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SE-UNSA 92

8 bis rue Berthelot

92150 SURESNES

Tél : 01 45 06 67 66

ou 09 62 58 48 72

92@se-unsa.org

Instances

Calendrier des instances

Jeudi 5 septembre 2024 : CSA SD. Mesures d'ajustement de carte scolaire

Vendredi 30 janvier 2025 : Groupe de Travail. Préparation de la carte scolaire rentrée 2025

Mardi 11 février 2025 : CSA SD. Mesures de carte scolaire rentrée 2025

Lundi 23 juin 2025 : CSA SD. Mesures d'ajustement de carte scolaire rentrée 2025

Réunions d'information syndicale

Mercredi 2 octobre 2024 : Suresnes à 10h (8 bis rue Berthelot)

Mercredi 9 octobre 2024 : Le Plessis-Robinson à 10h (école maternelle Louis Hachette)

Mercredi 13 novembre 2024 : Mouvement inter. Visioconférence à 10h

Mercredi 26 mars 2025 : Le Plessis-Robinson à 10h (école maternelle Louis Hachette)

Mercredi 2 avril 2025 : Mouvement intra. Visioconférence à 10h

5 avril 2023 3 05 /04 /avril /2023 07:41

Nouvelle réunion d'information syndicale

 

Après le succès de la réunion d'information syndicale du mercredi 29 mars, et alors que le serveur est ouvert depuis le 31 mars (jusqu'au 14 avril), le SE-Unsa 92 a décidé de programmer une nouvelle Réunion d'Information Syndicale en distanciel le mercredi 12 avril à partir de 9h30 sur le mouvement intradépartemental.
Les collègues inscrits à la visio du 29 mars recevront automatiquement le lien pour cette nouvelle réunion, pour les autres une inscription sera nécessaire pour recevoir le lien de connexion.
 
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Publié par Syndicat des Enseignants-Unsa 92 - dans Mobilité
31 mars 2023 5 31 /03 /mars /2023 10:28

Un avancement accéléré à compter de septembre 2023

 

Le SE-Unsa était intervenu de nombreuses fois auprès du ministère pour une traduction en textes d’application des dispositions de la loi Rilhac tout en l’alertant sur la vigilance du syndicat. En effet, pour le SE-Unsa, le ministère ne doit pas en profiter pour introduire de nouvelles missions ou créer une nouvelle hiérarchie dans l’école. Les projets de décrets pour une application au 1er septembre 2023 viennent enfin d’être présentés. Le SE-Unsa a été entendu.
 
Ces projets évitent des glissements managériaux qui méconnaîtraient la culture professionnelle de l’école et comportent des avancées, en particulier en matière de carrière. Pour le SE-Unsa, ces textes ne soldent pas le dossier de la direction et du fonctionnement de l’école mais ils sont l’occasion de remettre aussi en lumière les points encore passés sous silence : la montée en charge des décharges d’enseignement et l’aide administrative. 
 
La loi Rilhac est entrée en vigueur en décembre 2021. Néanmoins, de nombreuses dispositions restaient en attente de décrets d’application : l’avancement accéléré, l’inscription sur la liste d’aptitude, les responsabilités des directeurs et les modalités d’évaluation de la fonction.
 
 
Avancement accéléré : un progrès à compter de la rentrée prochaine
 
À partir du 1er septembre 2023, chaque année d’exercice permettra de raccourcir de 3 mois la durée dans l’échelon actuel pour accéder au suivant. Cela s’appliquera à tous les directeurs et toutes les directrices d’école, quel que soit le nombre de classes, y compris les classes uniques comme l’a revendiqué le SE-Unsa. Un tel mécanisme était refusé depuis de nombreuses années. Cette avancée est positive pour les directeurs et directrices d’école et servira de point d’appui pour les revendications portées par le SE-Unsa pour d‘autres fonctions et corps.
 
 
Inscription sur la liste d’aptitude
 
La loi Rilhac a décidé que la condition d’ancienneté pour postuler sur la liste d’aptitude passe de deux à trois ans (sauf pour les faisant fonction). De même, les législateurs ont prévu une formation préalable à l’inscription sur la liste d’aptitude. Le SE-Unsa a insisté pour que cette formation préalable ne soit pas trop longue (entre 12 et 18 heures), et qu’elle se fasse absolument sur le temps de travail.
 
Cela permettra de contrer les dérives observées dans certains départements, qu’il s’agisse d’un temps de formation préalable excessif (jusqu’à 72 heures dans certains territoires) ou qui se déroule sur les vacances. Un arrêté précisera ces dispositions.
 
 
Responsabilités des directeurs : pas d’alourdissement des tâches
 
Les responsabilités des directeurs, actuellement définies par un décret de 1989, sont reprises (parfois complétées de précisions issues du référentiel-métier de 2014) afin de figurer désormais dans le Code de l’éducation. Le SE-Unsa avait prévenu le ministère : la loi Rilhac ne doit pas être un prétexte pour ajouter des missions supplémentaires aux directeurs d’école. Il a été entendu.
La seule nouveauté consiste à faciliter l’aménagement de l’obligation d’assiduité en petite section. Le projet de décret prévoit que le directeur arrête les modalités de celle-ci sur proposition de l’équipe éducative, puis les transmette à son IEN uniquement pour information. C’est un changement porté par le SE-Unsa : il permet de cesser d’avoir recours à une procédure trop chronophage aujourd’hui, tout en reconnaissant l’expertise de l’équipe éducative.
 
 
Le SE-Una veut une évaluation de la fonction au service des directeurs
 
Pour le SE-Unsa, s’il n’est pas possible de revenir sur l’évaluation de la fonction de directeur prévue par la Loi Rilhac, cela doit alors se traduire par un dispositif au service des directeurs et directrices. Elle sera différenciée du rendez-vous de carrière et déconnectée de l’avancement. Un référentiel en précisera le cadre. Le SE-Unsa a demandé qu’il s’agisse d’un temps d’accompagnement au service des directeurs et directrices. Elle doit être tournée vers l’expression de leurs besoins et de leurs attentes, et permettre de discuter d’éventuels projets d’évolution professionnelle. Un cadre national devra également être discuté avec les organisations syndicales pour que l’évaluation ne soit ni stressante ni infantilisante. La première évaluation aura lieu au bout de 3 ans d’exercice de la fonction de directeur, puis tous les 5 ans.
 
 
Les autres dispositions de la loi Rilhac
 
Le SE-Unsa continue à exiger la concrétisation d’autres aspects de la loi comme la possibilité d’avoir recours au vote électronique pour les élections des représentants de parents d’élèves au conseil d’école. L’élaboration et la validation des PPMS doivent désormais relever de l’autorité académique, la collectivité, et les personnels compétents en matière de sûreté. Les projets de texte l’évoquent mais il faut que le ministère se tourne vers son administration et les collectivités pour alléger concrètement les directeurs et directrices de cette mission.
 
 
Pour le SE-Unsa, de nombreuses autres pages sont à écrire pour la direction et le fonctionnement de l’école, particulièrement en matière d’augmentation des décharges d’enseignement, d’aide administrative et de statut de l’école. Le SE-Unsa continue à porter ses revendications pour la direction et le fonctionnement de l’école dans son ensemble, à retrouver dans cet article : https://enseignants.se-unsa.org/Direction-d-ecole-les-revendications-du-SE-Unsa
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17 mars 2023 5 17 /03 /mars /2023 14:34

Le SE-Unsa 92 vous aide dans vos démarches !

 

La circulaire du mouvement intradépartemental 2023 vient de paraître.

Pour vous aider à faire vos vœux, le SE-Unsa 92 organise une réunion d'information syndicale en visioconférence le mercredi 29 mars à partir de 9h30.

Inscrivez-vous et vous recevrez ultérieurement le lien pour vous connecter à la visio.

 

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Publié par Syndicat des Enseignants-Unsa 92
17 mars 2023 5 17 /03 /mars /2023 14:30

Pour le retrait, on continue !

 

Après le recours au 49.3, l’intersyndicale décide de poursuivre la mobilisation et appelle à des rassemblements syndicaux de proximité ce week-end et à une nouvelle grande journée de grèves et manifestations le jeudi 23 mars prochain.

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Publié par Syndicat des Enseignants-Unsa 92 - dans Actions
8 mars 2023 3 08 /03 /mars /2023 10:00

Encore un mauvais cru pour le 92

 

Les résultats du mouvement inter (autrefois appelé permutations) sont tombés hier. Une fois de plus, les déçus parmi les enseignants des Hauts-de-Seine sont très nombreux. Ils étaient 1221 a avoir fait une demande de changement de département, seuls 146 ont obtenu satisfaction. Notre département a le 5ème plus faible taux de satisfaction de France (11,96%) après Paris, l'Indre, le Val d'Oise et l'Orne !

A l'inverse, 148 collègues ont demandé à intégrer notre département et 73 l'ont obtenu.

Tous les collègues qui ont obtenu satisfaction peuvent demander l'accompagnement du SE-Unsa pour le mouvement intra de leur nouveau département.

Pour ceux qui n'ont malheureusement pas obtenu satisfaction, le SE-Unsa 92 pourra vous accompagner pour le mouvement complémentaire lorsque la circulaire sera parue.

 

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Publié par Syndicat des Enseignants-Unsa 92 - dans Mobilité
16 février 2023 4 16 /02 /février /2023 19:01

Le ministère revoit sa copie sous la pression syndicale

 

Sur la partie socle*, le ministère a entendu une partie des demandes portées par le SE-Unsa.
S’il reconnaît des progrès, le SE-Unsa rappelle que la première des attentes porte sur la revalorisation du point d’indice. Les désaccords profonds sur le pacte* demeurent.
 
Après une première réunion multilatérale sur le socle* le 24 janvier 2023, le ministère est revenu avec un projet modifié lors d’une seconde réunion multilatérale le 15 février 2023.
 
 
Les modifications présentées par le ministère
 
  • Prime d’attractivité
Jusqu’ici les stagiaires en étaient exclus. Le ministère avait enfin prévu de les intégrer à compter de septembre 2023 mais au prorata de leur temps en situation professionnelle.
Le SE-Unsa opposé à la réforme de la formation de 2021 a revendiqué que la prime d’attractivité leur soit versée à 100 %. Il a été entendu sur ce point.
 
  • Revalorisation de l’Isae et de l’Isoe
Suite aux demandes des organisations syndicales, le ministère a proposé d’augmenter l’Isae (1 200 € bruts annuels) et l’Isoe (1 256,03 € bruts annuels) à 2 000 € bruts annuels. Cependant, cette revalorisation se substitue à une partie de l’augmentation de la prime d’attractivité telle qu’elle était prévue dans les premiers scénarios.
 
Tout à sa préoccupation de se concentrer sur la première moitié de carrière, le ministère avait refusé jusqu’ici d’utiliser une partie de l’enveloppe budgétaire prévue à revaloriser ces indemnités. Il a enfin avancé sur ce point.
Tous les personnels enseignants, CPE, PsyEN seront concernés par cette augmentation et les personnels ne bénéficiant pas de cette indemnité verront leur régime indemnitaire réévalué d’autant (conseillers pédagogiques, enseignants référents pour les élèves en situation de handicap ERSH, enseignants référents pour les usages du numérique ERUN, enseignants en milieu pénitentiaire…).
 
Le SE-Unsa a martelé dès l’automne qu’il fallait reconnaître le métier tel qu’il est, notamment complexifié par l’accompagnement des élèves, qu’il s’agisse de leurs apprentissages ou de leur orientation.
 
  • Déroulement de carrière
Hors-classe
Le ministère envisage de nouvelles augmentations des taux de promotions pour arriver à 23 % en 2025. Les ratios de promus/promouvables à la hors-classe avaient été augmentés à 16 %, puis 17 %, et enfin 18 % depuis 2021.
Le SE-Unsa a porté la nécessité de trouver une solution rapide pour permettre aux collègues qui n’avaient pas eu de rendez-vous de carrière ou aux anciens instituteurs pénalisés par leur faible ancienneté dans le corps des PE, d’accéder dès à présent à la hors-classe.
Pour le SE-Unsa, le passage à la hors-classe doit intervenir le plus tôt possible et pour tous.
 
Classe exceptionnelle
Les propositions du ministère d’une augmentation du contingent de la classe exceptionnelle permettraient à davantage de personnels d’accéder à la classe exceptionnelle ce qui est une bonne chose. Il faudra cependant évoluer vers un système de taux de promotion comme pour la hors-classe pour éviter des effets d’embouteillages bloquant les promotions. Le remplacement des contingents par des ratios doit être assorti d’un travail corps par corps afin de dépasser les limites des viviers et des fonctions éligibles qui rendent la classe exceptionnelle difficilement accessible voire inatteignable pour de nombreux collègues.
 
La transformation des échelons spéciaux en échelons ordinaires fluidifiera la carrière des personnels à la classe exceptionnelle : cela permettra une progression automatique sans nouvelle barrière de filtrage.
 
 
Des avancées sur le socle... mais il reste fort à faire
 
  • Revaloriser le point d’indice : les mesures annoncées ne permettent toujours pas de rattraper les pertes de pouvoir d’achat dues à l’inflation. Le format de l’enveloppe budgétaire n’est toujours pas le bon.
     
  • Réduire les écarts de rémunération 1er degré/2d degré : si les dernières propositions concernant le socle permettent de ne pas accroitre les écarts de rémunérations femmes/hommes, pour le SE-Unsa, le montant de l’Isae doit tripler et la part fixe de l’Isoe doit doubler. Les parts variables doivent être nettement rehaussées pour tenir compte de la réalité des missions suite aux différentes réformes du collège, du LEGT et de la voie professionnelle.
     
  • Abandonner la logique du gouvernement du « travailler plus pour gagner plus » sous-tendu par le volet pacte*.
 
L’avis du SE-Unsa
 
C’est sous la pression syndicale que le ministère a dû faire des concessions sur le volet socle. Il doit en faire d’autres, plus significatives, sur l’ensemble du sujet des rémunérations.
La question des rémunérations au sein de notre ministère n’est pas réglée, loin de là. Pourtant, pour les personnels en place comme pour celles et ceux qui voudraient s’orienter vers les métiers de l’éducation, il y a bien urgence.
 
 
*Le ministère prévoit 2 volets de discussion :
  • une partie « socle » visant à atteindre les 10 % d’augmentation
  • une partie « pacte » visant à reconnaître des missions déjà existantes ou nouvelles
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16 février 2023 4 16 /02 /février /2023 09:30

Le 7 mars, mettons les écoles, établissements et services à l’arrêt !

 

Une réunion de l'intersyndicale a eu lieu le 14 février. L'UNSA Éducation, la CGT éduc'action, la FNEC FP FO, le SGEN CFDT, le SNALC et Sud solitaires veulent s'appuyer sur un rejet largement majoritaire dans la population pour réussir la prochaine mobilisation contre le projet de réforme des retraites, avec une journée d'action interprofessionnelle ce jeudi 16 février et une grève massive le 7 mars.

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Publié par Syndicat des Enseignants-Unsa 92
12 février 2023 7 12 /02 /février /2023 11:15

Un pacte inacceptable

 

Une semaine après que le ministre a fait sa présentation du « pacte* », à l’opinion publique sur les ondes (3 650€ pour 72h), une réunion de travail a enfin eu lieu avec les représentants du personnel, mercredi 8 février. Pour le SE-Unsa, ce que le ministère a présenté comme des hypothèses de travail nourrit au mieux, le sentiment d’une vision hors-sol du métier d’enseignant, au pire un sentiment de mépris.
 
Dans son document de travail, le ministère envisage de proposer un « pacte » aux enseignants qui souhaitent s’engager dans des missions contribuant à l’amélioration du service public d’éducation, en échange d’une revalorisation de 10 % en moyenne, s’ajoutant à celle du « socle* ».
 
Les missions proposées, soit nouvelles, soit à investir davantage, comportent notamment :
  • Pour le 1er degré, les interventions en 6e, les dispositifs Vacances apprenantes /École ouverte, l’accompagnement des enseignants à l’école inclusive, le mentorat des élèves sur un cycle ;
  • Pour le 2d degré, le remplacement de courte durée, Devoirs faits en 6e, l’orientation renforcée, la relation lycée/entreprises, la découverte des métiers au collège ;
  • Pour tous, la mise en œuvre des projets innovants issus du Conseil national de la refondation (CNR), le tutorat des nouveaux professeurs, les missions de coordonnateur/référent de projets.
 
Le SE-Unsa a dénoncé l’incohérence des propositions et rappelé ses revendications :
  • reconnaître financièrement le métier d’enseignant, de CPE, de PsyEN tel qu’il s’est complexifié ;
  • corriger les écarts de rémunérations existants 1er/2d degré, femmes/hommes, CPE, PsyEN, professeurs documentalistes...
 
Avec un projet dogmatique et déconnecté, la rue de Grenelle, ou plutôt l’Élysée, conditionne la reconnaissance de missions déjà exercées, mais non rémunérées, à l’acceptation de travailler plus.
 
La proposition faite est un système impossible à mettre en œuvre, qui risque, de plus, de nuire à certaines fonctions existantes et essentielles : professeurs principaux, enseignants spécialisés, conseillers pédagogiques, enseignants référents aux usages numériques, enseignants référents handicap…
 
Pour le SE-Unsa, l’exécutif poursuit un objectif politicien : donner des gages à une partie de l’opinion publique sur certaines préoccupations comme le remplacement de courte durée dans le second degré.
 
Alors que le gouvernement devrait travailler à une reconnaissance financière des tous les personnels, il s’accroche à un objet : le « pacte ». Sa responsabilité est de prendre en considération la réalité telle que la charge de travail et de rémunérer les tâches invisibles des personnels. Le ministère envisage au contraire de détourner ces derniers de leur cœur de métier par l’accumulation de missions et d’heures supplémentaires.
 
Le SE-Unsa exige que l’exécutif referme clairement et définitivement la page jaunie du travailler plus pour gagner plus et réponde à l’exigence de reconnaissance financière et institutionnelle.
 
 
 
(*) Le ministère prévoit 2 volets de la discussion :
  • une partie « socle » visant à atteindre les 10 % d’augmentation ;
  • une partie « pacte » visant à reconnaître des missions déjà existantes ou nouvelles.
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7 février 2023 2 07 /02 /février /2023 10:25

Réunion d'information syndicale en visio vendredi 10 février

 

Que vous soyez Conseiller Pédagogique, Maître Formateur ou Maître d'Accueil Temporaire, les missions de formation qui vous sont confiés semblent de plus en plus lourdes et difficiles à assumer.

Nous vous proposons une Réunion d'Information Syndicale en visioconférence vendredi 10 février à 12h pour que vous puissiez partager avec nous votre quotidien de formateur et que nous puissions porter vos attentes au Directeur Académique, qui nous recevra en audience le jeudi 16 février.

Inscrivez-vous et nous vous enverrons en retour le lien pour la visio.

 

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Publié par Syndicat des Enseignants-Unsa 92 - dans Conseillers pédagogiques
6 février 2023 1 06 /02 /février /2023 10:25

Le SE-Unsa refuse leurs conditions de mise en œuvre

 

Après avoir obtenu le report des évaluations d’école au deuxième trimestre, le SE-Unsa constate qu’elles se mettent en œuvre dans des conditions toujours inacceptables.
Le SE-Unsa a donc écrit au ministre de l’Éducation nationale pour lui signifier qu’il s’oppose aux pratiques observées sur le terrain, et qu’il demande une remise à plat de celles-ci.
Le SE-Unsa accompagne les équipes en s’appuyant sur le cadre national, largement ignoré par les autorités locales.
 
 
Un cadre national pourtant très clair
 
La loi pour une École de la confiance de 2019 a créé le Conseil d’évaluation de l’École (CEE). Le programme de travail du CEE comprend l’évaluation des écoles et des établissements, qui est donc obligatoire.
 
Le CEE a également défini un cadre méthodologique pour l’évaluation des établissements et des outils depuis la rentrée 2020 dans le second degré et depuis la rentrée 2022 dans le premier degré.
Concernant le premier degré, le seul document à rédiger par les équipes est le rapport d’auto-évaluation qui tient en deux pages !
 
 
Des conditions inacceptables et dénoncées par le SE-Unsa
 
Pour le SE-Unsa, ces évaluations ne doivent pas se traduire par du travail en plus, ni par du travail pour rien.
Malheureusement, force est de constater que c’est trop souvent le cas dans de nombreux territoires.
 
En effet, il est inacceptable que l’évaluation ne soit pas synchronisée avec la rédaction du projet d’école ou d’établissement, alors même que les travaux menés dans le cadre de l’évaluation doivent conduire à une actualisation ou à un renouvellement de celui-ci.
 
Le SE-Unsa s’oppose également aux conditions dans lesquelles l’évaluation des écoles continue de se mettre en œuvre. Les dérives sont nombreuses et préjudiciables : pressions pour que des équipes se désignent volontaires, absence de temps libéré avec un renvoi systématique sur les 108 heures dans le premier degré alors que celles-ci explosent, modalités de consultation des parents d’élèves et des collectivités imposées en dépit du cadre national…
 
Le SE-Unsa a ainsi adressé un courrier au ministre de l’Éducation nationale pour dénoncer cet état de fait. Il est indispensable qu’un dialogue s’engage entre les autorités académiques et les représentants des personnels pour remettre à plat les pratiques d’évaluation des écoles et établissements.
 
 
L’avis du SE-Unsa
 
Pour le SE-Unsa, l’évaluation des écoles et établissements doit :
  • être librement consentie et construite par les équipes pédagogiques ;
  • absolument prévoir du temps libéré pour les équipes pédagogiques. Dans le premier degré, le renvoi systématique vers les 108 heures méconnaît la réalité de la charge de travail des enseignants dont les directeurs d’école ;
  • déboucher sur des actions concrètes avec des moyens humains, matériels et de formation, au regard des besoins qui sont identifiés ;
  • respecter les choix des équipes, en particulier dans les modalités d’échanges avec la collectivité et les familles notamment ;
  • permettre l’élaboration du projet d’école et d’établissement et non pas s’y ajouter ;
  • veiller à protéger l’école, l’établissement et leurs personnels de toute mise en concurrence individuelle, collective ou de l’enseignement public avec l’enseignement privé ainsi que de la possible ingérence des familles ou des collectivités sur le volet pédagogique.
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Publié par Syndicat des Enseignants-Unsa 92