Notre numéro spécial direction : arguments.
Calendrier des réunions paritaires
Jeudi 7 septembre 2023 : CSA SD. Mesures d'ajustement de carte scolaire
Jeudi 9 novembre 2023 : CSA SD. Bilan des ressources 1er degré et AESH
Vendredi 26 janvier 2024 : CSA SD. Mesures de carte scolaire rentrée 2024
Mercredi 27 septembre 2023 : Nanterre à 9h30 (école élémentaire Jacques Decour B)
Mercredi 4 octobre 2023 : Le Plessis-Robinson à 9h30 (école maternelle Louis Hachette)
Mercredi 11 octobre 2023 : Visioconférence à 9h30
Mercredi 15 novembre 2023 : Mouvement inter. Visioconférence à 9h30
Mercredi 20 mars 2024 : Mouvement intra. Visioconférence à 10h
LE SE-UNSA SIGNERA LE PROTOCOLE D'ACCORD SUR LA DIRECTION D'ECOLE
Le Conseil National du SE-UNSA a décidé que le syndicat signerait avec le ministère de l’Education nationale le protocole d’accord sur la direction d’école. Cette décision fait suite à des débats nourris et à une consultation individuelle ouverte à la profession sur internet.
Après dix ans de blocage sur ce dossier, il aura fallu six ans d’une grève administrative, déclenchée en janvier 2000 par le SE-UNSA, pour obtenir ce compromis, fruit d’une difficile négociation. Il permettra d’apporter enfin du nouveau pour les directeurs d’école dès la rentrée 2006 :
- obtention d’une journée hebdomadaire de décharge pour les écoles de quatre classes (coût : 1641 emplois) ;
- augmentation de 20 % de l’indemnité de tous les directeurs (coût : un peu plus de 10 millions d’euros) ;
- élaboration d’un vade-mecum juridique destiné à faciliter l’exercice des missions et engagement d’un travail pour clarifier et simplifier les procédures administratives ;
- reconnaissance par le ministère, pour la première fois, du principe d’une aide au travail administratif des directeurs, même si les 50 000 « emplois vie scolaire » précaires qu’il implantera pour cela ne sont pas les postes de secrétariat voulus par le SE-UNSA.
Ce protocole d’accord ne satisfait pas toutes les revendications. Il ne règlera pas toutes les questions posées sur la direction et le fonctionnement de l’école primaire, mais il permettra d’engranger des avancées concrètes. Le SE-UNSA a donc décidé de suspendre la grève administrative, qui s’essoufflait au bout de six longues années.
Pour autant, le SE-UNSA ne considère pas ce dossier comme clos. Face à ses interlocuteurs ministériels actuels et à venir, il s’appuiera sur le comité national de suivi du protocole, notamment chargé de « formuler des propositions d’amélioration ». Des propositions, le SE-UNSA n’en manque pas, à commencer par ses revendications encore insatisfaites. Sa signature est donc l’engagement d’une nouvelle phase de son combat.
Paris, le 2 Mai 2006
Places au concours interne 2006 :
Cette année ce sont 36 places qui sont offertes au concours interne pour les Hauts-de-Seine. L'an dernier, il y en avait 55 (61 en 2004).
Selon les informations recueillies auprès du ministère, il y a eu un rééquilibrage au profit de la liste d'aptitude car l'an passé, toutes les places au concours interne n'ont pas été pourvues (150 emplois ont été perdus).
Au vu des inscriptions déjà effectuées, il y aurait encore moins de candidats au concours interne PE 2006.
Pour notre département, il y a cette année 52 inscrits, contre un peu plus de 80 l'an dernier. C'est ce qui explique le choix de renforcer la liste d'aptitude pour 2006 :
17 661 possibilités (17 506 l'an passé).
Rappelons qu'en 2005, il y a eu 260 candidats par liste d'aptitude pour...260 places.
Ce protocole concours interne sera reconduit pour la rentrée 2007.
LE SE-UNSA, LE SGEN-CFDT ET LE SNUIPP-FSU
APPELLENT LES ENSEIGNANTS
A S’EN TENIR AUX PROGRAMMES DE 2002
Le SE-UNSA, le SGEN-CFDT et le SNUIPP appellent les enseignants à s’en tenir exclusivement, dans l’intérêt des élèves, aux programmes du primaire de 2002. Qu’il s’agisse du choix de la méthode d’apprentissage de la lecture, de la démarche ou des activités conseillées, ces programmes font aujourd’hui autorité.
Lecture : le b.a-ba de la démagogie
e ministre de l’Education nationale vient de faire connaître sa circulaire sur l’apprentissage de la lecture. Le SE-UNSA condamne cette démarche qu’il juge totalement contre productive sur le plan pédagogique.
Cette nouvelle circulaire a été prise sans concertation avec les représentants des enseignants et sans évaluation préalable du travail effectué dans les classes. Censée apporter des clarifications, elle va au contraire jeter le trouble dans les écoles. En effet, ces instructions peuvent apparaître contradictoires avec les programmes du primaire de 2002, qui par ailleurs ne sont pas désavoués par le ministre.
Cette circulaire renforce la priorité déjà donnée au déchiffrage dans l’apprentissage de la lecture mais en insistant sur la seule phase syllabique. Or, le meilleur dispositif que préconisent les programmes de 2002 est celui qui combine de manière rigoureuse l’enseignement du code et de la compréhension, ce que font la plupart des manuels utilisés dans les écoles.
D’autre part, ce texte omet la nécessaire complémentarité entre exercices de lecture et exercices d’écriture. Il laisse totalement de côté l’importance de la démarche et des activités choisies par le maître.
Il contredit le principe de continuité des apprentissages tout au long du cycle 2 qui commence en grande section de maternelle et se termine en fin de CE1 en considérant qu’à la fin du CP « tous les élèves doivent avoir acquis les automatismes qui permettent la lecture et le plaisir de lire ».
Enfin, l’injonction faite aux formateurs IUFM fait fi du travail de recherche effectué dans ce domaine depuis des années.
Le SE-UNSA rappelle au ministre que ce n’est pas d’une nouvelle circulaire dont les enseignants ont besoin mais d’une réelle formation et d’un accompagnement renforcé. Ce sujet complexe mérite mieux qu’un traitement caricatural et démagogique.
Paris, le 5 Janvier 2006
Luc BERILLE