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SE-UNSA 92

8 bis rue Berthelot

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Instances

Calendrier des réunions paritaires

Jeudi 5 septembre 2024 : CSA SD. Mesures d'ajustement de carte scolaire

Réunions d'information syndicale

Mercredi 2 octobre 2024 : Suresnes à 10h (8 bis rue Berthelot)

Mercredi 9 octobre 2024 : Le Plessis-Robinson à 10h (école maternelle Louis Hachette)

Mercredi 13 novembre 2024 : Mouvement inter. Visioconférence à 10h

30 septembre 2021 4 30 /09 /septembre /2021 21:28

Une impulsion à traduire concrètement

 

L’Assemblée nationale a adopté en seconde lecture la proposition de loi Rilhac* créant la fonction de directeur·rice d’école le 29 septembre 2021. Elle doit encore repasser par le Sénat. Pour le SE-Unsa, ce texte est globalement positif même s’il en reste à la reconnaissance d’une autorité fonctionnelle et de moyens pour assurer les responsabilités liées à la direction d’école. En effet, les améliorations concrètes relèveront de décrets qui resteront à discuter dans le cadre du dialogue social avec le ministère.
 
 
Les points positifs 
 
- La notion de chargés d’école tend à reconnaître la place de ces collègues qui sont de fait des directeurs. Cela fait suite à l’action du SE-Unsa sur les chargés d’école, explicitée dans cet article : enseignants.se-unsa.org/Charge-es-d-ecole-des-directeur-rices-a-part-entiere
 
- Le directeur dispose d’une autorité fonctionnelle ; le directeur n’est pas un supérieur hiérarchique.
 
- L’avancement est prononcé de façon accélérée pour les directrices et directeurs au sein du corps des instituteurs ou du corps des professeurs des écoles.
 
- Les instituteur·rices peuvent continuer à prétendre à la fonction de directeur·rice d’école.
 
- Les actions de formation proposées par les directrices et directeurs pourront réellement répondre aux besoins des équipes puisqu’elles n’ont pas à prendre en compte les orientations de la politique nationale.
 
- Le directeur est reconnu comme pilote pédagogique de l’équipe.
 
- Tous les directeurs sont désormais déchargés des heures d’activités pédagogiques complémentaires (ce qui n’était pas le cas pour les directeurs des écoles de 1 à 4 classes), mais ils peuvent participer aux APC sur la base du volontariat.
 
- L’importance d’une offre de formation initiale et continue adaptée et régulière est soulignée.
 
- Le fait que le directeur doive disposer des outils numériques nécessaires à sa fonction est inscrit dans la loi.
 
- L’aide administrative et matérielle est mentionnée dans la loi (mais elle n’est pas obligatoire).
 
- Un ou plusieurs référents direction d’école sont créés dans chaque DSDEN. Il s’agit bien d’un pair parmi les pairs qui est là pour épauler et aider la professionnalité de ses collègues.
 
- L’élection des représentants des parents d’élèves au conseil d’école peut se faire par voie électronique, sur décision du directeur après consultation du conseil d’école.
 
- Les directeurs n’ont plus à assumer seuls la responsabilité du PPMS qui est établi et validé conjointement par l’autorité académique, la commune et les personnels compétents en matière de sûreté. Le directeur donne son avis et peut faire des suggestions.
 
 
Les points négatifs 
 
- La formulation rappelant que les emplois de direction pouvaient être attribués à des faisant fonction a été supprimée. Il faudra s’assurer que ces collègues ne sont pas bloqués pour l’accès à ces emplois. Leur formation n’est de fait plus prévue.
 
- L’administration n’a plus à rendre des comptes de l’utilisation des décharges lors d’une réunion du CDEN avant le 30 juin de chaque année, ce qui aurait pourtant été de nature à faciliter la mise en place effective de celles-ci.
 
- Il n’est plus fait mention des missions d’enseignement sans responsabilité de classe quand la décharge n’est pas complète (un mandat du SE-Unsa pour compléter, le cas échéant, la décharge d’enseignement réglementaire par un fonctionnement type plus de maîtres que de classes).
 
- La formation continue des directeurs doit avoir lieu régulièrement tout au long de leur carrière, et non plus obligatoirement tous les cinq ans, ce qui laisse craindre qu’elle ne se fasse pas aussi souvent que ce qui était prévu dans la précédente version du texte.
 
- Enfin, le questionnement sur le statut de l’école est toujours absent du texte.
 
 
L’avis du SE-Unsa 
 
La proposition de loi Rilhac créant la fonction de directrice ou de directeur d’école a le mérite de mieux reconnaître cette mission et de vouloir donner les moyens de l’exercer. Elle permet certaines avancées qui pourront faciliter le quotidien des directrices et directeurs : PPMS, élections des représentants des parents d’élèves, référents direction, formation, avancement accéléré… Elle reconnaît le directeur comme pilote pédagogique d’une équipe et ne fait pas de lui un supérieur hiérarchique. 
 
La proposition de Loi Rilhac donne une impulsion positive pour obtenir les moyens d’assurer la fonction de directrice ou directeur au bénéfice de toute l‘école. Néanmoins, c’est dans les textes réglementaires à suivre et le budget que cette volonté peut se traduire concrètement. Le SE-Unsa continuera d’agir pour que l’impulsion politique de cette loi soit bien suivie d’effets sans être déformée. 
 
Pour le SE-Unsa, les directrices et directeurs ne peuvent pas rester coincés entre les marteaux que peuvent être l’IEN, la mairie, les familles ou encore l’équipe pédagogique, et l’enclume des responsabilités. Les directrices et directeurs attendent que leurs attributions soient mieux affirmées et d’avoir les moyens de les exercer. Ils ont besoin de temps et d’un secrétariat pour le faire.
 
Etape après étape, le SE-Unsa continue d’agir. Il est inenvisageable de rester sur un statu quo. Les attentes d’évolution des directrices et directeurs d’école sont légitimes et ne doivent pas être déçues.
 
> > Retrouvez nos propositions pour la direction d’école : enseignants.se-unsa.org/Direction-d-ecole-les-revendications-du-SE-Unsa-pour-2022 
 
 
* La proposition de loi Rilhac créant la fonction de directrice ou de directeur d’école avait été votée par l’Assemblée nationale le 24 juin 2020, puis modifiée et adoptée au Sénat le 10 mars 2021. Elle a été étudiée en seconde lecture par l’Assemblée nationale le 29 septembre 2021. Elle sera étudiée en seconde lecture par le Sénat le 20 octobre 2021.
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Publié par Syndicat des Enseignants-Unsa 92 - dans Direction d'école
28 septembre 2021 2 28 /09 /septembre /2021 21:28

Le gouvernement passe à côté

 

Mercredi 22 septembre, le gouvernement a présenté le projet de budget qui sera débattu par le parlement. Le projet de budget 2022 pour l’Éducation nationale reste le premier budget de l’État.
Pourtant, il passe à côtés des défis de notre système éducatif. Quoi qu’en dise le gouvernement, l’Éducation n’est pas encore la priorité nationale.
 
Une augmentation en trompe l’œil
 
En 2022, l’enseignement scolaire bénéficiera d’une hausse de près de 1,7 Md d’euros, incluant une enveloppe de 700 M d’euros de mesures salariales pour les personnels. L’Éducation nationale, demeure le premier budget de l’État avec 56.5 Mds d’euros. Pourtant si le budget augmente en valeur absolue la part de la dépense intérieure d’éducation a régressé : elle représentait 7 % du PIB en 1995, elle est retombée à 6,6 % en 2019.
 
 
Des mesures salariales limitées
 
Des mesures de ce budget sont positives (augmentations de la prime d’attractivité, nouvelle grille de rémunération pour les AESH, financement de 15 € pour la complémentaire santé). Ce sont des avancées réelles mais modestes. Faute de loi de programmation, elles ne sont qu’un début de réponse, très partiel, à la question salariale à l’Éducation nationale.
 
 
Stabilité des emplois dans le 1er degré
 
Le gouvernement s’appuie sur la diminution prévue de 81 000 élèves pour poursuivre le dédoublement des grandes sections sans créer aucun emploi.
Pourtant, il est nécessaire poursuivre le plan d’amélioration des décharges de direction, de créer des dizaines de postes d’Ulis, d’augmenter les postes de remplaçants, d’enseignants référents et d’enseignants spécialisés en Rased, de conseillers pédagogiques. Il faudrait aussi donner les moyens de fonctionner aux Pial avec du temps dévolu à la coordination.
 
 
2d degré : plus d’élèves moins d’enseignants
 
Un nouvelle fois, alors que le second degré accueillera l’an prochain près de 25 000 élèves supplémentaires, le ministère fait le choix de supprimer 350 postes d’enseignants. Le ministère ignore la réalité de classes surchargées, de conditions d’enseignement dégradées pour les élèves et les enseignants avec la multiplication des heures supplémentaires et des services partagés sur 2 ou 3 établissements.
Alors oui la création de postes de CPE (300 postes) était nécessaire et le SE-Unsa l’avait demandé en lançant une opération Je veux un CPE dans mon établissement. Celle d’assistants sociaux et d’infirmiers l’est tout autant. Pourtant, financer ces créations en diminuant encore le nombre d’enseignants dans les collèges et lycées, c’est encore dégrader d’un côté ce qui est rafistolé de l’autre.
 
 
L’avis du SE-Unsa
 
Pour le SE-Unsa, le projet de budget 2022 passe à côté des défis que le système éducatif doit relever : redonner de la valeur au métier, mettre en œuvre un système respectueux des personnels et des élèves, faire de notre système scolaire une institution qui cesse de creuser les inégalités. Le SE-Unsa fera connaître son analyse lors des auditions en amont du débat parlementaire.
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Publié par Syndicat des Enseignants-Unsa 92
27 septembre 2021 1 27 /09 /septembre /2021 20:43

Les changements apportés au texte

 

Avant son examen en seconde lecture au Palais Bourbon prévu les 29 et 30 septembre 2021, la proposition de loi Rilhac* a été étudiée et votée par la Commission des affaires culturelles et de l’éducation de l’Assemblée nationale le 22 septembre. Quels changements ont été apportés au texte ?
 
 
Les changements positifs 
 
- Un amendement tend à reconnaître la place des chargés d’école qui sont de fait directeurs en ajoutant la notion de « chargé d’école » après celle de « directeur » à l’article 1.
Cela fait suite à l’action du SE-Unsa sur les chargés d’école, explicitée dans cet article : enseignants.se-unsa.org/Charge-es-d-ecole-des-directeur-rices-a-part-entiere.
 
- La formation certifiante qui aurait pu restreindre l’accès à ces postes de direction et se rajouter à la liste d’aptitude est supprimée du texte.
 
- Les actions de formation proposées par les directrices et directeurs pourront réellement répondre aux besoins des équipes puisqu’elles n’ont plus à prendre en compte les orientations de la politique nationale.
 
- La possibilité pour les communes de mettre des moyens à disposition est à nouveau mentionnée.
 
 
Les changements négatifs 
 
- La formulation rappelant que les emplois de direction pouvaient être attribués à des faisant fonction disparaît. En toute logique, la formation pour les faisant fonction disparaît également. Il faudra s’assurer que ces collègues ne sont pas bloqués pour l’accès à ces emplois.
 
- L’administration n’a plus à rendre des comptes de l’utilisation des décharges lors d’une réunion du CDEN avant le 30 juin de chaque année, ce qui aurait pourtant été de nature à faciliter la mise en place effective de celles-ci.
 
- Il n’est plus fait mention des missions d’enseignement sans responsabilité de classe quand la décharge n’est pas complète (un des mandats du SE-Unsa).
 
- Bien que les missions de formation ou de coordination confiées aux directrices et directeurs fassent toujours l’objet d’un dialogue avec l’inspection académique, ce dialogue n’a plus lieu tous les deux ans, ce qui peut remettre en cause des projets à moyen terme.
 
- La formation continue des directeurs doit avoir lieu « régulièrement » tout au long de leur carrière, et non plus obligatoirement tous les cinq ans, ce qui laisse craindre qu’elle ne se fasse pas aussi souvent que ce qui était prévu dans la précédente version du texte.
 
 
Les principales avancées n’ayant pas été modifiées
 
- Avancement accéléré pour les directrices et directeurs
- APC pour les directeurs de 1 à 4 classes uniquement sur volontariat
- Création d’un ou plusieurs référent(s) direction d’école dans chaque DSDEN
- Vote électronique possible pour les élections des représentants des parents d’élèves
- Attribution à titre principal de l’élaboration des PPMS aux autorités académiques.
 
 
L’avis du SE-Unsa 
 
L’action du SE-Unsa concernant les chargés d’école a commencé à porter ses fruits, permettant de reconnaître dans la loi leur travail. Il faut aller encore plus loin pour que leur reconnaissance soit totale car ils sont de fait des directrices et directeurs d’école à part entière.
 
Malheureusement plusieurs avancées qui étaient présentes dans le texte après son passage au Sénat ont été supprimées. Il est nécessaire que l’examen à l’Assemblée nationale de la proposition de loi Rilhac les réintègre afin de répondre aux besoins des directrices et directeurs. 
 
Pour le SE-Unsa, le projet de loi créant la fonction de directrice et de directeur d’école doit être un engagement des élus de la Nation à améliorer la situation de la direction d’école. Il ne peut pas et ne doit pas être seulement un symbole. Le SE-Unsa continue de porter ses propositions d’amélioration pour la direction et le fonctionnement de l’école : les attentes légitimes d’évolution ne doivent pas être déçues.
 
 
 
* La proposition de loi Rilhac créant la fonction de directrice et de directeur d’école avait été votée par l’Assemblée nationale le 24 juin 2020, puis modifiée et adoptée au Sénat le 10 mars 2021. Après l’examen par la Commission des affaires culturelles et de l’éducation le 22 septembre, elle sera étudiée en seconde lecture par l’Assemblée nationale les 29 et 30 septembre.
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Publié par Syndicat des Enseignants-Unsa 92 - dans Direction d'école
23 septembre 2021 4 23 /09 /septembre /2021 09:54

Nouvel examen de la proposition de loi Rilhac à l'Assemblée nationale

 

Présentée en seconde lecture à l’Assemblée nationale*, la proposition de loi Rilhac peut être de nature à faciliter l’exercice de certaines missions. Toutefois, ce texte a suscité de très fortes attentes chez les directrices et les directeurs ; certaines absences ou imprécisions ne permettent pas, à ce stade, de répondre à la hauteur de ces attentes. Le SE-Unsa fait le point sur le texte avant son examen au Palais Bourbon.
 
 
Les principaux éléments satisfaisants 
 
  • une décharge complète d’APC pour les directeurs des écoles de 1 à 4 classes ;
     
  • quand la décharge n’est pas complète, la possibilité d’avoir des missions d’enseignement dans son école et ce sans responsabilité de classe ;
     
  • la création d’un ou plusieurs référents direction d’école dans chaque DSDEN ; ces référents sont des pairs qui sont là pour épauler et aider les directeurs ;
     
  • la possibilité de réaliser les élections des représentants des parents d’élèves par voie électronique dans toutes les écoles ;
     
  • le partage de la responsabilité du PPMS qui ne sera donc plus assumée uniquement par les directeurs d’école ;
     
  • l’apparition dans la loi de l’aide administrative et matérielle qui, jusqu’à présent, n’était pas mentionnée dans un texte officiel ;
     
  • une offre de formation dédiée aux directeurs proposée tout au long de leur carrière ;
     
  • l’accès à une formation, pour les faisant fonction, trop souvent exclus jusqu’alors ;
     
  • l’avancement accéléré des directeurs ;
     
  • l’apparition de la notion d’autorité fonctionnelle des directeurs d’école reconnaît un rôle de pilote d’équipe, sans dimension hiérarchique envers les enseignants. L’autorité hiérarchique, c’est-à-dire l’autorité qui a le pouvoir de nomination, sanction, évaluation, reste donc de la compétence des Dasen et IEN.
    L’autorité fonctionnelle, elle, existe déjà conformément au décret de 1989 sur les directeurs et concerne le fonctionnement de l’école : par exemple, le directeur arrête les services de surveillance, la répartition des élèves et des moyens d’enseignement, fixe les modalités d’utilisation des locaux scolaires, etc.
 
Les éléments négatifs ou non précisés
 
  • Si le texte adopté par le Sénat ne mentionne pas explicitement la notion d’emploi fonctionnel, toutefois, de par son titre, la proposition de loi ne l’exclut pas en créant la fonction de directrice ou de directeur d’école qui disposerait d’un emploi. Il s’agit là d’un point qui devra être explicité.
    Le SE-Unsa n’est pas demandeur d’un emploi fonctionnel tel qu’il existe actuellement dans la Fonction publique, notamment en raison des contraintes de mobilité obligatoire.
  • Les seuils de décharge ne sont pas précisés.
    Pour le SE-Unsa, si ces seuils n’ont pas à être inscrits dans la loi, l’absence de visibilité sur une augmentation des décharges n’est pas de nature à rassurer sur l’amélioration des conditions d’exercice.

     
  • Le rapport évaluant l’impact du développement des outils numériques sur la simplification des tâches administratives pour les directeurs a disparu par rapport à la proposition de loi issue de l’Assemblée nationale.
     
  • Le texte prévoit une formation certifiante pour prendre la direction d’une école avec une décharge complète d’enseignement.
    Pour le SE-Unsa, selon sa conception et sa mise en place, cette formation pourrait être de nature à restreindre l’accès à ces postes, et viendrait s’ajouter à la liste d’aptitude. Elle créerait ainsi deux voies d’accès différenciées selon les types d’école. 

     
  • Pour les directeurs déchargés à temps plein, la possibilité d’être chargé de missions de formation ou de coordination vient alourdir la charge de travail.
    Pour le SE-Unsa, cela ne peut se faire que sur la base du volontariat.

     
  • Enfin, si la volonté de développer la formation est nécessaire, elle devra s’accompagner des moyens nécessaires pour la mettre en place de façon effective.
 
L’avis du SE-Unsa 
 
Pour le SE-Unsa, le projet de loi créant la fonction de directrice et de directeur d’école doit être un engagement des élus de la Nation à améliorer la situation de la direction d’école. Il ne peut pas et ne doit pas être seulement un symbole. Le SE-Unsa continue de porter ses propositions d’amélioration pour la direction et le fonctionnement de l’école : les attentes légitimes d’évolution ne doivent pas être déçues.
Retrouvez nos propositions pour la direction d’école : enseignants.se-unsa.org/Direction-d-ecole-les-revendications-du-SE-Unsa-pour-2022
 
 
* La proposition de loi Rilhac créant la fonction de directrice et de directeur d’école avait été votée par l’Assemblée nationale le 24 juin 2020, puis modifiée et adoptée au Sénat le 10 mars 2021. Elle sera étudiée en seconde lecture par l’Assemblée nationale les 29 et 30 septembre après un examen par la Commission des affaires culturelles et de l’éducation les 22 et 29 septembre. 
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Publié par Syndicat des Enseignants-Unsa 92 - dans Direction d'école
15 septembre 2021 3 15 /09 /septembre /2021 09:19

Le SE-Unsa 92 à votre rencontre

 

Malgré le contexte sanitaire, le SE-Unsa 92 a souhaité maintenir ses traditionnelles réunions d'information syndicale de rentrée, avec quelques adaptations. Afin de limiter le nombre de participants, une inscription est obligatoire. La priorité sera donnée aux adhérent·e·s. Vous recevrez en retour le courrier pour prévenir votre IEN de votre participation à ces réunions.
Les réunions sont prévues les mercredi 29/09 au Plessis-Robinson et mercredi 06/10 à Suresnes (ces lieux sont susceptibles d'être modifiés en fonction de l'évolution du contexte sanitaire).
 
Vous trouverez l'invitation ainsi que le modèle de courrier à transmettre à votre IEN dans le document ci-dessous.
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Publié par Syndicat des Enseignants-Unsa 92
8 septembre 2021 3 08 /09 /septembre /2021 08:01

Des annonces hors-sol

 

À l’occasion de son déplacement à Marseille, le président de la République a annoncé vouloir expérimenter la liberté du choix des enseignants par les directrices et directeurs dans 50 écoles « laboratoire » de Marseille dès la rentrée 2022. Pour le SE-Unsa cette annonce hors-sol est très malvenue et ne répond ni aux attentes ni aux besoins des équipes.
 
Les déclarations du président de la République
 
Le jour de la rentrée scolaire, le chef de l’État a affiché sa volonté d’expérimenter le recrutement des enseignants par les directrices et directeurs dans 50 écoles laboratoire de la ville dès la rentrée 2022. Après avoir prétexté vouloir répondre à une demande de parents marseillais, Il a indiqué qu’il faudrait pouvoir d’abord choisir les enseignants, pour être sûr qu’ils sont pleinement motivés, qu’ils adhérent au projet .
 
Le chef de l’État a également affirmé que l’École du futur n’existait pas en France aujourd’hui, et qu’il voulait qu’on puisse en quelque sorte innover et mettre en place à côté de ces investissements dans les bâtiments, une méthode radicalement nouvelle pour l’éducation de nos enfants .
 
L’avis du SE-Unsa
 
Pour le SE-Unsa, cette annonce est hors-sol et mal venue.
Elle ne répond ni aux attentes ni aux besoins des équipes. Ce n’est pas de motivation dont manquent les enseignants marseillais, mais bien de conditions matérielles dignes pour leurs élèves et pour eux. Les enseignants et personnels éducatifs de la cité phocéenne ont montré leur engagement dans des conditions déplorables sans avoir été choisis pour cela. Malheureusement, aucun chiffrage de l’aide qui serait apportée aux écoles de Marseille n’a été donné, alors que des moyens supplémentaires sont nécessaires et attendus par les personnels.
 
Emmanuel Macron assène également deux contre-sens concernant l’innovation  :
  • L’innovation fait partie de l’ADN des enseignants. Ils la mettent en œuvre au quotidien bien qu’ils soient largement contraints depuis 2017 par des instructions normatives et descendantes de la part du ministre de l’Éducation nationale.
  • L’innovation ne se suscite pas par une décision extérieure, déconnectée et sans concertation avec ses principaux acteurs.
  • L’innovation, ça se soutient et ça s’accompagne.
Enfin, cette annonce met à mal le travail engagé avec le ministère de l’Éducation nationale sur la direction d’école depuis plusieurs mois.
Il est nécessaire que la rue de Grenelle décrypte rapidement son projet et discute avec les organisations syndicales. À ce stade, les incertitudes et interrogations sont légion et ne permettent pas d’envisager une année sereine sur ce sujet.
Mais le but du président était-il d’apaiser et de soutenir l’école ou de partir en campagne en s’adressant à son électorat sur de vieilles idées plus efficaces pour la communication politique que pour l’éducation ?
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Publié par Syndicat des Enseignants-Unsa 92 - dans Direction d'école
7 septembre 2021 2 07 /09 /septembre /2021 08:41

Mesures d'ajustement de carte scolaire

 

La DASEN a réuni en visioconférence un CTSD ce matin pour examiner les mesures d'ajustement de carte scolaire. Cette rentrée se fait dans un climat pesant en raison du contexte sanitaire et des dysfonctionnements administratifs.

En terme de personnels, 205 contractuels ont été recrutés pour la rentrée. 120 sont actuellement en poste.

 

Maternelle

ASNIÈRES : Descartes +1

CHATILLON : Langevin Wallon +1

NANTERRE : Henri Wallon +1

 

Élémentaire

COLOMBES : Langevin Wallon +1 CE1, Rousseau -1 CP

NANTERRE : Honoré de Balzac +1 CP, La Fontaine +1

 

Primaire

ASNIÈRES : Badinter +1 elem

CLAMART : Panorama +1 elem, Plaine Sud +1 elem

ISSY-LES-MOULINEAUX : Louise Michel -1 mat

NANTERRE : Makeba +1 elem

NEUILLY-SUR-SEINE : La Saussaye -1 mat

 

La réserve de postes du département va permettre à la DASEN de créer une dizaine de postes de remplaçants, qui seront implantés sur les circonscriptions les moins bien dotées.

 

David PLANCHE

Représentant UNSA-Education 92 au CTSD

 

 

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Publié par Syndicat des Enseignants-Unsa 92 - dans Carte scolaire
1 septembre 2021 3 01 /09 /septembre /2021 21:03

Le ministère met en vitrine ce qu’il n’a pas en magasin

 

Le ministre a présenté une campagne de promotion de la laïcité qui n’a fait l’objet d’aucun travail partagé avec les représentants des personnels. Pour le SE-Unsa, même s’il est justifié de promouvoir les apports positifs du principe de laïcité, les messages véhiculés laissent perplexe. En ayant recours à des préjugés et en entretenant des idées fausses sur la laïcité, cette campagne amène plus de contresens que de clarté.

 

Cette série de huit affiches « C’est ça la laïcité », comporte des affirmations telles que « Permettre à Sacha et Neïssa d’être dans le même bain, c’est ça la laïcité », ou encore « Permettre à Milhan et Aliyah de rire des mêmes histoires, c’est ça la laïcité ». Ainsi, le fait de débuter les slogans par le verbe permettre montre bien le souhait de contrecarrer une idée ancrée chez beaucoup de jeunes, qui associent laïcité et interdictions. Toutefois, la plupart des slogans mettent en avant la tolérance, le « vivre-ensemble » qui auraient d’ailleurs pu être déployés dans beaucoup de pays ne se déclarant pas laïques.

 

Plus gênant encore, les sous-entendus qui tendent à associer la religion supposée des enfants et adolescents à leur prénom, et qui aboutissent à la présentation de situations interconfessionnelles conviviales. Enfin, cette campagne veut renvoyer une image de l’Ecole où existerait réellement la mixité sociale, alors que sujet est le talon d’Achille de ce ministère, car rien n’a été fait ni imaginé pour contrer les ségrégations sociales et scolaires qui minent notre système éducatif. Ici, le ministère met en vitrine ce qu’il n’a pas en magasin.

 

Alors que nous allons bientôt commémorer l’assassinat terroriste de Samuel Paty, le SE-Unsa rappelle qu’il serait plus opportun que soient initiés et accompagnés des projets pédagogiques destinés à mobiliser les enfants et les adolescents autour des notions phares de la laïcité que sont notamment la liberté de conscience, la neutralité, la distinction des croyances et des connaissances, avec pour point d’orgue la journée de la laïcité à l’Ecole, fixée le 9 décembre depuis 2015. Or, depuis 2017 le ministre ne l’a jamais impulsée : ce n’est pas ça, la laïcité !

 

Paris, le 30 août 2021

Stéphane Crochet, Secrétaire général

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Publié par Syndicat des Enseignants-Unsa 92
27 août 2021 5 27 /08 /août /2021 13:33

Recours aux décisions de quotité de temps partiels

 

Aujourd’hui s’est tenue une CAPD qui avait pour ordre du jour les recours aux décisions de quotité de temps partiels.
Cette commission s’est tenue une fois de plus en distanciel. Mais une réflexion est menée par la DSDEN pour la remise en place de la tenue d’instances en présentiel.

26 situations de collègues étaient à étudier aujourd’hui. 4 collègues ont pu voir leur demande de recours entendue et leur 80% accordé.
219 demandes de recours concernant les temps partiels ont été déposées en tout, pour 122 accords.
Les collègues seront informés par mail d'un éventuel refus.

PES
8 PES sont renouvelés, et environ une quinzaine sont prolongés.

Révisions d’affectations
Sur les 34 demandes, 10 ont été traitées, 17 ont été refusées et 7 sont en cours de réaffectation.

Rupture conventionnelle
Sur 16 situations :
- 1 accord
- 3 en attente de la signature des PE
- 9 en attente de la signature de la DRH au Rectorat.
- 3 où les entretiens viennent d’avoir lieu et le traitement est en cours mais ce ne sera pas pour la rentrée 2021

Classe exceptionnelle et échelon spécial
La liste des collègues concernés sera publiée avant la rentrée.


Poste à profil
CPC : 10 postes vacants.
Directeurs : 11 postes vacants.
Spécialisés : 4 postes vacants.


Contractuels

Il reste 103 ETP de PE vacants à ce jour sur lesquels seront affectés des contractuels.
200 contractuels ont été recrutés cette année.

 

Pascal ROSAMONT

Elu SE-Unsa 92 à la CAPD

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Publié par Syndicat des Enseignants-Unsa 92 - dans CAPD
24 août 2021 2 24 /08 /août /2021 09:54

La volonté de réussir malgré l'inquiétude et l'usure

 

Comme tout citoyen, chaque enseignant, personnel d’éducation et psychologue de l’Éducation nationale espérait cette rentrée 2021 « débarrassée » de la Covid. Malheureusement, l’évolution de l’épidémie notamment par le variant Delta et une 4e vague conséquente impose à nouveau à tous de prévoir une rentrée sous protocole où masque et gestes barrières resteront de rigueur.
Cependant les personnels ont des exigences légitimes pour pouvoir poursuivre ce défi de dispenser à tous les élèves un enseignement de qualité dans des conditions optimales de sécurité.
 
 
Des clarifications mais encore beaucoup d’interrogations
 
C’est une rentrée marquée par l’inquiétude qui se prépare. Le variant Delta a montré sa très forte contagiosité. Pour les personnels comme pour les élèves, cette nouvelle rentrée sous Covid pèse lourdement sur le moral.
Après un protocole sanitaire de rentrée annoncé en cours d’été et qui avait laissé beaucoup de questions en suspens, le ministre de l’Éducation nationale s’est exprimé à travers une interview publiée le 22 août pour clarifier certains points voire certains de ses propos antérieurs (lire notre article : enseignants.se-unsa.org/Rentree-2021-un-protocole-gradue-mais-encore-trop-imprecis).
 
À quelques jours de la rentrée 2021, on peut mesurer certains éléments favorables :
  • une grande majorité de personnels est aujourd’hui vaccinée à l’image de leur ténacité sans faille pour obtenir une priorité vaccinale au printemps dernier
  • le ministre a pris en compte les demandes répétées des personnels quant à l’anticipation indispensable du protocole et la nécessité d’une graduation à différents niveaux applicable nationalement comme localement 
  • le ministre a également confirmé la volonté d’organiser une campagne de vaccination des élèves dès 12 ans sur le lieu de scolarisation en précisant que les actes seront gérés par des professionnels extérieurs, répondant ainsi aux demandes des personnels de ne pas voir leurs missions alourdies 
  • le ministre accorde enfin de l’importance à la qualité de l’air même s’il reste très imprécis sur les moyens alloués aux collectivités locales pour parvenir à mesurer et améliorer
 
Cependant, chaque annonce ou clarification du ministre répond souvent très, trop rapidement aux nombreuses questions que pose chaque point du protocole. La visibilité permise par un protocole annoncé plus tôt qu’à la rentrée précédente, un protocole renforcé par la vaccination des personnels et des élèves, ne doivent en rien occulter l’état toujours inapplicable de certaines mesures pourtant essentielles pour la protection de tous, telles que le non-brassage dans de nombreuses écoles ou établissements ou encore la garantie d’une aération suffisante.
 
 
Les grands absents dans les propos ministériels : les personnels
 
Nos métiers sont des métiers de projets avec une programmation des apprentissages, des projets pédagogiques, des sorties et des rencontres. L’inconnue de l’épidémie dans les prochaines semaines empêche de se projeter pleinement. À l’usure engendrée par le contexte épidémique, s’ajoute celle générée par un ministre qui s’adresse sans cesse directement à l’opinion publique et passe sous silence l’engagement et les difficultés de ses propres personnels pour s’adapter à leur contexte beaucoup plus complexe que ne le laissent penser ses propos. 
 
Depuis le printemps 2020, la profession a été profondément bouleversée sur plusieurs aspects (regard sur le métier, gestes professionnels, relations aux familles et partenaires extérieurs, organisation du travail, santé et sécurité…).
 
Les personnels exercent depuis 18 mois dans des conditions inédites pour permettre aux élèves de continuer à être accueillis un maximum en présentiel et bénéficier d’un service d’éducation de qualité. Adaptation permanente et réactivité ont été les maîtres mots pour mettre en place les incessantes modifications de règles sanitaires.
 
 
Des exigences, des urgences !
 
De nombreux éléments restent encore à mettre en œuvre pour que les conditions optimales de cette rentrée soient réunies :
  • des moyens en remplacement pour pallier les absences inévitables de personnels liées à l’épidémie et des moyens de vie scolaire pour mettre en place les différents aménagements imposés par le protocole ;
  • une planification des livraisons du matériel de protection ;
  • un équipement en matériel pour la qualité de l’air, notamment sur les lieux de restauration où le port du masque n’est pas possible en permanence (capteurs de CO2 et purificateurs) ;
  • un vrai accompagnement de la santé physique et psychologique des personnels notamment par une étude d’impact de la crise avec a minima une visite médicale par personnel ;
  • des préconisations accompagnées d’un soutien financier à l’attention des collectivités locales en matière de rénovation et d’aménagement des locaux (point d’eau, toilettes, coin repas des personnels, signalisation des sens de circulation…) ;
  • une politique volontariste de mise à jour des documents uniques d’évaluation des risques professionnels (Duerp), voire parfois leur rédaction intégrale.
 
Au-delà, il faut à cette rentrée mieux accompagner les personnels dans certains gestes professionnels :
  • permettre davantage d’autonomie aux équipes pour gérer les crises en leur faisant confiance car elles sont les plus proches des problématiques 
  • éviter le cumul distanciel/présentiel
  • mettre en place un emploi du temps spécifique au distanciel et/ou en hybride avec un nombre maximum de cours en visio dans la semaine en prenant en compte les recommandations des professionnels de la santé 
  • instaurer des équipes numériques pour aider les enseignants et les élèves lors de situations techniques défaillantes, essentiellement grâce à un logiciel de prise en main à distance 
  • organiser des temps de formations numériques en interne tout en gardant à l’esprit que le distanciel ne doit pas devenir la norme
  • redéfinir les tâches qui incombent au professeur principal des collèges et lycées lors d’une éventuelle prochaine crise sanitaire 
 
 
La rentrée 2021 doit être réussie, les mesures qu’il reste à prendre sont connues, elles doivent être mises en place d’urgence. Le SE-Unsa a écrit au ministre en ce sens au début du mois de juillet.
Il en va de la scolarité, du parcours et de l’avenir de chaque élève ainsi que de la qualité de vie au travail de chaque personnel.
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Publié par Syndicat des Enseignants-Unsa 92