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SE-UNSA 92

8 bis rue Berthelot

92150 SURESNES

Tél : 01 45 06 67 66

ou 09 62 58 48 72

92@se-unsa.org

Instances

Calendrier des réunions paritaires

Jeudi 5 septembre 2024 : CSA SD. Mesures d'ajustement de carte scolaire

Vendredi 30 janvier 2025 : Groupe de Travail. Préparation de la carte scolaire rentrée 2025

Mardi 11 février 2025 : CSA SD. Mesures de carte scolaire rentrée 2025

Réunions d'information syndicale

Mercredi 2 octobre 2024 : Suresnes à 10h (8 bis rue Berthelot)

Mercredi 9 octobre 2024 : Le Plessis-Robinson à 10h (école maternelle Louis Hachette)

Mercredi 13 novembre 2024 : Mouvement inter. Visioconférence à 10h

Mercredi 26 mars 2025 : Le Plessis-Robinson à 10h (école maternelle Louis Hachette)

Mercredi 2 avril 2025 : Mouvement intra. Visioconférence à 10h

24 novembre 2019 7 24 /11 /novembre /2019 10:30

De bonnes nouvelles !

 

La circulaire mettant en œuvre une nouvelle tranche pour le CESU (Chèque emploi service universel) garde d'enfants 0-6 ans et des barèmes relevés de 5 % pour le revenu fiscal de référence (RFR) est parue. C'est une bonne nouvelle ! Ces nouveautés entreront en vigueur le 1er janvier 2020.
 
 
Les changements par rapport à la version 2014
 
  • La création d’une troisième tranche d’aide de 200 € annuels pour les familles non monoparentales, les deux autres tranches restent sur le même montant d'aide annuel de 400 et 700 €.
  • L’augmentation des barèmes du Revenu Fiscal de Référence de 5 %.
Cette nouvelle tranche est destinée à remplacer celle qui avait été supprimée en 2014. Son montant sera plus faible, 200 € au lieu de 220 €, elle est plafonnée pour les familles non monoparentales. 40 000 nouveaux bénéficiaires seront concernés par l’une de ces deux mesures. Son impact sera moindre que la tranche supprimée, 80 000 agents avaient été concernés par cette disparition.

Une campagne de communication est prévue par la DGAFP* au mois de janvier 2020.
 
L’UNSA salue l'effort réalisé mais demande le déplafonnement de cette nouvelle tranche, ce qui est déjà le cas pour les familles monoparentales.
 
 
Vers une nouvelle ouverture : un « CESU 6-12 ans »
 
Le ministère réfléchit à la mise en place d'un « CESU 6 -12 ans » permettant ainsi d’accéder plus facilement à la garde d’enfants mais aussi à l'accompagnement scolaire. Cette mesure existe déjà dans d'autres ministères comme celui de la justice ou de l'intérieur, mais est aussi mise en pratique dans certaines académies au sein de l’Éducation nationale sous forme d'ASIA** (sans porter ce nom de CESU 6-12 ans). La réflexion à mener est de trouver une mise en application commune et répondant surtout à l'attente des personnels. Cette proposition que nous avons portée est en phase de projet. Nous souhaitons une mise en oeuvre moins complexe que pour le CESU 0-6 ans. 
 
L’UNSA accueille favorablement ces nouvelles dispositions et continuera à influer pour que l’action sociale se déploie sur l’ensemble des personnels.
 
 
* Direction générale de l'administration et de la Fonction publique
** aides sociales d'initiative académique
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Publié par Syndicat des Enseignants-Unsa 92
20 novembre 2019 3 20 /11 /novembre /2019 13:33

Les organisations syndicales du 92 s'adressent aux collègues

 

L'été dernier, la loi de transformation de la Fonction Publique a été votée dans l'indifférence générale. Pourtant, sa mise en place à partir de janvier 2020 va engendrer la disparition des CAPD sur un sujet primordial pour les collègues : la mobilité (permutations informatisées, mais aussi mouvement intradépartemental). En 2021, ce seront les opérations de promotion qui échapperont à tout contrôle syndical.

Retrouvez le communiqué des organisations syndicales des Hauts-de-Seine représentatives en CAPD cliquez sur le lien ci-dessous. 

 

 

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Publié par Syndicat des Enseignants-Unsa 92 - dans CAPD
19 novembre 2019 2 19 /11 /novembre /2019 12:18

Stages de formation continue

 

Cette année, un équilibre a été recherché entre les stages à inscription individuelle et les stages à public désigné. L'offre de stage était plus importante que l'année dernière, mais paradoxalement il y a eu moins de candidatures. Même si les dates des stages sont désormais connues au moment de l'inscription, les lieux ne le sont toujours pas, ce qui peut expliquer cette désaffectation. De plus, la liste des stages a été communiquée en pleine rentrée, à un moment où les enseignants sont plus préoccupés par leur pratique de classe que par les formations proposées.

Seuls 3 stages sont complets :

- Épanouissement et langages en maternelle

- EMC : la coopération

- Le numérique déclencheur de langage en maternelle

Un appel à candidature va être lancé sur les autres stages.

Si vous souhaitez connaître un résultat vous concernant, cliquez ici

 

Questions diverses :

- Avancement d'échelon : comme l'année dernière, les incidences sur la paie d'un changement d'échelon n'interviendront pas avant février 2020, avec effet rétroactif. La mise en place du PPCR ne permet pas techniquement de le faire plus tôt.

- Rendez-vous carrière : les avis définitifs devraient être consultables en décembre.

- T1 : l'administration envoie le formulaire de demande de la prime d'installation aux T1 éligibles seulement lorsque le Procès Verbal d'Installation a été retourné, signé.

 

David PLANCHE

Elu SE-Unsa 92 à la CAPD

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Publié par Syndicat des Enseignants-Unsa 92
17 novembre 2019 7 17 /11 /novembre /2019 14:58

Le ministre consolide l'agenda social et annonce des mesures d'urgence

 

Suite aux nombreuses expressions et interventions du SE-Unsa demandant des mesures d’urgence et un calendrier affiné et consolidé pour l’agenda social, le ministre est revenu devant le Comité technique ministériel le 13 novembre. Il a reprécisé les échéances et les sujets de l’agenda social et complété ses annonces du mois d’octobre par des mesures immédiates.
 
Agenda social consolidé et son calendrier
 
- Sur la période novembre-février : réunions de directeurs volontaires animés par les inspecteurs de l’Education nationale sur l’exercice de la fonction. Le SE-Unsa demande qu’elles aient lieu sur les 24h ou qu’elles soient décomptées des animations pédagogiques.
- Du 12 novembre au 1er décembre : questionnaire adressé aux directeurs. Le SE-Unsa a alerté le ministère sur la procédure du questionnaire accessible par un lien, ce qui permet à quiconque ayant le lien de le remplir et à celles et ceux qui le voudraient de le remplir plusieurs fois.
- 17 décembre : restitution de la consultation des directeurs aux organisations syndicales.
- En 2020 : comité de suivi national.
- Janvier : ateliers « missions, procédures, circuits de validation… » au plan national.
- Février : travail sur la fonction de directeur d’école et les moyens de l’assurer.
- Mars / Avril : travail sur la rémunération.
 
Des mesures immédiates nouvelles pour novembre-décembre
 
- un moratoire des enquêtes jusqu’aux vacances avant des mesures d’allègements administratif au mois de janvier,
- un jour de décharge de direction supplémentaire avant les vacances (en garantissant la continuité du service),
- la mise en place des comités de suivi départementaux dès cette période.
 
L’avis du SE-Unsa
 
Le SE-Unsa prend acte de l’implication du ministre et accueille positivement qu’il ait entendu qu’il fallait compléter ces annonces du 3 octobre par des mesures d’urgence (cf courrier adressé au ministre et demandant des mesures d’urgence à retrouver en pièce jointe). Celles-ci ne pourront pas répondre aux attentes fortes des directeurs d’école mais peuvent contribuer dans l’immédiat à apaiser un quotidien trop souvent intenable. Le SE-Unsa se mobilisera dans les départements pour s’assurer de l’effectivité de chacune des mesures. Le SE-Unsa a également demandé au ministre de construire dès maintenant des solutions au besoin d’assistance administrative qui ne nécessite pas d’attendre les réponses au questionnaire ou l’agenda social pour être identifié.
Le SE-Unsa est déterminé à agir dans chacun des espaces de discussion qui s’ouvre pour conquérir les progrès que les directrices et directeurs d’école ne peuvent plus attendre.
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Publié par Syndicat des Enseignants-Unsa 92
15 novembre 2019 5 15 /11 /novembre /2019 19:08

La note de service est parue !

 

Vous êtes professeur des écoles et vous voulez changer de département ? Sachez que la note de service ministérielle définissant les règles et les modalités de participation aux mutations 2020 est parue.
 
Les nouveautés 2020 :

* ajout d’une date limite d’envoi des demandes tardives de rapprochement de conjoints ou des demandes de modifications de la situation familiale : 21 janvier 2020

* ajout d'une demande de pièce justificative : dernier avis d’imposition dans le cas d'un enfant à charge sans lien de parenté

* modification de la date de prise en compte d’un enfant mineur pour un parent isolé (quel que soit le nombre d’enfants) : 31 août 2020
 
Pas de panique, le SE-Unsa est là pour tout vous expliquer et vous accompagner !

Le serveur de saisie des vœux ouvrira du mardi 19 novembre au lundi 9 décembre, alors :

* Pour ne manquer aucun élément de barème

* Pour n’oublier aucune pièce justificative

* Pour ne rater aucune échéance

* Pour élaborer la meilleure stratégie

Bref, pour mettre toutes les chances de votre côté : demandez le suivi du SE-Unsa !

 

Vous recevrez gratuitement notre flipbook Mutations 2020 afin de connaître et comprendre le plus aisément possible les règles et les modalités de participation, vous recevrez une alerte à chaque échéance importante du calendrier des opérations et vous bénéficierez des conseils et de l’expertise des militants du SE-Unsa !   Dans le cadre de la loi de transformation de la fonction publique, les commissions chargées de vérifier les barèmes et les affectations des candidats aux mutations disparaissent. Aussi, il est indispensable que vous demandiez l’accompagnement du SE-Unsa. Chaque étape est capitale, chaque erreur ou oubli peut s’avérer irrémédiable.


Et après les résultats, le SE-Unsa vous accueillera et vous guidera dans votre nouveau département ou vous aidera à constituer un dossier d’ineat/exeat en cas d’échec.

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Publié par Syndicat des Enseignants-Unsa 92
12 novembre 2019 2 12 /11 /novembre /2019 20:00

Le SE-Unsa appelle à la grève le 5 décembre 2019

 

Le SE-Unsa, avec sa fédération l’Unsa-Éducation, appelle les personnels enseignants, d’éducation et les psychologues de l’Éducation nationale à se mettre en grève et à manifester le jeudi 5 décembre 2019 pour exiger des rémunérations qui reconnaissent enfin leurs métiers et leur garantissent le maintien de leur niveau de pension dans un futur système universel de retraites.
 
Les enseignants qui perçoivent peu d’indemnités et primes seraient largement perdants dans un système unique qui substituerait la prise en compte de toutes les rémunérations sur l’ensemble de la carrière au calcul de leur retraite sur l’indice détenu au cours des six derniers mois. Le président et le gouvernement l’ont d’ores et déjà reconnu comme ils ont reconnu le décrochage des salaires des enseignants par rapport à des corps équivalents de la fonction publique et aux enseignants des autres pays européens. Mais les mois filent sans que les engagements à revaloriser ne se concrétisent.
 
Un courrier officiel du ministre de l’Éducation nationale prenant l’engagement d’inscrire cette revalorisation dans la future loi sur les retraites a été annoncé lors de la deuxième réunion ministérielle qui s’est tenue le 7 novembre. C’est positif mais cela reste insuffisant.
 
À l’issue de cette deuxième réunion, le SE-Unsa constate l’absence d’annonces de premières mesures « sonnantes et trébuchantes » qu’il avait demandées pour attester de l’engagement de l’exécutif. Le SE-Unsa appelle la profession à se mobiliser fortement le jeudi 5 décembre pour porter leurs justes revendications pour leurs salaires et leurs futures retraites.
 
 
Paris, le 12 novembre 2019
Stéphane Crochet
Secrétaire Général
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Publié par Syndicat des Enseignants-Unsa 92
7 novembre 2019 4 07 /11 /novembre /2019 15:08

Tout reste à faire !

 

Le CHSCT ministériel s’est réuni le mercredi 6 novembre. Cette réunion exceptionnelle avait été demandée suite au suicide de notre collègue Christine Renon intervenu le 21 septembre dernier et qui a bouleversé l’ensemble de notre profession.

 

Enfin la transparence

Nous les réclamions depuis de nombreuses années et enfin, au cours de cette réunion, le ministère a enfin été en mesure de nous communiquer des éléments chiffrés sur les suicides et les tentatives de suicide au sein du ministère de l’éducation nationale.

Lors de l’année scolaire 2018-2019, il y a eu 58 suicides parmi nos collègues (37 hommes et 21 femmes). Parmi ces 58 agents, 29 étaient des enseignants du second degré, 13 des professeurs des écoles, 5 des personnels administratifs, 2 des personnels de direction, 2 AED, 2 AESH, 2 CPE, un médecin scolaire, une psychologue,  et une documentaliste. 12 de ces collègues étaient non-titulaires.
Les tranches d’âges les plus exposées au suicide sont les 45/54 ans suivies des 55/64 ans

S’il est difficile de faire des comparaisons fiables sur les années antérieures en l’absence de remontées complètes, les chiffres communiqués pour le début de l’année scolaire 2019-2020 sont très inquiétants car en l’espace de 2 mois, 11 collègues ont déjà mis fin à leur jour, ce qui est beaucoup plus important que lors des mois de septembre et octobre 2018.
C’est une des traductions les plus macabres du malaise grandissant que ressentent nos collègues dans les établissements scolaires et les services et sur lequel nous alertons le ministère depuis de longs mois.


Quelles solutions ?

A ce stade, aucune solution concrète immédiate nous a été présentée pour stopper les différentes causes du malaise que constituent notamment : l’augmentation de la charge de travail et des tâches chronophages ; le manque de moyens humains et matériels adaptés pour y faire face ; le sentiment d’isolement renforcé par le manque de temps pour s’approprier les changements collectivement et exercer sereinement ses missions ; les demandes faites en urgence engendrant du stress qui se répercute tout au long de la chaîne hiérarchique …

Néanmoins, le ministère s’est engagé sur plusieurs points qui vont dans le bon sens :

-Un groupe de travail du CHSCT ministériel dédié à la prévention de l’alerte suicidaire ainsi que le développement d’une offre de formation à destination des acteurs de la prévention et des encadrants.

-La transparence sur les chiffres des suicides et de ses tentatives qui seront désormais communiquées annuellement

Une campagne nationale de recrutement de médecin de prévention sera lancée via la presse spécialisée.

Par ailleurs, le ministère a confirmé son engagement à traiter dans la durée la question des directeurs.trices d’école au cours de groupes de travail dédiés pour aboutir à l’annonce de mesures concrètes tout au long de l’année.

Si nous saluons la volonté du ministère de vouloir avancer concrètement sur ce dossier et sortir du déni, l’UNSA Education regrette que de tels travaux ne soient pas élargis à tous les métiers car le sentiment de dégradation des conditions de travail touchent bien l’ensemble des personnels.
Il est donc nécessaire maintenant que des chantiers métiers traitant de la question des missions dans leur globalité soient ouverts très rapidement.

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Publié par Syndicat des Enseignants-Unsa 92
5 novembre 2019 2 05 /11 /novembre /2019 19:11
Attention, évaluations fraiches !
 
Les enseignants de CP et de CE1 ont à peine fini de rentrer les réponses de leurs élèves que le ministre communique déjà sur une progression positive : « Le niveau remonte ! ». Il y voit les premiers signes de l’efficacité de sa politique. Or, il suffit de se pencher un peu plus attentivement sur la note de la DEPP pour se rendre compte qu’il faut rester prudent sur ces premiers résultats.
 
 
 
Objectif affiché, évaluations détournées
 
Rappelons-le, l’objectif affiché des évaluations nationales CP/CE1 est de permettre aux enseignants de déceler les élèves susceptibles de rencontrer des difficultés dans les apprentissages à mener dans ces classes, afin de pouvoir mettre en œuvre des aides adaptées. Elles sont donc présentées comme « prédictives » et non pas « sommatives » : elles ne sont donc pas censées évaluer les acquis de chaque élève ( C’est d’ailleurs ainsi que le ministère justifie la présence de certains exercices très éloignés des pratiques scolaires habituelles). En conséquence, elles ne peuvent pas servir à mesurer l’évolution du niveau global d’une année sur l’autre.
 
 
 
Évaluations généralisées, conditions non contrôlées
 
S’ajoute à ce point fondamental, le fait qu’il est impossible de contrôler la façon dont les enseignants font passer ces évaluations : il peut y avoir potentiellement autant de protocoles qu’il y a de situation de classes. On peut aisément imaginer que dans une classe ne comptant que 12 élèves, il est plus facile de voir où en est chacun, de pouvoir réexpliquer à certains une consigne qui serait mal comprise. Cela pourrait suffire à expliquer le resserrement de l’écart entre éducation prioritaire et hors éducation prioritaire. En tout cas, c’est une hypothèse tout aussi vraisemblable que d’affirmer sans recul que le dédoublement des classes a permis de réduire les inégalités, même si on peut le souhaiter au vu du coût de cette politique.
 
 
 
Communication précipitée, travail bâclé
 
Le document de la DEPP de 70 pages, document de travail non abouti tant sur la forme que sur le fond ne comporte pas des éléments essentiels qui permettraient de tirer des conclusions. On ne sait pas par exemple quand les écarts entre les 2 sessions 2018 et 2019, ou entre les résultats hors REP/REP/REP+ sont significatifs ou non. Sans cette information issue de la méthode statistique employée, il est impossible de savoir si les écarts observés sont significatifs.
 
 
 
Exercices déroutants, seuils surprenants
 
Ce document confirme ce que Roland Goigoux avait révélé il y a quelques mois à savoir que les seuils de réussite aux exercices ont été fixés non pas a priori mais avec l’étude de la répartition des premières réponses saisies sur la plateforme. Ainsi un exercice généralement bien réussi a un seuil de réussite élevé, les moins réussis un seuil plus bas. Par exemple un exercice peut être considéré comme réussi avec 12 items corrects sur 15 et un autre avec 3 items corrects sur 8.
 
 
 
Écarts réduits, oui, mais pour qui ?
 
D’après ce document, les écarts se réduisent, surtout en CE1, entre les résultats des élèves en REP ou hors REP, ce qui serait, selon la DEPP, lié aux dédoublements des classes dans les REP+ puis les REP. Or, à y regarder de plus près, en admettant qu’on puisse tirer des enseignements de résultats dont on ne connait pas la significativité et non complètement analysés, on peut observer une augmentation de nombreux écarts entre les résultats des élèves en REP+ et des élèves hors REP (tableaux pages 65 et 68). Il y a donc une forte nuance à apporter au satisfecit ministériel.
 
 
 
Compréhension ou déchiffrage ? Où est le problème ?
 
Toujours dans l’hypothèse où ces résultats seraient interprétables, on peut s’inquiéter de voir la confirmation que la compréhension de mots et de phrases lues par l’enseignant est très échouée par les élèves en éducation prioritaire comparés aux élèves hors REP. Cela apparaissait déjà clairement dans les dernières évaluations PIRLS comme un point faible des élèves français. Donc la focalisation actuelle du ministère sur la phonologie et la fluence comme préalable à la compréhension est ici totalement désavouée. Pire, on peut penser que le temps passé à entrainer ces habiletés techniques se fait au détriment des activités de compréhension et pourrait aggraver la situation.
 
 
 
« L’effet évaluations », un grand classique
 
L’amélioration des résultats entre 2018 et 2019, dont on ne sait pas si elle est significative, ne dit pas que les élèves ont réellement progressé dans leurs apprentissages car il s’agit d’un “effet évaluation” classique. En effet, consciemment ou non, quand il y a de nouvelles évaluations les enseignants se focalisent davantage sur ce qui est évalué, les élèves sont donc mieux préparés aux items sans avoir forcément progressé sur le fond. Cet effet peut durer plusieurs années*. Il paraît donc vain de vouloir conclure à une hausse du niveau des élèves en comparant la deuxième session à la première. 
 

En résumé, il est impossible d’identifier avec certitude à quoi sont dues les timides évolutions des résultats, que ces dernières soient positives ou négatives. Pour un ministre qui fait de la « preuve scientifique » le fondement de ses choix, il est pour le moins étonnant de le voir formuler des hypothèses  explicatives sur des bases aussi fragiles. Les enseignants en concluront que ces évaluations servent davantage à la communication politique qu’à l’action pédagogique. Pas vraiment la bonne stratégie pour les réconcilier avec ces évaluations !
 

Le SE-Unsa rappelle une fois de plus que les professionnels, ce sont les enseignants. Il les invite à tirer ce qu’ils jugent utile de ces évaluations nationales pour leurs élèves  et à ne les considérer bien entendu que comme un élément d’information parmi d’autres.
 
 
*"les effets de l’évaluation standardisée doivent être analysés sur le long terme, du fait de probables effets artificiels lors des toutes premières années."
Nathalie Mons, « Effets théoriques et réels des politiques d’évaluation standardisée », Revue française de pédagogie [En ligne], 169 | octobre-décembre 2009, mis en ligne le 01 octobre 2013, consulté le 04 novembre 2019. URL : http://journals.openedition.org/rfp/1531 ; DOI : 10.4000/rfp.1531
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Publié par Syndicat des Enseignants-Unsa 92
5 novembre 2019 2 05 /11 /novembre /2019 15:25

Demandez le programme !

 

Comme tous les ans, le SE-Unsa 92 propose une formation aux collègues qui sollicitent leur inscription sur la liste d'aptitude à la direction d'école. Composée de 5 modules de 2 heures, elle permet de préparer au mieux le rendez-vous avec l'IEN et l'entretien de direction qui aura lieu début janvier. Les réunions auront lieu en soirée à Boulogne en novembre/décembre : demandez le programme !   

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Publié par Syndicat des Enseignants-Unsa 92 - dans Direction d'école
15 octobre 2019 2 15 /10 /octobre /2019 20:32

Le grand raté de la rentrée : le SE-Unsa écrit au ministre

 

Chaque jour qui passe apporte son lot de dysfonctionnements dans la gestion humaine et administrative des AESH.
Alors que le nouveau cadre réglementaire prévu par la circulaire de juin devait sécuriser et reconnaître les personnels, c’est trop souvent l'inverse qui se produit.
 
Les contrats non édités et ou les salaires versés avec retard (et de manière incomplète !) en sont les exemples les plus visibles, mais surtout les plus inacceptables.
Pour le SE-Unsa ce n’est hélas pas une surprise : dès juin nous avons alerté sur l’impossible équation qui allait devoir se résoudre en trois mois : gérer plus d’agents, tout en mettant en place de nouveaux services de gestion administrative et de ressources humaines, le tout sans moyens supplémentaires !
 
Le SE-Unsa, présent et actif localement pour obtenir des explications, et débloquer les situations d’urgence, écrit au ministre (courrier en PJ) pour l’interpeler officiellement sur ce qu’il faut bien appeler un fiasco en terme de gestion, et de reconnaissance des personnels accompagnants.
 
L’urgence passée, viendra le temps du bilan sur l’application de la circulaire : pour le SE-Unsa le compte n’y est pas pour les AESH, et il faut que le ministère réagisse.
 
Le nouveau mode de calcul du temps de service souffre d’imprécisions réglementaires : comme nous le craignons, il est dévoyé sur la quasi totalité du territoire. Les engagements d’information faits aux accompagnants sur leur interlocuteur local ou encore la communication de leur numen et adresse professionnelle n’ont pu être tenus.
 
Certains modules de formation se tiendront pendant les congés de Toussaint, sans qu’aucune information suffisamment  anticipée n’ait été faites aux agents, et alors même que leur contrat ne traduit pas toujours la reconnaissance financière qui doit accompagner cette nouvelle organisation.
 
Enfin, quand les rectorats mettront-ils en application la tenue de l’examen professionnel et du réexamen triennal de la rémunération ?
 
 
Le SE-Unsa demande au ministre de prendre ses responsabilités. Le préjudice financier et humain doit être reconnu. Des explications doivent être données, des solutions trouvées. Enfin, pour ne pas revivre les situations intolérables de cette rentrée, et transformer les intentions en actes pérennes, nous demandons la réouverture des discussions sur la circulaire du 5 juin 2019.
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Publié par Syndicat des Enseignants-Unsa 92