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SE-UNSA 92

8 bis rue Berthelot

92150 SURESNES

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Instances

Calendrier des réunions paritaires

Jeudi 8 septembre 2022 : CTSD. Mesures d'ajustement de carte scolaire

Vendredi 18 novembre 2022 : CTSD. Bilan des ressources enseignante 1er degré et AESH - Rentrée 2022

Réunions d'information syndicale

Mercredi 9 novembre 2022 : Plessis-Robinson en présentiel

Mercredi 16 novembre 2022 : Visioconférence sur le mouvement interdépartemental

Mercredi 23 novembre 2022 : Boulogne-Billancourt en présentiel

Mercredi 30 novembre 2022 : Visioconférence sur l'entretien de direction

Vendredi 10 février 2023 : Visioconférence Spécial formateurs

Mercredi 29 mars 2023 : Visioconférence sur le mouvement intradépartemental

15 décembre 2021 3 15 /12 /décembre /2021 09:00

Clap de fin pour la saison 1

 

Le cheminement législatif de la proposition de loi Rilhac est désormais terminé. La loi sera promulguée prochainement, avec un travail à venir sur les textes d’application. Le SE-Unsa fait un point sur l’ensemble de la loi.
 
À l’issue de la navette parlementaire entre l’Assemblée nationale et le Sénat, une commission mixte paritaire a élaboré un texte commun aux deux assemblées concernant la proposition de loi Rilhac créant la fonction de directrice ou de directeur d’école le 16 novembre 2021. Les sénateurs ont adopté cette dernière version le 25 novembre 2021, et les députés le 13 décembre 2021.
 
Changements induits par ce texte de loi
 
Article 1er
 
La directrice ou le directeur bénéfice d’une délégation de compétences de l’autorité académique pour le bon fonctionnement de l’école qu’il dirige. Il dispose d’une autorité fonctionnelle dans le cadre des missions qui lui sont confiées. Cette autorité fonctionnelle existe déjà dans les faits. On peut citer comme exemples l’arrêt des services de surveillance et d’accueil, ainsi que la répartition des élèves et des moyens d’enseignement, qui sont discutés en conseil des maîtres de l’école puis validés par la directrice ou le directeur, ou encore les décisions concernant l’emploi du temps des Atsem sur le temps scolaire.
La nouveauté est que l’autorité fonctionnelle est désormais inscrite dans la loi.
 
 
Article 2
 
Les directrices et directeurs bénéficieront d’un avancement accéléré au sein de leur corps (d’instituteurs ou de professeurs des écoles).
Les faisant fonction bénéficieront d’une formation à la fonction de directeur d’école dans les meilleurs délais après leur nomination.
Les directrices et directeurs proposeront à l’IEN, après consultation du conseil des maîtres, des actions de formation spécifiques à leur école.
L’administration devra rendre des comptes de l’utilisation effective des décharges de direction de l’année scolaire en cours lors d’une réunion du conseil départemental de l’Éducation nationale (CDEN).
Les directrices et directeurs peuvent être chargé·es de missions ou formation ou de coordination, définies à la suite d’un dialogue avec l’inspection académique.
Le rôle de pilote pédagogique des directrices et directeurs est inscrit dans la loi.
Les directrices et directeurs ne participent pas aux activités pédagogiques complémentaires (APC), sauf s’ils le souhaitent. Cela concerne particulièrement les écoles de 1 et 2 classes (30 heures d’APC à assurer actuellement) et les écoles de 3 et 4 classes (18 heures d’APC à assurer actuellement).
Une offre de formation destinée aux directrices et directeurs d’école leur est proposée régulièrement tout au long de leur carrière, et obligatoirement tous les cinq ans.
L’ensemble des missions associées à l’emploi de direction d’une école fait partie de la formation initiale des professeurs des écoles.
La loi indique clairement que les directrices et directeurs doivent disposer des moyens numériques nécessaires à l’exercice de leur fonction.
 
 
Article 2 bis
 
L’État peut mettre à disposition des directrices et directeurs d’école les moyens leur garantissant une assistance administrative.
Dans le respect de leurs compétences, les communes ou leurs groupements peuvent mettre à disposition des directrices et directeurs d’école les moyens matériels nécessaires à l’exercice de leur fonction.
 
 
Article 3
 
Un ou plusieurs référents direction d’école sont créés dans chaque direction des services départementaux de l’Éducation nationale (DSDEN). Ces référents doivent déjà avoir exercé des missions de direction.
 
 
Articles 4 et 4 bis
 
Ces articles ont été supprimés. Ils n’induisent donc aucun changement par rapport à la situation actuelle.
 
 
Article 5
 
L’élection des représentants des parents d’élèves au conseil d’école peut se faire par voie électronique sur décision de la directrice ou du directeur d’école, après consultation du conseil d’école. Le scrutin électronique peut donc devenir la règle pour toutes les écoles qui le souhaitent, et ce quel que soit leur nombre de classes ou de listes candidates.
 
 
Article 6
 
Le Plan Particulier de Mise en Sûreté (PPMS) est établi conjointement par l’autorité académique, la commune ou l’établissement public de coopération intercommunale (gestionnaire du bâtiment), et les personnels compétents en matière de sûreté. La directrice ou le directeur donne son avis, et peut faire des suggestions de modifications au regard des spécificités de son école. Ainsi, leurs charge et responsabilité sont limitées : les directrices et directeurs n’auront plus à assumer seuls la responsabilité du PPMS.
 
 
Fin du cheminement législatif…
 
À l’issue de la navette parlementaire entre l’Assemblée nationale et le Sénat, une commission mixte paritaire a élaboré un texte commun aux deux assemblées concernant la proposition de loi Rilhac créant la fonction de directrice ou de directeur d’école le 16 novembre 2021. Les sénateurs ont adopté cette dernière version le 25 novembre 2021, et les députés le 13 décembre 2021.
Le gouvernement peut désormais passer à la promulgation de la loi Rilhac.
 
 
… mais poursuite du travail syndical
 
Après cette promulgation, des textes d’application seront à élaborer. Le SE-Unsa exige qu’ils fassent l’objet de discussions, et prendra toute sa part pour obtenir une traduction concrète et positive des perspectives ouvertes par la loi Rilhac.
Le SE-Unsa poursuit également ses actions dans le cadre de l’agenda social pour faire avancer le dossier de la direction et du fonctionnement de l’école dans son ensemble.
 
 
L’avis du SE-Unsa
 
La loi Rilhac créant la fonction de directrice ou de directeur d’école est globalement positive, même si le questionnement sur le statut de l’école est toujours absent. Une fois la loi promulguée, le SE-Unsa prendra toute sa part pour obtenir une traduction concrète des perspectives ouvertes par ce texte.
Le SE-Unsa poursuit également ses actions dans le cadre de l’agenda social pour faire avancer le dossier de la direction et du fonctionnement de l’école dans son ensemble.
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Publié par Syndicat des Enseignants-Unsa 92 - dans Direction d'école
14 décembre 2021 2 14 /12 /décembre /2021 13:45

C'est possible ...

 

Vous êtes déjà enseignant, CPE ou PsyEN et souhaitez changer de corps ?

Plus largement, vous êtes fonctionnaire cadre A dans la Fonction publique d’État, territoriale ou hospitalière et vous avez envie de changer de métier ?

Le détachement peut vous permettre de devenir professeur des écoles, enseignant de collège/lycée, de lycée professionnel, CPE ou PsyEN.
 
 
La note de service définissant le calendrier et les modalités de demande de détachement pour la rentrée 2022, ainsi que le cadre d’accueil en détachement, est parue.
 
 
Les principes
 
Le détachement est une possibilité de mobilité professionnelle ouverte aux fonctionnaires titulaires. Le fonctionnaire en détachement est placé hors de son corps d’origine mais continue à bénéficier, dans ce corps, de ses droits à l’avancement et à la retraite.
 
Les possibilités de détachement sont dépendantes des besoins déterminés en fonction des capacités offertes à l’issue des concours et des mouvements des personnels.
 
La phase d’examen des candidatures de détachement a pour but de vérifier que les compétences et les connaissances des candidats sont en adéquation avec les fonctions postulées. Un projet mûri et une forte motivation sont également de forts atouts pour voir sa demande acceptée.
 
Une fois détaché, on bénéficie du principe dit de la « double carrière » et on est affecté en fonction des besoins du service sur tout poste au sein du département (1er degré) ou de l’académie (2degré/PsyEN). Il n’est pas possible de participer au mouvement inter durant la période de détachement (exceptés PsyEN EDA).
 
On est informé de l’avancement de son dossier lors des étapes suivantes de la procédure :
  • réception du dossier de candidature 
  • avis favorable et transmission du dossier ou avis défavorable 
  • décision favorable ou défavorable sur l’accueil en détachement
 
La situation particulière des PE détachés dans le corps des PsyEN EDA
 
Lors de la constitution initiale du corps unique des PsyEN en 2017, les professeurs des écoles missionnés alors sur les fonctions de psychologues scolaires et souhaitant poursuivre ces missions dans le nouveau corps avaient pu demander leur détachement pour 5 ans dans le corps des PsyEN spécialité EDA.
 
Cette période de détachement arrivant à échéance le 1er septembre 2022, ils doivent exprimer auprès du recteur leur souhait pour la suite de leur parcours :
- prolonger pour une période de 5 ans, leur détachement dans le corps des PsyEN, à compter du 1er septembre 2022 
- mettre fin à leur détachement dans le corps des PsyEN s’ils souhaitent être réintégrés dans leur corps d’origine 
- intégrer le corps des PsyEN
 
 
Le calendrier prévisionnel
 
Dès publication de la note de service* : recensement et examen des candidatures, déroulement des entretiens
*jusqu’à une date butoir fixée par chaque département/académie
 
25 mars 2022 au plus tard : transmission au ministère des dossiers de candidatures retenus par les IA-Dasen et les recteurs
 
27 mai 2022 au plus tard :
- transmission au ministère des demandes de maintiens, renouvellements et fins de détachement
- transmission au ministère des demandes d’intégration des professeurs des écoles détachés dans le corps des PsyEN
 
A partir du 1er juin 2022 : décisions ministérielles
 
 
L’avis du SE-Unsa
 
Depuis la suppression des accès à certains corps enseignants par liste d’aptitude, le SE-Unsa demande au ministère une offre de mobilité professionnelle respectueuse des besoins et des attentes de la profession, en matière de nombre de détachements suffisants mais pas seulement.
Une RH de proximité qui accompagne réellement les parcours de chacun pour aider à réaliser des points d’étape, élaborer des perspectives et trouver les moyens de valider et réussir son projet, c’est ça un accompagnement efficace à la mobilité professionnelle !
 
Candidater à un détachement se construit et exige d’avoir toutes les clés de lecture notamment en raison de l’impact sur son parcours. Depuis la constitution du dossier, l’entretien avec l’inspecteur, le dialogue avec l’administration locale… jusqu’au résultat, il est très important d’être accompagné tout au long du processus !
 
N’hésitez pas à solliciter l’expertise des équipes SE-Unsa.
 
 
Envie/Besoin de changer de métier ? Demandez l’accompagnement Mobilité professionnelle du SE-Unsa en complétant notre formulaire
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Publié par Syndicat des Enseignants-Unsa 92
11 décembre 2021 6 11 /12 /décembre /2021 09:21

Le SE-Unsa pose ses exigences !

 

À la suite de son alerte sociale*, le SE-Unsa a été reçu par le ministère, l’occasion pour le syndicat de rappeler que la situation est grave et que l’école ne pourra pas tenir dans la durée. Il en a exposé et illustré les raisons par les très nombreuses remontées de ses équipes locales.
 
Depuis deux semaines, en pleine 5e vague, l’école connaît à nouveau des évolutions de son protocole d’accueil qui sont ingérables et menacent la santé physique et psychologique des personnels. À ceci s’ajoute un manque chronique de remplaçants qui accroît la désorganisation de l’école.
 
 
Un quotidien devenu intenable
 
Les mesures en cas d’élèves positifs 
La fin de la fermeture de classe dès un cas au profit du maintien de l’accueil avec résultat d’un test positif et de la fermeture si trois cas positifs de fratries différentes sur 7 jours, le tout sans aucun délai de précaution ni de gestion, génère un échange d’informations ingérable. En effet, c’est en journée et en soirée, en semaine et durant le week-end que les informations, questions et réponses circulent entre école et familles, toutes deux sous pression. Les tableaux à remplir pour l’institution alourdissent toujours autant les tâches à effectuer. La nouvelle mesure de présentation de résultats négatifs pour rependre après une fermeture de classe ne fait qu’accroître cette charge de travail.
Les remontées font état d’une multiplication des cas lorsqu’une école commence à être concernée. Ainsi, ce qui pourrait être gérable pour un cas isolé, ne l’est plus du tout quand la situation se renouvelle de classe en classe.
 
La continuité pédagogique
Ces dernières mesures induisent des suspensions plus ou moins longues selon les enfants, et des retours au fil de l’eau avant d’avoir parfois recours à de nouvelles suspensions. Tout le monde a à cœur la continuité des apprentissages des élèves. Mais il ne peut pas y avoir de double travail présentiel/distanciel, ni un suivi individualisé des élèves en fonction de leur état de santé et de la possibilité d’accompagnement par les familles.
 
Les changements de consignes et les mises à jour de la FAQ
En deux semaines, pas moins de trois changements (doctrine d’accueil d’élèves positifs, niveau de protocole, test à l’issue d’une fermeture) et plusieurs mises à jour de la foire aux questions ont eu lieu. Ces changements au travers d’annonces, souvent affinées et précisées ensuite, sont impossibles à suivre. D’ailleurs des DSDEN s’y perdent, et les consignes locales sont elles aussi différentes. Mais si tout le monde peut s’y perdre, au bout de la chaîne, les directrices et directeurs d’école doivent assurer tant bien que mal une parole cohérente et compréhensible. Cette mise en difficulté est vécue comme de la maltraitance.
 
Remplacement
L’impossibilité de répartir les élèves dans les autres classes rend le problème visible de tous alors que nous alertons depuis la rentrée sur l’insuffisance du nombre d’enseignants remplaçants. Actuellement le système n’est plus en capacité de faire face aux absences dues à la cinquième vague épidémique et au retour des autres maladies hivernales.
 
 
Des mesures urgentes à prendre
 
Alors que l’épidémie sera présente encore tout l’hiver au moins, le SE-Unsa exige :
  • un changement de méthode sur les annonces grand-public et la communication des consignes précises aux personnels ;
  • le retour à des règles sanitaires dont le degré d’application tient compte de la réalité épidémique du territoire tel que nous l’avions demandé en 2020-2021 et tel que cela a été acté dans la préparation de la rentrée scolaire par le ministre lui-même La révision de la procédure de contact-tracing prenant en compte la situation épidémique et le besoin des personnels, en particulier les directrices et directeurs, d’avoir des temps préservés ;
  • une évolution de l’application Onde pour d’une part faciliter le travail de remontée des données (tableaux DSDEN, ARS, CPAM) et d’autre part faciliter la communication avec les familles (SMS et mails automatiques) ;
  • le recrutement de personnels pour assurer le remplacement dès la rentrée de janvier ;
  • l’affirmation claire de l’impossibilité d’assurer enseignement en présentiel et distanciel ;
  • une priorité d’accès à la 3e injection vaccinale sur la base du volontariat pour les personnels.
 
Pour le SE-Unsa la santé des personnels, et avec elle celle de l’école, est menacée par la gestion erratique d’une crise qui dure depuis plus de vingt mois.
 
 
À ces exigences, le ministère a répondu :
  • partager le constat de difficultés croissantes du remplacement et avoir adressé un message aux académies pour procéder au recrutement de contractuels dès maintenant pour être en capacité d’améliorer la situation dès la rentrée de janvier ;
  • partager la nécessité de se projeter à plus long terme en matière de recrutement en personnels comme d’équipement matériel plus facilitants dans un contexte épidémique qui dure et ne dit rien de son lendemain, y compris pour la médecine ;
  • étudier la possibilité de faire évoluer l’application Onde ;
  • faire part au ministre des demandes quant à la clarification des consignes sanitaires et leurs évolutions nécessaires au regard de la réalité des dysfonctionnements (conditions et modalités de fermeture de classe), la demande d’affirmation claire de l’impossibilité d’assurer enseignement en présentiel et distanciel.
 
Tel qu’il le fait depuis le début de la crise, le SE-Unsa veillera à obtenir des réponses rapides à son alerte tout en continuant à agir au plus près des personnels pour les accompagner dans chaque difficulté. Le syndicat n’exclut aucune suite à son alerte selon la hauteur de la réponse du ministre.
 
Par ailleurs, le SE-Unsa, le SNUipp-FSU, le Sgen-CFDT, Sud, la CGT-Éducaction, le Snalc et le SNE ont envoyé un courrier au Premier ministre pour lui demander de prendre en urgence toutes les mesures nécessaires pour endiguer l’épidémie au sein des écoles, garantir la sécurité des élèves et des personnels, et de installer des modalités de gestion de la situation permettant à l’école et à ses personnels de tenir.
>> Lire le courrier intersyndical
 
(*) Une alerte sociale est un processus de discussions entre une organisation syndicale et l’administration qui impose à celle-ci de mettre en place un dispositif de négociation et qui peut déboucher, le cas échéant, sur le dépôt d’un préavis de grève.
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8 décembre 2021 3 08 /12 /décembre /2021 13:00

Mieux vivre mon métier avec le SE-Unsa !

 

Professionnels de l’Éducation nationale, nous mettons chaque jour l’ensemble de nos ressources physiques et mentales au service de notre métier. Et ce d’autant plus dans le contexte sanitaire que nous connaissons depuis de trop longs mois.
 
 
Travailler dans le bruit, gérer les aléas et les urgences, exercer sans cadre horaire bien délimité, porter ou déplacer des objets lourds, travailler de façon prolongée sur écran ou encore sursolliciter ses articulations… voilà le quotidien de chacun·e d’entre nous selon ses missions.
Si notre corps est notre précieux outil de travail, il est aussi bien souvent malmené par nos conditions d’exercice.
 
Préserver sa santé pour mieux vivre son métier, c’est avant tout savoir prendre soin de soi en adoptant de bons réflexes et en étant bien informé·e.
Prôner une meilleure qualité de vie au travail, un équilibre vie pro/vie perso réussi, c’est bien mais ça ne suffit pas ! C’est d’un accompagnement réel et concret dont notre profession a besoin.
 
C’est pourquoi, nous proposons dès à présent notre information et notre écoute pour aider tout collègue à devenir acteur·rice de sa santé ainsi que notre expertise pour tout collègue qui devrait faire face à un aléa de santé.
 
 
Ma santé & moi : mieux vivre mon métier avec le SE-Unsa
 
L’accompagnement Ma santé & moi du SE-Unsa, c’est :
  • des informations régulières pour savoir prendre soin de soi ;
  • des alertes à chaque nouveauté parmi les dispositifs de santé des personnels ;
  • des communications relatives à la prise en compte des difficultés de santé au cours d’une carrière ;
  • un accompagnement par nos équipes locales pour connaître les professionnels et dispositifs de santé Éducation nationale de son territoire.
 
Alors, dès aujourd’hui, demandez l’accompagnement Ma santé & moi du SE-Unsa en complétant notre formulaire !
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Publié par Syndicat des Enseignants-Unsa 92
6 décembre 2021 1 06 /12 /décembre /2021 20:53

Le SE-Unsa dépose une alerte sociale

 

Le Premier ministre vient d’annoncer le passage en niveau 3 du protocole sanitaire à l’école maternelle et élémentaire. Le SE-Unsa juge cette mesure insuffisante pour permettre à l’école de tenir compte-tenu de l’ampleur de la 5e vague, des problèmes engendrés par la dernière révision du contact tracing et de la situation catastrophique du remplacement des personnels absents. Après avoir tiré la sonnette d’alarme en vain, le SE-Unsa dépose une alerte sociale.
 
En effet, le passage en niveau 3 pour l’École correspond à un renforcement des règles de non-brassage des élèves sur les temps de récréations et de restauration, et à une désinfection accrue. Ces mesures sont nécessaires mais seront difficiles à mettre en œuvre dans le contexte de tension actuelle et elles ne résoudront pas les problèmes d’organisation qui s’amplifient.
 
En pleine explosion des contaminations chez les enfants, la nouvelle règle de retour en classe sur présentation d’un résultat de test négatif et de fermeture si 3 cas s’avèrent positifs sur une durée de 7 jours, le tout sans aucun délai de précaution et de gestion, conduit à une mise sous pression de l’École jamais connue depuis le début de l’épidémie malgré les épreuves précédentes.
 
À ceci s’ajoute le manque crucial de remplaçants disponibles pour pallier les absences des enseignants malades de la Covid et de tous les autres virus ayant fait leur retour avec l’arrivée de l’hiver. Pourtant il ne devrait plus être possible de répartir les élèves dans les autres classes avec le passage en niveau 3.
 
Le SE-Unsa dépose une alerte sociale pour que des mesures soient prises immédiatement afin de permettre à l’École et à ses personnels de tenir alors que l’épidémie sera encore là durant toute cette année scolaire. Il demande :
  • la révision de la procédure de contact tracing prenant en compte la situation épidémique et le besoin des personnels, en particulier les directrices et directeurs, d’avoir des temps préservés ;
  • le recrutement d’enseignants pour assurer le remplacement dès la rentrée de janvier.
Par cette démarche, le SE-Unsa souhaite que le ministère donne les moyens aux personnels de rendre gérable et tenable l’accueil des élèves dans la durée.
 
Paris, le 6 décembre 2021
 
Stéphane Crochet
Secrétaire général
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Publié par Syndicat des Enseignants-Unsa 92
4 décembre 2021 6 04 /12 /décembre /2021 09:59

Le SE-Unsa alerte à nouveau en CHSCT ministériel

 

La tenue d’un CHSCT ministériel ce vendredi 3 décembre a été une nouvelle occasion pour le SE-Unsa de tirer la sonnette d’alarme auprès du ministère quant à la situation d’extrême tension vécue dans les écoles depuis la mise en place des dernières consignes ministérielles en matière de mesures sanitaires.
 
 
Pour le SE-Unsa, paradoxalement, l’employeur ne se limite pas à méconnaître le métier pour passer des consignes toujours aussi irréalistes, inopérationnelles, il dicte des règles sanitaires allant totalement à l’encontre d’une protection contre le virus, à l’encontre d’un climat apaisé propice à rester unis face à la crise, à l’encontre de conditions d’enseignement et d’apprentissage favorables et, de façon tout aussi grave, à l’encontre de l’avis général et unanime.
 
En effet, alors que le pays connait une 5e vague de Covid et qu’un nouveau variant inquiète au plus haut point, le SE-Unsa avait, dès les annonces de changement de stratégie, dénoncé l’incompréhensible et l’impossible (relire notre article).
 
 
Des dysfonctionnements de plus en plus nombreux
 
Un trop grand nombre de réalités restent toujours ignoré pour permettre au système de fonctionner de façon moins dégradée ; comme si nous découvrions, pourtant presque deux ans après son installation, le contexte de crise.
 
Absence de consignes quant à la tenue des réunions en présentiel, pourtant nombreuses en fin de trimestre, absence de prise en compte des remplacements à effectuer dans la gestion des priorités notamment entre personnels absents et formations programmées, absence de consigne pour permettre à tout personnel de l’Éducation nationale d’être prioritaire pour la 3e injection, absence de consignes en matière de télétravail, accompagnement et aménagement non convaincants voire absents des missions des personnels soumis à obligation vaccinale et non vaccinés... et la liste est encore longue.
 
 
Des conséquences de plus en plus lourdes
 
Il en résulte des adaptations très disparates, des initiatives pour sortir des impasses :
  • ici consigne de la hiérarchie pour ne pas effectuer l’impossible présentiel/distanciel, là pression zélée sur les collègues pour le mettre en œuvre coûte que coûte
  • ici annulation de formations pourtant attendues et hors temps scolaire et là priorisation du remplacement sur des formations en temps scolaire au détriment du remplacement des personnels malades
  • ici fermeture de classe au bout d’un cas positif tant les laboratoires ne suivent pas le rythme pour tester tous les élèves, là autorité démesurée pour maintenir l’accueil avec plus de 3 cas par classe…
Là aussi la liste est longue, preuve que les consignes sont intenables lorsqu’elles existent ou créent du trouble lorsqu’elles font défaut.
 
 
En l’absence de réponse de l’employeur, le SE-Unsa via sa fédération l’Unsa Éducation a fait voter deux avis pour demander au ministre de revoir d’urgence ses consignes en redéfinissant de façon plus sécurisante la gestion des cas positifs et en supprimant la consigne du cumul présentiel/distanciel. Les deux avis ont été adoptés !
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Publié par Syndicat des Enseignants-Unsa 92
29 novembre 2021 1 29 /11 /novembre /2021 20:56
Enfin la version définitive !
 
Après des mois de discussions à l’Assemblée nationale et au Sénat, la commission mixte paritaire réunie le 16 novembre est parvenue à un accord sur la proposition de loi Rilhac* créant la fonction de directrice ou de directeur d’école. Avant la promulgation de la loi, le SE-Unsa fait le point sur les derniers changements apportés au texte. Après cette promulgation, il faudra encore des textes d’application pour traduire des objectifs globaux. Ceux-ci relevant alors du ministère, le SE-Unsa exige qu’ils fassent l’objet de discussions poussées pour répondre concrètement aux besoins et préoccupations concrètes des équipes.
 
 
Fin du cheminement législatif
 
À l’issue de la navette parlementaire entre l’Assemblée nationale et le Sénat, une commission mixte paritaire a élaboré un texte commun aux deux assemblées concernant la proposition de loi Rilhac* créant la fonction de directrice ou de directeur d’école le 16 novembre 2021. 
 
Le gouvernement doit à présent soumettre ce texte aux parlementaires pour un vote sur l’ensemble du texte avant de pouvoir procéder à la promulgation de la loi. Le Sénat a définitivement adopté la proposition de loi créant la fonction de directrice ou de directeur d’école le 25 novembre dans la rédaction résultant du texte adopté en commission mixte paritaire. 
 
L’Assemblée nationale l’examinera le 13 décembre.
 
 
Les dernières évolutions 
 
- Le projet de formation certifiante, nécessaire pour prendre la direction d’une école à décharge complète, a été supprimée de la proposition de loi. C’est une bonne nouvelle car elle aurait pu restreindre l’accès à ces postes de direction si elle avait été ajoutée à la liste d’aptitude.
 
- La directrice ou le directeur d’école propose à l’inspecteur de l’Éducation nationale, après consultation du conseil des maîtres, des actions de formation spécifiques à son école. La suppression de la prise en compte des orientations de la politique nationale pour ses actions de formation lève un verrou pour qu’elles permettent de répondre aux demandes et besoins des équipes.
 
- L’assistance administrative est une possibilité, mais seulement une possibilité.
 
- La possibilité pour les communes ou leur groupement de mettre des moyens matériels à disposition des directrices ou directeurs pour l’exercice de leur fonction a finalement été retenue.
 
- La notion de chargés d’école n’a pas été rétablie ; elle aurait pourtant pu permettre de reconnaître la place de ces collègues qui ont, de fait, les responsabilités des directeurs d’école. Le SE-Unsa, qui avait déjà entamé une action au sujet des chargés d’école, continuera à œuvrer pour qu’ils soient reconnus comme des directrices et directeurs d’école à part entière. 
 
- Les éventuelles missions de formation ou de coordination confiées à la directrice ou au directeur sont définies à la suite d’un dialogue avec l’inspection académique. Mais celui-ci n’a plus lieu tous les deux ans. Cela aurait pourtant pu permettre d’envisager des projets à moyen terme.
 
 
Déterminé·es pour une traduction concrète ET positive
 
La proposition de loi Rilhac créant la fonction de directrice ou de directeur d’école est globalement positive. Elle peut et devra permettre des améliorations : 
 
- reconnaissance de la directrice ou du directeur comme pilote pédagogique de l’équipe avec une autorité fonctionnelle, et non pas hiérarchique, afin de prendre et mettre en œuvre des décisions sans passer systématiquement par la validation de l’IEN ;
- avancement prononcé de façon accélérée ;
- décharge des heures d’APC, sauf pour les volontaires ;
- offre de formation initiale et continue adaptée et régulière ;
- importance de disposer des moyens numériques nécessaires à sa fonction ;
- instituteurs pouvant continuer à prétendre à la fonction de directrice ou directeur d’école ;
- aide administrative et matérielle mentionnée dans la loi seulement prévue comme une possibilité malgré le besoin indiscutable ;
- création d’un ou plusieurs référents direction d’école dans chaque DSDEN ;
- élection des représentants des parents d’élèves au conseil d’école pouvant se faire par voie électronique sur décision de la directrice ou du directeur après consultation du conseil d’école ;
- PPMS établi et validé conjointement par l’autorité académique, la commune et les personnels compétents en matière de sûreté.
 
Malheureusement, le questionnement sur le statut de l’école est toujours absent du texte.
 
La proposition de loi Rilhac créant la fonction de directrice ou de directeur d’école est une étape supplémentaire vers la reconnaissance tant attendue de ces personnels. Une fois la loi promulguée, le SE-Unsa prendra toute sa part pour obtenir une traduction concrète ET positive des perspectives ouvertes par ce texte.
 
Le SE-Unsa poursuit également ses actions dans le cadre de l’agenda social pour faire avancer le dossier de la direction et du fonctionnement de l’école dans son ensemble.
Retrouvez nos propositions pour la direction d’école : enseignants.se-unsa.org/Direction-d-ecole-les-revendications-du-SE-Unsa-pour-2022 
 
* La proposition de loi Rilhac créant la fonction de directrice ou de directeur d’école avait été adoptée par l’Assemblée nationale le 24 juin 2020, puis modifiée par le Sénat le 10 mars 2021. Elle a été étudiée en deuxième lecture par l’Assemblée nationale le 29 septembre 2021. Le texte voté en deuxième lecture par le Sénat le 20 octobre 2021 étant différent de celui adopté par l’Assemblée nationale, une commission mixte paritaire a dû être réunie pour aboutir à la conciliation des deux assemblées sur un texte commun.
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Publié par Syndicat des Enseignants-Unsa 92 - dans Direction d'école
27 novembre 2021 6 27 /11 /novembre /2021 14:46
Congrès départemental du SE-Unsa 92

Participez à la rédaction de notre projet syndical !

 

Le congrès du SE-Unsa aura lieu à Toulouse au mois de mars 2022. En amont, toutes les sections départementales et académiques réunissent leurs adhérents dans des congrès locaux. Pour les Hauts-de-Seine, le congrès aura lieu mardi 7 décembre de 9h30 à 12h30. Ce sera l'occasion de nous pencher sur le projet syndical du syndicat pour les 4 années à venir.

Je m'inscris au congrès du SE-Unsa 92

 

 

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Publié par Syndicat des Enseignants-Unsa 92
26 novembre 2021 5 26 /11 /novembre /2021 11:15

Point sur la crise sanitaire

La courbe des contaminations du département est en forte hausse, elle suit celle des contaminations nationales. 218 classes sont fermées à ce jour dans le 92, contre 8500 au niveau national.

Suite aux déclarations du ministre, le niveau 2 du protocole continue de s'appliquer, sans changement dans les prochains jours.

En revanche, à partir de la semaine prochaine, un cas de COVID dans une classe n’entraînera plus la fermeture de celle-ci. Les enfants de la classe devront être testés.

Les tests se feront certainement dans le cadre familial, même s'ils sont fournis par un laboratoire dans le cadre scolaire. Des précisions seront apportées très prochainement.

La DASEN ne sait pas si les résultats seront communiqués aux familles ou à l'établissement scolaire.

 

Bilan de la médecine de prévention

Le nombre global de consultations est en baisse probablement lié au non remplacement des médecins. En revanche, les demandes de consultation des AESH sont en hausse importante, sans que les médecins se l'expliquent. L'Unsa indique que la dégradation de leurs conditions de travail, notamment avec le nombre d'élèves suivis par AESH peut être une explication.

 

 Les situations individuelles

L'analyse des situations individuelles montre qu'une majorité des fiches santé et sécurité au travail qui remonte est liée à des élèves éruptifs avec ou sans reconnaissance MDPH.

Les membres du CHSCT demandent à connaître le nombre d'heures moyen des AESH devant chaque élève, ainsi que le nombre d'élèves qui n'ont pas d'AESH alors qu'ils ont une notification MDPH.

Mme FIS indique que ces informations ne relèvent pas du CHSCT.

Pourtant les conditions de travail des collègues accueillant des élèves handicapés sont aussi liées à la présence ou non des AESH.

 

Anne GAU-SEGONZAC

Représentante UNSA-Education 92 au CHS-CT

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Publié par Syndicat des Enseignants-Unsa 92
25 novembre 2021 4 25 /11 /novembre /2021 20:00

Un changement de stratégie incompréhensible

 

Dans la situation actuelle d’une 5e vague, la limitation des fermetures de classe ne peut pas être le 1er objectif.
 
La substitution de la règle de la fermeture de classe durant 7 jours, dès un cas positif, par celle de tests de tous les élèves de la classe concernée selon deux modalités est incompréhensible en matière de stratégie. Quant aux modalités de mise en œuvre, les premières annonces n’ont pas permis de les comprendre. En particulier, les élèves resteront-ils scolarisés durant un certain délai avant de devoir attester d’un test négatif - et alors quel serait ce délai ? - ou leur scolarisation sera-t-elle suspendue en attendant ce résultat ? Un élève qui ne présenterait pas de résultat de test au bout de 7 jours pourrait-il revenir à l’école ?
 
Pour le SE-Unsa, dans la situation épidémique actuelle, ce changement de stratégie est risqué sur trois aspects au moins :
  • la circulation du virus
  • le climat entre l’école et les familles alors que pour la plupart d’entre-elles, elles ne pourront bénéficier de tests à l’école mais devront les faire à l’extérieur
  • la capacité de l’Ecole à gérer le suivi individuel des élèves du point de vue de leurs tests et également de leur scolarisation en présentiel pour les uns, et en continuité pédagogique pour les autres, au fil de l’eau et au gré des résultats des tests.
 
Le SE-Unsa redoute une désorganisation qui desservirait la lutte contre l’épidémie et ajouterait de la pression sur l’ensemble de la communauté éducative qui jusque-là a réussi à rester unie au bénéfice des élèves.
 
Le SE-Unsa demande au ministère de discuter au plus vite avec les organisations syndicales pour déterminer chaque détail avant une mise en œuvre qui apparait aujourd’hui trop floue et trop périlleuse. La question du maintien ou non en classe en attendant le résultat du test est le premier point à clarifier.
 
 
Paris, le 25 novembre 2021,
Stéphane Crochet,
Secrétaire général
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Publié par Syndicat des Enseignants-Unsa 92