN pour interroger le ministère sur les orientations données aux inspecteurs d’académie concernant les départs en formations spécialisées.

Dans les départements, en amont des opérations de carte scolaire, le SE-Unsa se mobilise pour défendre ces postes.

A travers une lettre, le SE-Unsa alerte les élus de la Nation sur les conséquences dramatiques que ces suppressions de postes font peser sur la scolarité et la réussite de milliers d’élèves.

Il interviendra dans les instances et les débats publics pour préserver les postes RASED et les moyens de l'école, afin d’accompagner vraiment tous les élèves vers la réussite scolaire.

L’Ecole ne peut faire l’impasse sur le traitement de la grande difficulté scolaire. Les personnels spécialisés y tiennent une place importante de médiateurs, dans l’école, entre tous les acteurs.

 

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29 novembre 2011 2 29 /11 /novembre /2011 18:40

Tous en grève ! Maintenons la pression !

 

Une action intersyndicale utile

Elle a été organisée avec la totalité des syndicats enseignants et des fédérations de l’Education nationale à travers la pétition qui recueille aujourd’hui près de 43 000 signatures et l’appel à la grève du 15 décembre. L’ unité syndicale, nécessaire face à une telle réforme, commence déjà à payer. Deux premiers reculs sont déjà enregistrés :

  • le ministère renonce à la suppression des promotions pour 2013 et 2014
  • il rétablit la mission d’inspection. 

Maintenons la pression

Le projet de réforme n’apporte aucune réponse concernant une reconnaissance de l’ensemble des missions des personnels ; rien non plus sur une réelle évaluation formative.

En revanche, ces textes organisent bien une nouvelle étape dans l’attaque contre le statut particulier des enseignants, dans le cadre de la politique idéologique menée contre tous les fonctionnaires.

Il s’agit bien d’assujettir l’enseignant à son supérieur hiérarchique direct, lui enlever toute lisibilité sur les modalités d’avancement, de supprimer la notion de déroulement de carrière.

 

L’action du SE-Unsa

Le SE-Unsa a réaffirmé son désaccord sur l’ensemble des mesures proposées, lors d’une audience du Ministère.

Nous refusons qu’une telle réforme s’engage de cette façon, alors que c’est le quotidien des collègues qui est en jeu et dans la durée.

Nous refusons tout projet d’évolution qui ne se traduise pas par une amélioration pour nos collègues.

Aucune réponse satisfaisante ne nous a été apportée sur les questions posées. Au contraire, il est clair que la seule volonté ministérielle est de faire passer rapidement la réforme de gestion managériale des enseignants. L’enjeu est important et pour tous !

Alors, mobilisons nous dans les écoles, les collèges et les lycées le 15 décembre, nous devons être massivement en grève !

Continuez à signer et faire signer la pétition ! http://retraitduprojetevaluation.net/

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21 novembre 2011 1 21 /11 /novembre /2011 19:11

En grève le 15 décembre contre le projet ministériel

 

Les projets de texte portant sur une réforme de l’évaluation des enseignants et leur déroulement de carrière sont de fait la traduction d’un nouvel assaut « GRH* » contre les fonctionnaires enseignants.

Le SE-Unsa appelle donc tous les personnels d’enseignement, d’éducation et d’orientation à faire grève massivement le 15 décembre dans le cadre de l’appel intersyndical 1er-2nddegrés mais aussi à signer et faire signer la pétition : http://retraitduprojetevaluation.net/

Que les personnels ne se leurrent pas, on assiste à une nouvelle étape de GRH managériale. Avec la suppression de l’inspection pédagogique dans la classe et l’instauration d’entretiens professionnels, c’est tout un pan de la pratique du métier qui ne sera plus pris en compte.

Ce nouveau dispositif ne garantira pas plus de justice que la note et le système d’avancement actuels. Il a simplement pour but de davantage soumettre  l’enseignant à son supérieur hiérarchique. Une nouveau pas est ainsi franchi dans lequel le pouvoir discrétionnaire de la hiérarchie directe devient déterminant.

Le chef d’établissement, dorénavant principal évaluateur (exit le regard croisé avec l’IPR) dans le 2nd degré et l’inspecteur de circonscription pour le 1er degré auront à  proposer, après les entretiens professionnels, quelques réductions d’ancienneté quantifiées par le ministère pour chaque corps. Le recteur modulera ces attributions après avoir consulté la CAP. Combien en bénéficieront ? Sur quels critères ? 

De plus, le gel des promotions annoncé sur trois ans est une provocation supplémentaire à laquelle nous devons tous riposter.

Un tel dispositif, qui institue un climat détestable dans les écoles et les établissements, mettrait à mal le travail d’équipe nécessaire pour la réussite des élèves. Oui, il faut une évolution du système d’évaluation, d’inspection, mais évolution doit rimer avec amélioration ce qui n’est pas le cas, bien au contraire.

Il faut replacer ces textes dans le contexte de la politique de refonte de la Fonction publique du président Sarkozy en 2007 (discours de l’IRA à Nantes) et des propositions faites par M. Silicani ensuite en 2008 : adjoindre à la rémunération indiciaire, une rémunération fonctionnelle et une part de rémunération variable correspondant aux résultats dans le cadre d’une évaluation.

C’est sur cette base qu’ont été mises en place, par un décret du 28 juillet 2010, les nouvelles conditions d’appréciation de la valeur professionnelle des fonctionnaires de l’Etat, après trois années d’expérimentation des entretiens professionnels dans les ministères.

Les enseignants, du fait de leur statut particulier et de la spécificité de leur métier, étaient jusqu’à présent dispensés de ce dispositif fondé principalement sur « les résultats obtenus eu égard aux objectifs assignés ».

Ces textes sont aussi à intégrer dans la politique GRH que le ministère expérimente notamment avec le dispositif Eclair (concernant le recrutement des enseignants) mais aussi dans le cadre de la réforme de la gouvernance académique avec notamment le pouvoir accru aux Recteurs.

Pour toutes ces raisons, le SE-Unsa appelle à la grève le 15 décembre et à signer et faire signer la pétition pour le retrait de ces textes.

*Gestion des ressources humaines

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