Si vous pensez que votre école est menacée d'une fermeture de classe ou, au contraire, si vous demandez une ouverture au regard de vos effectifs, confiez-nous votre dossier en téléchargeant le document de suivi et en nous le renvoyant à la section.
SE-UNSA 92
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Calendrier des réunions paritaires
Vendredi 20 novembre : CDEN. Bilan de la rentrée 2020
Rendez-vous en septembre
Une intersyndicale (les fédérations de l'Education et leurs syndicats, la FCPE, l'UNL et la CNT) s’est tenue cette semaine. L'ensemble des organisations présentes a constaté une mobilisation plus faible le 24 mai dans toutes les régions. Toutes les organisations estiment que les sujets de conflit perdurent, que le gouvernement persiste à ne pas les prendre en compte. Les organisations se sont mises d'accord sur les points suivants :
- les actions conduites dans le cadre unitaire de l'interfédérale élargie ont été suivies avec succès.
- la surdité du gouvernement face à la mobilisation est inacceptable.
- les sujets de conflit perdurent et vont s'aggraver à la rentrée avec notamment les annonces budgétaires de 2009,
- le mois de juin n'est pas propice à de nouvelles actions, notamment en raison de la période des examens.
En conséquence, elles se donnent rendez-vous au cours de la semaine qui précèdera la rentrée scolaire pour décider de nouvelles actions.
Les non-dits du président
Pour le SE-UNSA, le discours du président de la République, long plaidoyer défendant sa politique, vaut sans doute plus par ses non-dits que par ses dits.
Non-dit, assourdissant, sur les objectifs d’économies budgétaires omniprésents pourtant dans le travail réel du gouvernement. Les hypothèses de préparation du budget 2009 de l’Education nationale, préfigurant les budgets 2010 et 2011, sont de 20 000 suppressions d’emplois : M. Sarkozy n’en a rien dit. C’est pourtant à cette aune que chaque décision éducative est mesurée quotidiennement au ministère de l’Education nationale.
Du côté des dits, des horaires allégés au lycée pour plus d’autonomie des élèves, plus de travail individualisé, une meilleure préparation aux études supérieures.
Ces objectifs ne peuvent qu’être partagés par le SE-UNSA. Une telle évolution requiert évidemment un renforcement des compétences pédagogiques des enseignants. Or, dans le même discours, le Président de la République annonce un nouveau mode de formation et de recrutement des enseignants qui implique un recul de la professionnalisation. Le schéma universitaire retenu et la disparition programmée des IUFM éloigneront davantage encore les futurs enseignants de la réalité des besoins de leurs élèves.
Devant cette contradiction majeure, « l’autonomie des élèves » est-elle un véritable objectif ou un habillage habile d’une recherche d’économies ?
Pour le SE-UNSA, le gouvernement doit répondre à cette question. Le dialogue social, en matière éducative aussi, ne peut reposer sur le non-dit.
Luc Bérille, Secrétaire Général du SE-UNSA
Signez la lettre en ligne
Devant la sourde oreille du président suite aux actions du 15 et 22 mai, il faut réagir. Après les déclarations sur un projet de loi sur le service minimum, l'intersyndicale SE-UNSA, Sgen-CFDT et SNUIPP a écrit au Président Sarkozy pour lui demander de renoncer au projet de loi.
Signez et faites signer la lettre ouverte en ligne.
Un projet inquiétant et destructeur
Sur commande présidentielle, le gouvernement s’apprête à modifier en profondeur le recrutement et la formation des enseignants.
Pour le SE-UNSA, ces conséquences seraient particulièrement graves:
- Suppression de 24.000 postes de fonctionnaires stagiaires : cette économie budgétaire résume la préoccupation numéro 1 du gouvernement. Pour cela, en plaçant le concours après la formation, il supprimera le salaire versé jusqu’à présent aux élèves professeurs. Quant à la revalorisation annoncée avec le niveau master, elle coûtera d’autant moins qu’elle laisse de coté les 800.000 enseignants qui font vivre aujourd’hui l’Ecole au quotidien.
- Liquidation de la formation professionnelle : ce n’est pas par un cursus de master disciplinaire que l’on préparera les futurs enseignants à leur métier. Et cela d’autant que le statut d’étudiant interdira tout stage en responsabilité de classe durant le parcours de master.
- Renoncement à la mixité sociale dans le recrutement des enseignants : l’exigence du master, combinée à la fin de la rémunération des stagiaires, écartera encore plus les étudiants d’origine modeste.
- Mise en danger des capacités de recrutement : alors qu’il faudra attirer un grand nombre d’étudiants vers le métier de professeur, l’exigence du master réduira les viviers de recrutement.
Pour le SE-UNSA, ce projet ne propose qu’une formation des enseignants in vitro, déconnectée des réalités sociales et de la diversité des situations scolaires. Cela constituerait une régression dramatique en réussissant le tour de force d’amoindrir la professionnalisation de la formation des maîtres, alors même que toutes les études, toutes les évaluations de l’Ecole militent en sens inverse.
Ce projet, s’il devait aller à son terme, affaiblirait et viderait les IUFM de leur substance. En abandonnant à des universités autonomes ses prérogatives sur le contenu et les modalités de la formation initiale des enseignants, le ministère de l’Education nationale serait ravalé à un rôle de simple agent recruteur.
Il n’est pas trop tard pour éviter le pire. Le SE-UNSA réclame l’ouverture de réelles discussions, mettant au cœur de la réflexion la réussite des élèves et la nécessité d’y préparer professionnellement les enseignants.
Luc Bérille, Secrétaire Général du SE-UNSA
Manifestation samedi 24 mai
Après la journée de grève très suivie du 15 mai, la mobilisation continue. Les syndicats de l'Education Nationale, les parents d'élèves, les lycéens, les associations complémentaires lancent un nouvel appel à la mobilisation "pour une politique éducative ambitieuse" et vous invitent à une grande manifestation samedi 24 mai à 14 h30 au RER Luxembourg.