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SE-UNSA 92

8 bis rue Berthelot

92150 SURESNES

Tél : 01 45 06 67 66

ou 09 62 58 48 72

92@se-unsa.org

Instances

Calendrier des réunions paritaires

Jeudi 7 septembre 2023 : CSA SD. Mesures d'ajustement de carte scolaire

Jeudi 9 novembre 2023 : CSA SD. Bilan des ressources 1er degré et AESH

Vendredi 26 janvier 2024 : CSA SD. Mesures de carte scolaire rentrée 2024

Réunions d'information syndicale

Mercredi 27 septembre 2023 : Nanterre à 9h30 (école élémentaire Jacques Decour B)

Mercredi 4 octobre 2023 : Le Plessis-Robinson à 9h30 (école maternelle Louis Hachette)

Mercredi 11 octobre 2023 : Visioconférence à 9h30

Mercredi 15 novembre 2023 : Mouvement inter. Visioconférence à 9h30

Mercredi 20 mars 2024 : Mouvement intra. Visioconférence à 10h

28 février 2019 4 28 /02 /février /2019 11:23

Quand la jeunesse s'en mêle

 

C’est à la fin de l’été 2018 qui a été le plus chaud dans son pays, la Suède, que Greta Thunberg âgée de 15 ans, a été à l’origine d’un mouvement d’engagement de la jeunesse pour le climat.
 
En quelque mois, #FridaysForFuture est devenu un phénomène mondial.
En France, un rassemblement est prévu le 22 février devant le ministère de la transition écologique avant la journée de grève scolaire internationale pour le climat, programmée le 15 mars.

Les slogans employés en disent long : « Pourquoi devrions-nous étudier pour un futur qui n’existera bientôt plus ? » ou encore « En 2050, vous serez morts, pas nous ! »

Cette prise de conscience de la jeunesse s’exprime par une attente forte à l’égard des gouvernements, pour qu’ils renforcent les politiques de transition écologique.
Or, la COP 24 qui s’est déroulée en décembre 2018 en Pologne, échoué à mobiliser les Etats vers la réduction drastique des émissions de CO2, qui contribuent largement au réchauffement de la planète.
Malgré les alertes du GIEC* la trajectoire qui est prise va accentuer la fréquence des catastrophes naturelles, des disparitions d’espèces vivantes, des migrations climatiques…

Pour le SE-Unsa, les questions environnementales conditionnent notre avenir commun.
L’urgence climatique est aussi une urgence sociale, car ce sont les plus démunis dans les pays du Nord et ceux du Sud qui souffrent le plus du réchauffement climatique. Ainsi, la jeunesse a raison de se préoccuper maintenant, du monde qu’elle aura à assumer demain.

*groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat
 
 
Ressources pédagogiques
 
Mise en œuvre de l’Education au développement durable, sur Eduscol : http://eduscol.education.fr/pid25547/mise-oeuvre-partenariat.html
Accéder au forum national de ressources sur l’Education au développement durable : https://crdp.ac-amiens.fr/edd/index.php/foredd2017
Pour impliquer les élèves dans des projets liés à l’économie sociale et solidaire : https://semaineessecole.coop/
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Publié par Syndicat des Enseignants-Unsa 92
22 février 2019 5 22 /02 /février /2019 11:16

L'Assemblée Nationale adopte sa création

 

En adoptant le projet de « Loi confiance » le 19 février, l’Assemblée nationale acte la possibilité de créer des établissements des savoirs fondamentaux, associant classes de collège et écoles.
 
Le débat à l’Assemblée a apporté des modifications au regard du texte initial :
  • Le « regroupement » n’est pas obligatoirement physique dans un seul et unique lieu (le texte initial laissait entendre le regroupement physique) ;
  • Les écoles doivent se trouver dans le secteur de recrutement du collège (au lieu du bassin de vie) ;
  • L’IA-Dasen émettra un avis (l’Éducation nationale était absente du texte initial) sur la création de l’établissement.
 
Il vient aussi préciser que le chef d’établissement exercera certaines compétences attribuées au directeur d’école et qu’un chef d’établissement adjoint issu du 1er degré aura en charge les classes du 1er degré.
 
Pour le SE-Unsa, le désaccord demeure :
  • Les acteurs que sont les enseignants ne sont pas consultés puisque leur accord n’est pas prévu ; il en est de même pour les parents d’élèves. Les conseils d’école et conseils d’administration sont en effet absents du processus.
  • Les instances de l’Éducation nationale (CTSD, CDEN) ne sont pas plus consultées.
  • Les interrogations demeurent sur les missions du chef d’établissement adjoint en charge du 1er degré au regard des directeurs des écoles intégrées à l’établissement.
  • Les temps supplémentaires pour les adjoints pour participer au conseil d’administration et au conseil pédagogique de l’établissement ne sont pas pris en compte.
 
Voulant prendre en compte des regroupements « uniquement physiques » école-collège qui existent déjà aujourd’hui par le biais d’expérimentations, cet article vient prendre le risque de modifier profondément l’organisation du système éducatif. Le SE-Unsa a d’autres propositions pour l’école et son fonctionnement.
 
Le texte va à présent être examiné au sénat. Le SE-Unsa poursuit son travail auprès des parlementaires, des représentants des collectivités (département et communes) et des parents d’élèves pour obtenir le retrait de cet article. Le SE-Unsa vient de proposer une rencontre aux organisations signataires du courrier commun demandant le retrait de l’article.
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Publié par Syndicat des Enseignants-Unsa 92
16 février 2019 6 16 /02 /février /2019 11:01

Mesures de carte scolaire, circulaire du mouvement départemental

 

Mesures de carte scolaire :

Suite au vote contre le projet de carte scolaire de l'ensemble des organisations syndicales lors du CTSD du 4 février, la DASEN représentait le même projet, avec 4 modifications cependant : l'annulation des fermetures à la maternelle Maurice Arnoux de Montrouge, des élémentaires St-Germain-Les Iles-Chabannes et La Fontaine à Issy, et une ouverture à la maternelle Ambroise Paré de Colombes.

Pour les communes de Bagneux et Colombes, les mesures qui ont été prises sont susceptibles d'évoluer en fonction des éléments qui seront fournis par les municipalités (modification de la carte scolaire).

L'ensemble des organisations syndicales a de nouveau voté contre, sans pouvoir de blocage cette fois-ci. Le projet sera donc présenté lors du prochain CDEN.

 

Circulaire du mouvement départemental

Pour la première fois, l'examen de la circulaire du mouvement relève de la compétence du CTSD, et non plus de la CAPD.

L'utilisation d'un nouveau logiciel, sur lequel nous avons très peu d'informations, nous fait craindre un retard important dans les opérations du mouvement cette année. Certaines nouveautés apparaissent comme l'obligation, pour les collègues qui ne sont pas titulaires d'un poste, de faire 2 vœux géographiques (sur un bassin) sur les nouveaux postes de titulaire remplaçant (issus de la fusion des ZIL et des brigades).

Nous proposerons aux collègues une réunion d'information syndicale sur cette nouvelle circulaire du mouvement, une fois qu'elle sera parue et que le calendrier sera connu.

Le SE-Unsa a voté contre cette circulaire, comme le SGEN, FO, et la CGT. Le SNUipp s'est abstenu, le SNALC était absent.

 

Fabienne SIRE

Représentante SE-Unsa 92 au CTSD

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Publié par Syndicat des Enseignants-Unsa 92 - dans Carte scolaire
16 février 2019 6 16 /02 /février /2019 08:44

Les syndicats ont obtenu le report de projets

 

Pour le SE-Unsa, il n’est pas possible de changer sans cesse les pièces du puzzle de la formation des enseignants et ceci, sans avoir discuté de la pièce centrale, la place du concours.
 
Depuis des mois, deux projets touchant à la formation étaient en discussion. La premier porte sur la création d’un dispositif de préprofessionnalisation à destination des étudiants se destinant aux métiers de l’enseignement et de l’éducation. Le second révise le référentiel de formation. Ces deux projets s’inscrivent dans le schéma de recrutement/formation actuel avec le concours en fin de M1 et ont vocation à se mettre en place dès la rentrée 2019.

Ces textes s’inscrivant dans le schéma d’aujourd’hui devaient être finalisés en Comité technique ministériel le 30 janvier. Mais le ministre, lors de son audition par la commission des affaires culturelles à l’Assemblée nationale le 23 janvier a annoncé sa volonté de changer encore la place du concours en master 2. Un changement crucial qui pourrait s’appliquer dès 2021.

Alors que les structures et les acteurs de la formation sortent juste la tête de l’eau de la mise en œuvre de la deuxième réforme profonde en moins de dix ans, que les jeunes et les étudiants commencent à retrouver la lisibilité du système de recrutement, les organisations syndicales unanimes ont demandé et obtenu le report des textes qui devaient être étudiés lors du comité technique ministériel du 30 janvier. Elles demandent que le ministre dise tout de ses intentions et qu’un débat global soit mené.

Une réunion ministérielle a été programmée pour le 5 février. Le SE-Unsa y portera son souhait de maintenir la place du concours actuel et de travailler plutôt à l’amélioration de son contenu et à une entrée plus progressive de l’entrée dans le métier.
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Publié par Syndicat des Enseignants-Unsa 92 - dans Stagiaires et débuts de carrière
11 février 2019 1 11 /02 /février /2019 20:55

Demande de suspension des nouvelles modalités

 

Les discussions sur les mouvements débutent dans les départements, en se fondant sur les modifications issues de la note de service mobilité 1er degré.  Les organisations syndicales* demandent au ministre une audience pour suspendre l’application de ces nouvelles modalités (cf pièce jointe ci-dessous). Elles appellent également les organisations départementales à construire des initiatives les mercredis à partir du 13 février.
 
Saisie unique de vœux, vœu géographique obligatoire, affectation à titre définitif sur le vœu géographique, nouveau logiciel de traitement, modalité de prise en compte des priorités légales… les mouvements départementaux 2019 ne s’annoncent pas sous les meilleurs auspices. En effet, la prise en compte des priorités légales comme le rapprochement de conjoint ne sont pas toujours bien comprises par les administrations locales, les restrictions des saisies se confirment et les interrogations informatiques existent.
 
Les organisations syndicales appellent ainsi le ministère à suspendre ces nouvelles modalités et demandent l’ouverture de négociations pour porter d’autres revendications sur l’organisation des mouvements. 
   
* SE-Unsa, Snudi-FO, Snuipp-FSU, Sud Éducation, Cgt-Educ’Action.
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Publié par Syndicat des Enseignants-Unsa 92
7 février 2019 4 07 /02 /février /2019 20:52

Bonification d'avancement d'échelon, stages de 3 semaines, stages d'été de perfectionnement en langues, programme CODOFIL Louisiane

 

Bonification d'avancement d'échelon

Ce point est repoussé à la CAPD du 31 mars ; en effet l'administration n'avait pas prévu de CAPD de recours. Les collègues qui ont passé un "rdv carrière" (ainsi que ceux qui auraient du en passer un) doivent encore attendre presque 2 mois pour savoir s'ils auront droit à un raccourcissement d'échelon (6 ou 8) ou pour connaître l'appréciation de la DASEN pour le passage à la Hors-classe (échelon 9).

 

Stages de 3 semaines

69 départs en stage sont prévus (dont 58 qui libèrent leur classe pour des PES qui font leur stage massé).

 

Stages linguistiques à l'étranger CIEP été 2019

Les candidatures des 17 collègues qui ont obtenu un avis favorable de l'IEN et de la DASEN sont envoyées au ministère ; ils seront convoqués pour un entretien (courant mars).

 

Programme CODOFIL Louisiane

Toutes les candidatures (5) ont obtenu un avis réservé car les collègues n'ont pas les 10 ans d'ancienneté requis dans le département. Elles seront convoquées pour un entretien début mars en cas d'avis favorable de la DASEN, pour une réponse début mai et une affectation début juin.

 

Pascal ROSAMONT

Elu SE-Unsa 92 à la CAPD

 

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Publié par Syndicat des Enseignants-Unsa 92 - dans CAPD
5 février 2019 2 05 /02 /février /2019 21:34

Mesures de carte scolaire

 

Lors de CTSD, les mesures de carte scolaire pour la rentrée 2019 dans le 1er degré ont été présentées par la DASEN.

Les organisations syndicales ont décidé de voter unanimement contre ce projet. De fait, les mesures devront être à nouveau présentées lors d'un prochain CTSD (qui se réunira le jeudi 14 février).

Le SE-Unsa 92 vous récapitule, dans le tableau en pièce jointe ci-dessous, les propositions d'ouverture et de fermeture de classes faites par la DASEN.

 

Fabienne SIRE

Représentante UNSA-Education au CTSD

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Publié par Syndicat des Enseignants-Unsa 92 - dans Carte scolaire
4 février 2019 1 04 /02 /février /2019 14:46

Annonces ministérielles du 1er février : un manque d'ambition !

 

Jeudi 31 janvier, a été adoptée en première lecture la proposition de loi du député Christophe Bouillon consacrée à l’accompagnement des enfants en situation de handicap. Lors des discussions, puis par voie de presse, Jean-Michel Blanquer a fait 4 annonces sur le métier d’AESH.
 
À quelques jours de la journée d’action nationale, cela n’est pas anodin. Au regard de l’insuffisance des mesures annoncées, et alors que l’essentiel de la proposition de loi a été vidée de sa substance, cela ne peut que renforcer la détermination du SE-Unsa à la mobilisation le 6 février.
 
 
La proposition de loi "Pour une école vraiment inclusive"
Elle avait notamment pour but d’alerter sur l’absence du terme « handicap » dans le projet de loi « Pour une école de la confiance » mené par le ministre. Elle comportait trois pistes : garantir l’affectation d’un.e AESH aux enfants et jeunes bénéficiant d’un accompagnement au plus tard le 45ème jour précédant la rentrée scolaire, des effectifs limités à 20 élèves par classe dans celles scolarisant des élèves en situation de handicap, et des améliorations du statut des accompagnants passant par une meilleure formation, et un recrutement en CDI sans passage par le CDD. Ces trois propositions ont été rejetées du texte final, dont nous ne connaissons pas encore le contenu exact.
 
Annoncées à la suite de l’adoption de ce texte, les mesures ministérielles posent pour l'instant plus de questions qu'elles n'apportent de solutions.
Présentation et décryptage.

 
La fin des recrutements en contrats aidés...
D’abord annoncée le 31 janvier au soir comme « L’accélération du plan de transformation des contrats aidés précaires en contrats pérennes d’Accompagnant d’élève en situation de handicap (AESH) », la mesure s’est transformée au fil des heures par la fin des recrutements « d’auxiliaires de vie scolaire sous contrat unique d’insertion », voire « plus de contrats aidés » dès la rentrée 2019 !

Il est impératif que le ministre clarifie cette annonce, et ce pour deux raisons :
  • Cette accélération n’est pas prévue dans les documents budgétaires présentés le 19 décembre lors du CTM (Comité Technique Ministériel) consacré aux mesures de rentrée 2019. Ceux-ci mentionnent bien la transformation des 11 200 contrats aidés en 6400 emplois d’AESH, mais cela ne constitue nullement une accélération. Seulement le maintien pour la 4ème année consécutive du plan de transformation initié par le précédent gouvernement (http://enseignants.se-unsa.org/Annonces-handicap-ca-change-quoi-pour-les-accompagnants)! Nous attendons donc que le ministre clarifie cette annonce par un argumentaire chiffré.
     
  • Plus de contrats aidés, cela signifie-t-il qu’il sera également mis fin au 50 000 contrats PEC (dont le cadre réglementaire est celui d’un contrat aidé) recrutés en 2018-19 ?
 
Pour le SE-Unsa cette annonce est un nouveau trompe l’oeil du ministre : soit le ministère met comme il le prétend, un terme à l'ultra-précarité en cessant le recrutement de tous les contrats aidés, PEC y compris, et il devra alors rapidement annoncer le déblocage des moyens nécessaires au recrutement d’AESH (les 4500 recrutements supplémentaires prévus actuellement au budget seront absolument insuffisants). Soit c’est une nouvelle opération de com chargée de dissimuler le maintien d’une réalité que nous dénonçons depuis le début : la coexistence de deux statuts pour exercer une même mission, et le maintien  d’un statut toujours ultra-précaire pour le métier d’accompagnant.
 
 
Et des recrutements uniquement dans le cadre de CDD de 3 ans renouvelables une fois
C’est un premier pas vers plus de stabilité.
Pour le SE-Unsa qui revendique ce modèle de CDD depuis 2014, c'est une satisfaction d'avoir été enfin entendu.
Cependant cette nouveauté sera regardée de près, car cette stabilité ne sera effective qu’à condition d’être réglementairement sécurisée : pas question de CDD de 3 ans révisables par avenants successifs impactant à la baisse la quotité de service des agents, et des changements d’affectations répétés, principaux facteurs à l’heure actuelle des conditions de travail dégradées des AESH.

 
Des équipes d’accompagnants à temps plein dans les PIAL
L’accès au temps complet est l’une des principales revendications du SE-Unsa pour les AESH. Avant la journée de mobilisation du 6, et avant même les annonces du 11 février dans le cadre de la concertation sur l’école inclusive, le ministre annonce donc que cette revendication serait en partie entendue. En partie seulement, puisqu’elle ne concernera que les AESH exerçant dans ce dispositif, dont on sait pour l’instant peu de choses, et sur lequel nous exigeons là encore des garanties (voir notre article).
 
 
La désignation d'un ou plusieurs AESH "référents" dans chaque département.
C’est l’une des mesures qui figurerait au texte adopté jeudi. Elle prévoit la désignation d’un ou plusieurs AESH « référents » dans chaque département, chargés de fournir à d’autres AESH un appui dans l’accompagnement des élèves. Quel sera la nature de cet appui ? Sera-t-il uniquement quantitatif ? Comment seront recrutés ces collègues ? S’agira-t-il de leur principale activité ou viendra-t-elle complétée l’activité principale -et pour l’instant seule reconnue- d’accompagnant ? Comment seront-ils formés et rémunérés ? Quel sera le lien avec les enseignants référents ? Si la mesure ne semble pas inintéressante, elle mérite d’être rapidement précisée.
 
 
Un entretien avec les parents
La mesure principale du texte proposé par Christophe Bouillon, qui prévoyait de garantir l'affectation d'un accompagnant des élèves handicapés au plus tard 45 jours avant la rentrée scolaire a été réécrite. A la place, est instauré entretien entre les parents de l'élève et l'accompagnant "au moment de (sa) prise de fonction". Une réécriture bien trop éloignée de l’esprit initial de la proposition, et qui ne répondra absolument pas à la problématique des enfants non-accompagné plusieurs jours, voire plusieurs semaines après la rentrée !
Par ailleurs, le SE-Unsa souhaite que le cadre de cet entretien soit précisé : le dialogue entre les familles et les AESH est certes légitime et justifié, mais nous veillerons à ce que cet « entretien » ne se transforme pas en « entretien d’embauche » ou tout autre dévoiement de ce nécessaire échange.

 
60h de formation obligatoire pour tous les accompagnants recrutés
Une annonce qui n’en est pas puisque grâce à l’action du SE-Unsa cela a été rendu obligatoire en 2018. Une annonce pour cacher que rien de ce qui n’a été proposé dans le texte original, et que porte également le SE-Unsa en terme de formation n’a été retenu : un accès élargi à la formation continue et à une VAE diplômante d’un niveau supérieur au niveau V.

 
Par ces annonces le ministre dit vouloir « La pleine reconnaissance des accompagnants comme professionnels à part entière des équipes éducatives, qui se traduira par une revalorisation de ce métier » : aujourd’hui, et le 6 février en matière de reconnaissance des AESH, le SE-Unsa lui répond que tout reste à faire !
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Publié par Syndicat des Enseignants-Unsa 92 - dans ASH
4 février 2019 1 04 /02 /février /2019 09:01

Un amendement à contre-sens

 

La commission des affaires culturelles de l’Assemblée nationale vient d’adopter un amendement au Projet de Loi pour l’École de la Confiance créant des « établissements publics des savoirs fondamentaux » pour regrouper des classes primaires et le collège.
 
Le SE-Unsa est opposé à cet amendement. Malgré une présentation portant une entrée pédagogique, l’amendement n’a qu’une vision administrative, qui plus est partielle, méconnaissant les réalités des écoles, collèges, et des communautés éducatives.

 
Des acteurs oubliés
 
Tout d’abord, l’amendement ne prévoit en aucune façon de recueillir l’accord des communautés éducatives et de l’institution éducation nationale mais seulement une décision du préfet sur proposition des collectivités pour créer un « établissement public des savoirs fondamentaux ». Il n’est pas envisagé de soumettre le projet à l’avis des conseils d’école et d’administration, pas plus que celui des instances de dialogue départemental que sont le CTSD et le CDEN. Même l’avis du Directeur académique des services de l’Éducation nationale n’y figure pas.

 
La vie des écoles et des collèges oubliée aussi
 
Par ailleurs, l’amendement néglige des pans entiers de la vie des écoles et des collèges. Les compétences sur le périscolaire et les agents municipaux ne sont pas dans le paysage.  Seules les charges avant tout liées aux bâtiments, à l’équipement et au fonctionnement feraient l’objet d’une convention. Quid de l’organisation du périscolaire ? Quid des agents, en particuliers des Atsem pour l’école maternelle ?

 
Dans quel(s) lieu(x) ?
 
La question du lieu n’est pas abordée. Il s’agirait de « regrouper les classes d’un collège et d’une ou plusieurs écoles situées dans le bassin de vie ». Mais il n’est pas indiqué si ce regroupement est seulement administratif ou physique. On ne sait même pas s’il regroupe toutes les classes du collège et des écoles concernées.

 
Et les personnels ?
 
On ne sait pas non plus si les directeurs disparaissent lorsque plusieurs écoles sont concernées. En tout cas le texte n’en dit rien. S’il disparaissait, qui serait l’interlocuteur de proximité pour un établissement multi-sites ?
La seule disposition prévue est de placer un directeur dans une fonction de « directeur adjoint »  au chef d’établissement.  Quelle plus-value pour ce directeur devenu, « directeur adjoint » si ce n’est l’assurance de multiplier les réunions -ce qui vaut aussi pour les enseignants- avec la seule promesse de pouvoir « se répartir les tâches administratives avec l’équipe administrative du collège » ? Cette perspective, non traduite dans la loi, laisse croire d’ailleurs qu’il y aurait toute une équipe disponible dans les collèges.
 
 
Pour le SE-Unsa, l’objectif de cet amendement pourrait être de renforcer par un cadre juridique des dispositifs d’école du soclemenées par certaines équipes ; en l’état, il contient tous les ingrédients pour briser ces dynamiques enclenchées aujourd’hui dans les territoires.  Si l’objectif est la généralisation à l’ensemble du système éducatif, pour le SE-Unsa, cela ne répond pas à la problématique de la direction et du fonctionnement de l’école. Ce n’est d’ailleurs pas la réponse attendue par les personnels non plus.
Cet amendement, désormais intégré au projet de la loi qui doit être votée à l'Assemblée nationale le 11 février, se donne toutes les chances de rater encore une fois le rendez-vous du progrès pour les élèves et les personnels.

 
 
* Dans plusieurs départements, des regroupements entre des classes du primaire et le collège sont effectifs. Ces dispositifs sont basés sur des objectifs partagés par tous les partenaires : équipes, collectivités, administration Éducation nationale.
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Publié par Syndicat des Enseignants-Unsa 92 - dans Direction d'école
1 février 2019 5 01 /02 /février /2019 11:48

CAPA du 28/01/19

 

Le 28 janvier, suite aux élections professionnelles de décembre 2018, s’est tenue l’installation de la CAPA à laquelle ont participé les élues que vous avez désignées pour représenter le corps des PsyEN.

Lors de cette CAPA :

Le règlement concernant le fonctionnement de cette instance n’a pas été voté comme cela était prévu initialement. Il le sera lors d’une prochaine instance. Des procès-verbaux des prochaines CAPA seront dorénavant rédigés.

La commission de réforme a été constituée. Cette commission étudie les litiges dans les dossiers médicaux, les accidents du travail, les mi-temps thérapeutiques...

Nous avons inauguré le mandat que vous nous avez confié en mettant l’accent sur la dégradation de nos conditions de travail et sur les menaces qui pèsent sur notre profession.

Nous avons réaffirmé la nécessité de création de postes et la mise en place de moyens de remplacement pour les congés longs et les compléments des temps partiels.

Le rectorat a reconnu avoir eu besoin d’un temps d’adaptation pour mettre en place les procédures. Ses services vont s’attacher en priorité au remplacement des postes vacants et des congés longs par des contractuels. Qu’en sera-t-il des temps partiels ?

Nous avons, à nouveau, souligné les problèmes de fonctionnement (financement du matériel, locaux...).

Nous avons dénoncé les importantes disparités qui subsistent entre les EDA et les EDO : obligations de service, régime indemnitaire, évolution de carrière.

Concernant les rendez-vous de carrière de 2017/18 pour les boosts éventuels (6,8,9) :

Il ya en a eu 28 pour les Psy EN EDO

Aucun pour les Psy EN EDA (Problème de coordination rectorat/DSDEN) alors que 21 collègues auraient pu en bénéficier ! Un rattrapage est prévu mais les modalités restent floues.

Concernant la question des primes d’éducation prioritaire (REP/REP+), elle est en cours d’examen au ministère.

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