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SE-UNSA 92

8 bis rue Berthelot

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Instances

Calendrier des réunions paritaires

Jeudi 7 septembre 2023 : CSA SD. Mesures d'ajustement de carte scolaire

Jeudi 9 novembre 2023 : CSA SD. Bilan des ressources 1er degré et AESH

Vendredi 26 janvier 2024 : CSA SD. Mesures de carte scolaire rentrée 2024

Réunions d'information syndicale

Mercredi 27 septembre 2023 : Nanterre à 9h30 (école élémentaire Jacques Decour B)

Mercredi 4 octobre 2023 : Le Plessis-Robinson à 9h30 (école maternelle Louis Hachette)

Mercredi 11 octobre 2023 : Visioconférence à 9h30

Mercredi 15 novembre 2023 : Mouvement inter. Visioconférence à 9h30

Mercredi 20 mars 2024 : Mouvement intra. Visioconférence à 10h

8 décembre 2010 3 08 /12 /décembre /2010 08:40

Les enseignants ne porteront pas le chapeau

 

C’est avec désolation, mais sans résignation, que les enseignants voient se renforcer la distance entre l’Ecole et les élèves qui en ont le plus besoin.
Les résultats de PISA 2009 confirment que la France se situe dans la moyenne des pays de l’OCDE, tout en montrant des évolutions inquiétantes. En compréhension de l’écrit, les écarts se creusent entre les élèves les plus performants et ceux qui sont en grande difficulté. Ils se creusent également entre les garçons et les filles. Quant à la proportion d’élèves dont la performance est inférieure au niveau 2, elle est passée de 15% en 2000 à 20% en 2009. L’impact du milieu socio-économique est plus important en France que dans la moyenne de l’OCDE.
La politique éducative et budgétaire conduite depuis 2002 et amplifiée depuis 2007 a ignoré les besoins des élèves les plus fragiles. Démantèlement de la sectorisation, asphyxie des RASED, abandon du collège, hausse des effectifs, notre école n’a pas les moyens d’agir efficacement auprès des élèves les plus éloignés de la réussite.
Le SE-Unsa demande une autre politique qui donne aux enseignants les moyens de faire réussir tous les élèves, à commencer par une formation professionnelle solide alors que la masterisation l’a mise à sac. Il demande que la scolarité obligatoire soit effectivement organisée autour de l’objectif de l’acquisition du socle commun par tous les élèves, ce qui signifie refus de la sélection précoce, continuité éducative entre école et collège et développement des moyens au service de l’individualisation au sein de classes hétérogènes. 

Christian CHEVALIER, Secrétaire Général

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3 décembre 2010 5 03 /12 /décembre /2010 12:55

Les points clés pour le SE-UNSA

 

La conférence nationale sur les rythmes scolaires en est à sa phase des débats décentralisés. Chacun d'entre vous peut apporter sa contribution jusqu'à la mi-décembre en se rendant sur le site http://www.rythmes-scolaires.fr

Pour le SE-Unsa la question des rythmes est une question sérieuse. Les enseignants sont toujours aussi attentifs à des évolutions qui permettraient aux élèves de mieux réussir leur scolarité et de trouver davantage d’équilibre. Ils souhaitent aussi que ces évolutions prennent aussi en compte leurs besoins d’amélioration de leurs conditions de travail. Elles ont été considérablement dégradées par la nouvelle définition de leur service et les nouveaux programmes dans le premier degré, par la multiplication des heures supplémentaires et des services partagés dans le second degré.

Pour le SE-UNSA les points clés sont :

-          La question des rythmes est une question importante car elle est un levier pour faire réussir d’avantage d’élèves.

-          C’est une problématique qui concerne les enfants les plus jeunes mais aussi, très sérieusement, les adolescents. La réflexion doit donc porter sur l’école, le collège et le lycée.

-          Il faut adopter une vision globale des différents temps de vie : scolaires, périscolaires, extrascolaires, familiaux.

-          Il faut articuler cadre national et mise en œuvre locale. L’aménagement du temps scolaire relève du Ministère de l’Education Nationale. L’aménagement fonctionnel de celui-ci est une compétence du conseil départemental de l’Education National, du conseil d’école et du conseil d’administration des EPLE. Il faut viser une harmonisation par bassin de vie.

-          La semaine scolaire doit faire l’objet d’une approche quantitative mais aussi qualitative (même nombre d’heures pour tous mais des besoins spécifiques) : 24h à l’école, 27h au collège, 30h au lycée… toutes formes d’aide comprise.

-          La réflexion sur le temps scolaire ne peut pas s’exonérer d’une réflexion sur les contenus d’enseignement. Ils sont trop lourds et souvent synonymes d’empilement.

-          L’année scolaire doit respectée une alternance équilibrée de périodes de travail et de périodes de repos (7/2) et une amplitude de zonage réduit.

 

 

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6 novembre 2010 6 06 /11 /novembre /2010 16:20

A vos marques ... prêts ...

 

La note de service mobilité 2011 est parue au BO du 4 novembre 2010. Les grandes manœuvres débutent avec leur lot d’espoir mais aussi d’angoisse.

Le SE-Unsa propose à ses adhérents un suivi personnalisé de la phase des vœux jusqu’aux résultats en passant par la consolidation des barèmes par les inspections académiques.

La première étape, la saisie des vœux, commencera avec l’ouverture du serveur le 18 novembre et se prépare dès maintenant. Statistiques nationales, calcul de barème, information sur le fonctionnement du logiciel, sont autant d’éléments importants pour bien préparer sa demande.

 Notre publication spéciale « Changer de département » est en cours d’acheminement et disponible dès maintenant en version numérique.

Demandez le suivi SE-Unsa, en indiquant vos noms et coordonnées à 92@se-unsa.org

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8 octobre 2010 5 08 /10 /octobre /2010 09:02

Le pilonnage continue

 

En dépit des conclusions sans appel du rapport de l’IGAEN, le gouvernement s’obstine à supprimer 16 000 emplois dans le budget 2011.

Le principe de parité, systématiquement argumenté par l’enseignement privé pour obtenir des créations d’emplois, est vite abandonné dès lors qu’il s’agit des suppressions. Ainsi l’enseignement public va-t-il supporter 90% des amputations budgétaires, alors même que la démographie scolaire continue à y croitre.

Dans les écoles, les prévisions sont éclairantes. La DEPP indique qu’avec 2400 élèves de moins en 2011, les écoles privées continuent leur dégringolade démographique entamée en 2008 et 2009. Les écoles publiques, quant à elles, vont devoir accueillir 3900 élèves supplémentaires et subiront 3367 suppressions de postes !

Le projet de budget révèle les leviers qui seront actionnés : augmentation de la taille des classes, scolarisation des enfants de deux ans sacrifiée, remplacements limités… La dégradation des conditions d’enseignement s’intensifie.

Dans le second degré, les effectifs constatés à cette rentrée sont très largement supérieurs aux prévisions qui avaient commandé au retrait de moyens. Pour 2011, près de 50 000 élèves supplémentaires sont attendus. L’annonce de 4800 suppressions sonne comme une provocation ! Pis, en désignant particulièrement les collèges comme cible principale de ces retraits, on accroît les difficultés d’un étage du système éducatif actuellement en grande souffrance.

Quant à l’amputation supplémentaire des crédits de fonctionnement, elle pourrait bien voir apparaitre des situations de cessation de paiement dans certains rectorats comme le pointait le dernier rapport de l’inspection générale.

Les 400 millions d’économies réalisées sur le dos de l’Education nationale apparaissent disproportionnées au regard des milliards concédés ici ou là. Alors que d’autres pays, comme l’Allemagne ou les Etats-Unis, préservent et abondent les budgets alloués à l’Education, la vision uniquement gestionnaire du service public ne prépare en rien la sortie de crise. Le SE-Unsa condamne cette logique qui hypothèque l’avenir de notre pays.

Paris, le 6 octobre 2010

Christian CHEVALIER, Secrétaire Général

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5 octobre 2010 2 05 /10 /octobre /2010 19:28

Le programme d'octobre

 

Le SE-UNSA 92 organise deux réunions d’information syndicale au mois d’octobre :

- le 06/10 au Plessis-Robinson (école élémentaire Anatole France)

- le 20/10 à Boulogne (Maison des Syndicats)

Téléchargez l’invitation avec tous les renseignements nécessaires

 

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29 septembre 2010 3 29 /09 /septembre /2010 20:48

Le SE-Unsa dénonce le rapport à charge de l'IG contre les enseignants

 

La note de synthèse de l’Inspection générale sur la mise en œuvre de la réforme de l’école primaire aura au mieux déçu, au pire découragé les enseignants du premier degré. Dans une période où ils ont particulièrement besoin d’aide, d’appui et de reconnaissance, l’IG enfonce le clou de la défiance, accablant un peu plus une profession déjà très bousculée.

Pourtant si l’École tient encore debout, fonctionne tant bien que mal malgré les coups qui lui sont portés depuis quatre ans, c’est bien grâce à la conscience professionnelle des enseignants. Ils ont le souci permanent de la réussite, et du bien être de leurs élèves. Dans une société touchée par la crise, souvent déstructurée, leur rôle s’avère de plus en plus complexe. L’Inspection générale ignore ces questions et dresse un rapport à charge.

Pour le SE-Unsa, ni les nouveaux programmes, ni les évaluations n’ont apporté de réponses efficaces aux réelles difficultés que rencontre l’école primaire. Ils ne garantissent pas les acquis nécessaires à une poursuite d’études profitable au collège. Dans le même temps, le « noyau dur » de la grande difficulté scolaire s’enkyste.

Les enseignants connaissent la complexité des processus d’apprentissage. Ils savent qu’on ne peut réduire cette question à un « recentrage sur les fondamentaux », imposé par des évaluations qui ont pour seul objet le contrôle à distance de leur activité professionnelle. Ils attendent un accompagnement didactique et pédagogique, un véritable conseil professionnel qu’ils chercheront en vain dans ce réquisitoire superficiel.

Ils demandent aussi des conditions d’exercice de leur métier permettant de conduire tous leurs élèves sur le chemin de la réussite. Pour le SE-Unsa, si le projet de budget 2011 reste en l’état, il ne prend pas cette direction : 8000 emplois doivent être supprimés alors que 4000 élèves supplémentaires sont attendus.

Lire l’analyse détaillée du rapport

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24 septembre 2010 5 24 /09 /septembre /2010 11:52

Le Ministère de l'Education Nationale doit respecter les arrêts du Conseil d'Etat

 

Le 19 juillet 2010, le Conseil d’Etat a rendu 2 arrêts dans lesquels il remet en cause certaines dispositions du fichier Base-Elève. D'une part, il a exigé que la durée de conservation des données actuellement de 35 ans soit réduite à 15 ans. D’autre part, la nature de la CLIS ne doit plus être spécifiée. Le droit pour chacun de s'opposer au traitement de données personnelles pour des raisons légitimes est également réouvert, puisque les dispositions de l'arrêté du 20 octobre 2008 qui interdisent l'exercice de ce droit d'opposition pour motifs légitimes sont annulées. Le Conseil d’Etat a donné 3 mois au Ministère de l'Education nationale pour se conformer aux arrêts rendus.

Par ces décisions, le Conseil d’Etat met en lumière la légèreté avec laquelle le Ministère de l’Education Nationale a agi, en ne respectant pas plusieurs articles de la loi informatique et libertés.

La FCPE, la LDH, le SE-UNSA, le SGEN-CFDT et le SNUIPP exigent du ministère qu’il mette sans tarder le fichier «Base-élèves» en conformité avec les arrêts rendus par le Conseil d’Etat.

Lors de cette rentrée scolaire, nos organisations continuent par ailleurs de demander:

- la réintégration des directeurs sanctionnés dans leur emploi
- le renforcement des moyens alloués à la CNIL pour lui permettre d’exercer sa mission dans les meilleures conditions

- la mise en place d'un observatoire indépendant regroupant des représentants de la communauté éducative. Cet organisme exercerait des missions de veille et d'alerte, auprès de la CNIL, des divers fichiers et applications qui ont cours dans l'Education nationale.

 

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5 juillet 2010 1 05 /07 /juillet /2010 18:05

Les 8 syndicats quittent la séance !

 

Deuxième séance des discussions salariales : en ouverture, le ministre a confirmé l’application de l’augmentation de 0,5% du point d’indice au 1er juillet 2010. Mais il a indiqué qu’en l’état actuel de la situation économique, le point d’indice ne ferait pas l’objet d’augmentation en 2011.
Il pourrait en être de même en 2012 et 2013, suivant les évolutions de la situation économique et financière.
Un nouveau rendez-vous sera donc programmé en 2011 à ce sujet.
 
Le ministre n’apportant aucune réponse satisfaisante aux demandes de l’ensemble les organisations syndicales, exprimées le 25 juin dernier, toutes les fédérations de fonctionnaires ont unanimement exprimé leur mécontentement en quittant la séance.
 
Pour l’UNSA cette situation est inacceptable, après l’annonce d’une baisse des salaires programmée sur 10 ans (hausse du taux des cotisations retraites), c’est un deuxième coup porté à nos salaires !
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31 mai 2010 1 31 /05 /mai /2010 13:34

Planification méthodique des destructions massives d’emplois

 

Alors que le budget est en préparation, 13 fiches ministérielles internes destinées aux responsables académiques viennent d’être rendues publiques par la presse. Ce vade-mecum détaille cyniquement toutes les pistes à explorer pour supprimer 16000 emplois dans le budget 2011 de l’Éducation nationale.

Les rédacteurs ne font pas de quartier. Rien n’échappe à cette chasse budgétaire qui explore les moindres recoins du système éducatif sans jamais s’interroger sur les finalités de l’école, sans que jamais les questions pédagogiques de fond soient évoquées. Par contre, on y lit, avec force détails, les procédures juridiques à maîtriser, les écueils politiques à éviter ou encore les outils méthodologiques à utiliser.

Dans le premier degré, la recherche d’économies conduit à abandonner le dispositif de remplacements actuel au profit de vacataires. Les Réseaux d’Aide (RASED) restent une cible privilégiée. Persistant à confondre les différents dispositifs, le ministère préconise la disparition des psychologues scolaires et des maîtres spécialisés dans l’aide pédagogique. La réduction du taux de scolarisation des enfants de deux ans, quant à elle, est toujours considérée comme un gisement de suppression d’emplois. Avec aujourd’hui 15% d’enfants scolarisés, les objectifs de la loi Fillon ne seront donc pas tenus. Quant à la formation continue, visiblement trop coûteuse, elle devra trouver sa place hors temps scolaire.

Dans le second degré, le collège, le lycée et le lycée professionnel sont dans le collimateur. Les analystes  zélés du ministère envisagent une augmentation générale des effectifs par classe malgré les recommandations pédagogiques d’individualisation de l’enseignement… Le collège, déjà en souffrance, pourrait voir ses classes passer de 24 à 30 élèves en moyenne! Quant à la réforme du lycée, si elle a passé le cap du budget 2010, elle pourrait achopper sur celui de 2011.

Dans cette recherche de rendement à tout crin, les petites structures sont particulièrement visées : pas de salut pour les petites écoles ou les collèges de moindre taille. L’aménagement du territoire et l’École de proximité ne sont plus à l’ordre du jour.

Pour le SE-UNSA, le dogme du non remplacement d’un fonctionnaire sur deux montre là toute son absurdité. La recherche d’économies budgétaires broie désormais toute ambition éducative pour notre pays.  Alors que la crise imposerait un investissement éducatif hors du commun, c’est exactement le choix inverse qui est fait.

 

 

Paris, le 31 mai 2010

Christian Chevalier, Secrétaire Général

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29 mai 2010 6 29 /05 /mai /2010 09:19

Encore un effet d'annonce ...

 

L’annonce soudaine par Luc Chatel de l’expérimentation d’une nouvelle organisation de la journée intervient alors que le ministre doit préciser d’ici quelques jours les contours de la conférence sur les rythmes scolaires. Cette annonce, qui tient plus du coup médiatique que d’une réflexion éducative approfondie, constitue un sévère accroc à la crédibilité même de cette future conférence.

L’organisation préconisée (sur le modèle du lycée de Meaux, inspiré du modèle allemand, déjà daté et largement remis en cause outre-Rhin) ne répond pas à la question des rythmes scolaires. En quoi une journée aussi chargée en heures de cours que la journée actuelle, sans pause méridienne, à laquelle on ajoute deux heures d’activités sportives représente-t-elle un progrès en termes de rythmes ?

Pour le SE-UNSA, cette expérience n’est tout simplement pas généralisable, au vu des équipements sportifs existants et de la disponibilité des enseignants d’EPS. C’est aussi l’avenir de ces enseignants qui pourrait être mis en cause si le « sport » encadré par des animateurs sportifs se substituait à cette discipline.

Quant à présenter le sport comme le remède à la violence scolaire et à l’absentéisme, cela traduit une approche pour le moins simpliste de ces phénomènes complexes.

Le SE-UNSA continue à affirmer que l’EPS a une place fondamentale dans la formation des élèves. Elle contribue de manière irremplaçable à « former des citoyens cultivés, lucides, autonomes, physiquement et socialement éduqués »*.

* Introduction des programmes de collège d’EPS

Paris, le 26 mai 2010

Christian CHEVALIER, Secrétaire Général

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