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SE-UNSA 92

8 bis rue Berthelot

92150 SURESNES

Tél : 01 45 06 67 66

ou 09 62 58 48 72

92@se-unsa.org

Instances

Calendrier des réunions paritaires

Jeudi 5 septembre 2024 : CSA SD. Mesures d'ajustement de carte scolaire

Réunions d'information syndicale

Mercredi 2 octobre 2024 : Suresnes à 10h (8 bis rue Berthelot)

Mercredi 9 octobre 2024 : Le Plessis-Robinson à 10h (école maternelle Louis Hachette)

Mercredi 13 novembre 2024 : Mouvement inter. Visioconférence à 10h

24 janvier 2023 2 24 /01 /janvier /2023 19:44

NON à la double peine pour les enseignants du 1er degré

 

Le projet de réforme des retraites du gouvernement prévoit le report de l’âge légal de départ en retraites de 62 ans à 64 ans. Pour tous les enseignants du 1er degré qui ne peuvent faire valoir leurs droits à la retraite en cours d’année, cela signifierait pour toutes celles et ceux qui sont nés après le premier septembre qu’ils ne pourraient partir avant le 31 aout de l’année suivante. Concrètement, ce ne sont pas deux ans de plus à travailler mais presque trois ans. Le SE-Unsa est opposé à cette réforme inutile et injuste qui frapperait encore plus durement les enseignants du premier degré.
 
Pour l’Unsa, la question est simple : il n’y a pas de risque de financement du système par répartition qui justifie une telle réforme.
Pour l’Unsa, ce n’est pas un an, pas un mois pas un jour de plus !
Force est de constater que cette réforme qui impose deux années de travail supplémentaires pour tous et presque 3 ans pour beaucoup d’enseignants du 1er degré (toutes celles et ceux né entre le 1er septembre et le 31 décembre) est donc doublement inadmissible.
Pour le SE-Unsa, c’est non à la double peine.
 
Le nœud du problème est l’article L921-4 du code de l’éducation : Les personnels enseignants appartenant aux corps des instituteurs et des professeurs des écoles qui remplissent, en cours d’année scolaire, les conditions d’âge pour obtenir la jouissance immédiate de leur pension sont maintenus en activité jusqu’au 31 août, sauf s’ils sont atteints par la limite d’âge.
 
Le SE-Unsa dénonce depuis toujours cette disposition, particulièrement injuste, qui fait des enseignants du premier degré les seuls salariés à ne pas pouvoir faire valoir leur droit à la retraite le jour de leur anniversaire. C’est une rupture d’égalité que rien ne justifie.
Le gouvernement prétend vouloir faire une réforme de justice. Pourtant, Matignon tout comme le ministère de l’Éducation nationale se sont opposés à la suppression de cette disposition comme le prouvent les projets de loi transmis au Conseil d’État. Supprimer cette disposition nécessiterait de recruter un nombre d’enseignants important pour remplacer les personnels qui partiraient en cours d’année.
 
Le SE-Unsa, avec l’Unsa, appelle l’ensemble des personnels à exprimer leur opposition en faisant grève et en manifestant le 31 janvier 2023.
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Publié par Syndicat des Enseignants-Unsa 92
24 janvier 2023 2 24 /01 /janvier /2023 19:37

Le SE-Unsa refuse qu'il y ait des laissés pour compte

 

Le ministère a enclenché la deuxième phase des discussions sur l’attractivité et sur la rémunération. D’une part, il ne l’a fait que sur la partie « socle* », repoussant à plus tard la partie « pacte* ». D’autre part, il a dévoilé des mesures importantes pour certains mais insuffisante pour tous ceux qui atteignent leur deuxième moitié de carrière. Le SE-Unsa demande au ministère de revoir sa copie et de chiffrer les propositions que le syndicat lui avait déjà faites en novembre.
 
 
Mardi 24 janvier, le ministère de l’Éducation nationale a commencé à dévoiler ses projets sur la partie « socle ». La première réunion sur la partie « pacte », elle, n’est prévue que pour le 7 février. Pour le SE-Unsa, en procédant ainsi, dans le contexte de conflit social sur la réforme des retraites, le ministère veut retarder la découverte des sujets qui fâcheront encore davantage. 
 
 
Du choc d’attractivité au choc de déception
 
Sur la partie « socle », avec 1,9 milliard d’euros en année pleine, l’enveloppe budgétaire est certes conséquente mais elle ne permet pas l’augmentation inconditionnelle de 10 % promise par le président dans l’entre-deux tours des élections présidentielles. 
Ainsi, les propositions avancées par le ministère partagent les personnels enseignants, CPE et psychologues en trois catégories : 
 
  • celles et ceux dont l’augmentation inconditionnelle atteint voire dépasse dans certains cas les 10 % annoncées ;
     
  • celles et ceux dont l’augmentation de salaire n’atteint pas l’objectif mais dont les augmentations de rémunération permettent de compenser l’inflation cumulée depuis trois ans ;
     
  • et celles et ceux, trop nombreux, dont les augmentations de rémunération n’atteindront ni les 10 % inconditionnels ni ne combleront la perte de pouvoir d’achat. 
     
Les enseignants, CPE et PSYEN qui sont dans leur deuxième moitié de carrière seront à juste titre déçus en prenant connaissance de ces propositions.
 
 
Les mesures envisagées
 
Pour le ministère, la hausse des rémunérations se traduira essentiellement par une hausse de la prime d’attractivité. Il privilégie donc le système indemnitaire plutôt qu’une revalorisation du point d’indice assortie d’une reconstruction des grilles. 
 
De plus, l’amplification importante de la prime d’attractivité sur les premiers échelons de la classe normale oublie toutes celles et ceux qui ont déjà une quinzaine d’année d’ancienneté. Même si la rue de Grenelle prévoit enfin les nécessaires mesures d’amélioration d’accès à la hors-classe et à la classe exceptionnelle, pour le SE-Unsa, l’évolution de carrière ne doit pas servir à compenser les pertes de pouvoir d’achat sous le coup de l’inflation.
 
Dans le détail des mesures envisagées par le ministère, le SE-Unsa a été entendu sur une partie de ses revendications comme l’intégration des stagiaires dans les bénéficiaires de la prime d’attractivité et une meilleure reconnaissance des expériences antérieures pour les lauréats de concours qui ont déjà une carrière professionnelle à leur actif.
En revanche, le SE-Unsa continue d’exiger que la prime d’attractivité soit identique pour tous les stagiaires, qu’ils enseignent à temps plein ou qu’ils soient à mi-temps en formation initiale.
 
 
L’avis du SE-Unsa
 
Pour le SE-Unsa, l’urgence est bien celle d’une revalorisation pour tous par une revalorisation du point d’indice et des mesures de correction des injustices et écarts de rémunération persistants dans notre ministère :
  • entre le premier et le second degré ;
     
  • entre les femmes et les hommes ;
     
  • entre les métiers représentant un nombre de personnels important comme les enseignants en classe et des fonctions ou corps qui passent trop souvent en dessous des radars comme les enseignants spécialisés, les professeurs documentalistes, les CPE ou les PsyEN par exemple.

Le SE-Unsa demande au ministère de dévoiler au plus vite ses intentions sur la partie « pacte ». Pour le SE-Unsa, l’enveloppe budgétaire dédiée ne doit pas être conditionnée à des missions supplémentaires mais reconnaître le métier tel qu’il s’est déjà intensifié et complexifié avec l’inclusion, l’accompagnement individualisé et l’accompagnement à l’orientation notamment.
Pour le SE-Unsa, il y a urgence à reconnaître le métier tel qu’il s’exerce aujourd’hui sans lui ajouter de nouvelles charges. C’est à cette condition que le métier peut redevenir attractif et mieux vécu.
 
Le SE-Unsa continue de demander l’étude sérieuse par le ministère de ses propositions : enseignants.se-unsa.org/Attractivite-revalorisation-le-SE-Unsa-porte-vos-revendications
 
 
* Le ministère prévoit 2 volets de la discussion :
> une partie « socle » visant à atteindre les 10 % d’augmentation
> une partie « pacte » visant à reconnaître des missions déjà existantes ou nouvelles
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Publié par Syndicat des Enseignants-Unsa 92
16 janvier 2023 1 16 /01 /janvier /2023 15:34
Projet de réforme des retraites

Quels impacts pour les agents publics ?

 

Le projet de réforme des retraites impacte tous les agents de la fonction publique. L’Unsa Fonction Publique s’oppose à cette réforme brutale et injuste.

 

Recul de l’âge de départ et accélération de l’augmentation de la durée de cotisation
 
À terme, tous les agents publics travailleront deux années supplémentaires !
 
L’âge de départ recule de deux ans, pour les agents nés après le 1erseptembre 1961, à raison d’un trimestre par an, pour atteindre 64 ans à partir de la génération 1968.
 
Les fonctionnaires en catégorie active subiront la même mesure :
  • Pour ceux nés après le 1er septembre 1966, ils verront leur âge légal de départ augmenter à raison d’un trimestre par an pour atteindre 59 ans pour la génération 1973.
  • Pour ceux en catégorie "super-active", nés après le 1er septembre 1971, ils verront leur âge légal de départ augmenter à raison d’un trimestre par an pour atteindre 54 ans pour la génération 1978.
  • La durée de cotisation pour une carrière complète sera de 43 ans à partir de la génération née en 1968 (versus 1973, comme prévu par la réforme Touraine de 2014 ).
L’âge de l’annulation de la décote restera à 67 ans. La limite d’âge sera portée à 70 ans.
 
 
Retraite progressive 
 
La retraite progressive sera ouverte aux agents publics. Elle pourrait permettre de réduire son activité, tout en percevant une partie de sa retraite, sous conditions et sous réserve de l’accord de l’employeur ... à partir de 62 ans.
 
 
Catégorie active
 
La durée d’exercice minimum pour l’ouverture des droits en catégorie active ne sera pas modifiée (17 ou 27 ans).
 
La clause d’achèvement de la carrière en catégorie active serait supprimée. Une fois la durée de services acquise, sa portabilité, entre fonction, entre ministère ou entre les trois versants de la fonction publique serait permise. L’agent garderait ses droits liés au service actif.
La dégressivité pour la « bonification du 5e » serait supprimée. 
 
Pour les contractuels, exerçant un métier relevant de la catégorie active, ces temps de service seraient pris en compte au moment de la titularisation.
 
 
Calcul de la pension 
 
Le calcul de la pension pour les fonctionnaires restera basé sur l’indice de traitement détenu durant les six derniers mois, sans prise en compte des primes.
 
 
Invalidité, pénibilité et usure professionnelle
 
À ce stade, les dispositifs et les règles de l’invalidité restent inchangés.
La pénibilité ne sera pas ouverte aux agents de la fonction publique.
Un fond de prévention de l’usure professionnelle serait créé pour les établissements hospitaliers et médico-sociaux.
 
 
Pour l’Unsa Fonction Publique, la retraite progressive et les éléments annoncés pour le service actif (portabilité, maintien des durées d’acquisition) sont sans commune mesure avec les effets négatifs de la réforme.
 
L’Unsa Fonction Publique est totalement opposée à tout recul de l’âge légal de départ en retraite ou à l’accélération de l’augmentation de la durée de cotisation. Elle appelle tous les agents à se mobiliser le 19 janvier.
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Publié par Syndicat des Enseignants-Unsa 92 - dans Actions
11 janvier 2023 3 11 /01 /janvier /2023 09:41

Confiez votre dossier au SE-Unsa 92

 

Le CSA SD (Comité Social d'Administration Spécial Départemental) sur la carte scolaire 1er degré se tiendra le jeudi 26 janvier 2023. Le Groupe de Travail qui examinera la situation de l'ensemble des écoles des Hauts-de-Seine se réunira quant à lui le lundi 23 janvier 2023.

La baisse globale des effectifs risque d'entrainer de nombreuses fermetures de classes dans les écoles des Hauts-de-Seine. Merci de remplir notre enquête en ligne pour que nous puissions suivre votre dossier.

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Publié par Syndicat des Enseignants-Unsa 92 - dans Carte scolaire
11 janvier 2023 3 11 /01 /janvier /2023 08:15

Mobilisé·es et en grève le 19 janvier

 

Suite aux annonces d’Elisabeth Borne, l’intersyndicale appelle à une journée de grève et de manifestations le 19 janvier prochain.

L’UNSA est résolue, avec l’ensemble de ses adhérents et sympathisants à faire reculer le gouvernement. Elle prendre toute sa place, dans le cadre unitaire, pour construire et déployer cette mobilisation qui sera certainement profonde et intense.

 

Voici le communiqué de presse intersyndical :

La Première Ministre a annoncé ce 10 janvier 2023 le report de l’âge légal de départ à la retraite à 64 ans avec une accélération de l’augmentation de la durée de cotisation. 

Cette réforme va frapper de plein fouet l’ensemble des travailleurs et travailleuses, et plus particulièrement celles et ceux qui ont commencé à travailler tôt, les plus précaires, dont l'espérance de vie est inférieure au reste de la population, et celles et ceux dont la pénibilité des métiers n'est pas reconnue. Elle va aggraver la précarité de celles et ceux n’étant déjà plus en emploi avant leur retraite, et renforcer les inégalités femmes-hommes.

Le système de retraites par répartition n’est pas en danger, rien ne justifie une réforme aussi brutale. Attachées à un meilleur partage des richesses, les organisations syndicales n’ont eu de cesse pendant la concertation avec le Gouvernement de proposer d’autres solutions de financement, à commencer par l’amélioration de l’emploi des seniors. Jamais le gouvernement, arc-bouté sur son projet, ne les a étudiées sérieusement. 

Suite à l’annonce de la réforme gouvernementale, toutes les organisations syndicales se sont immédiatement réunies pour construire une réponse commune de mobilisation interprofessionnelle. Celle-ci prendra la forme d’une première journée de grèves et de manifestations le 19 janvier 2023.

Parce qu’elles représentent l’ensemble des travailleurs et des travailleuses, demandeurs et demandeuses d’emploi, et retraité.es, c’est cette date syndicale qui donne le départ d’une puissante mobilisation sur les retraites dans la durée.

Elles décident d’ores et déjà de se réunir le 19 janvier au soir avec les organisations de jeunesse pour prolonger le mouvement de mobilisation et convenir d’autres initiatives.  

Les organisations syndicales appellent les salarié.es à se mobiliser fortement dès cette première journée dans l’ensemble du territoire et à participer aux différentes initiatives organisées en intersyndicale. 

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Publié par Syndicat des Enseignants-Unsa 92 - dans Actions
4 janvier 2023 3 04 /01 /janvier /2023 17:38

Des annonces à la marge

 

Alors que le ministère, dans sa communication, ne cesse d’alerter sur le niveau des élèves en français et en mathématiques notamment, Pap Ndiaye a annoncé, à la télévision une série de mesures pour la classe de 6e dès la rentrée 2023.
 
Renouant avec la tradition de son prédécesseur, le ministre Ndiaye a détaillé le 4 janvier des mesures visant à rehausser le niveau des élèves de collège en français et en mathématiques. Elles consistent en une généralisation du dispositif Devoirs faits pour tous les élèves de 6e mais aussi en la présence de professeurs des écoles qui, avec des groupes de petits niveaux, approfondiraient les acquis pour les uns et renforceraient les savoirs pour les autres en français et en mathématiques.
 
 
Des mesures qui manquent réellement d’ambition
 
Pour le SE-Unsa, il est indispensable de renforcer la liaison école-collège, ainsi que le lien entre les professeurs des écoles et du secondaire. Il faut néanmoins aller au-delà de la simple présence des professeurs des écoles au collège. Il faut permettre notamment des temps de travail collectif entre enseignants du 1er et 2d degré sur leur temps de service ainsi que des formations communes.
Les mesures annoncées, sans ambition, ne règlent en rien les difficultés de fonctionnement du collège. Pour le SE-Unsa, c’est bien une refondation du collège en lien avec de nouvelles méthodes d’apprentissage et de véritables regards croisés dont le système scolaire français a cruellement besoin. Force est de constater qu’on en est loin…
 
 
D’autres leviers à activer
 
La remédiation en groupe restreint pour prévenir et pallier les difficultés scolaires est certes utile mais ne doit pas être le seul levier à être actionné.
Pour le SE-Unsa, les Rased doivent être valorisés en leur redonnant les moyens qu’ils n’ont eu de cesse de perdre et doivent pouvoir trouver toute leur place en collège en lien direct avec les PsyEN.
De plus, les effectifs en hausse croissante corrélés aux suppressions de postes n’aident évidemment pas à l’individualisation des enseignements et à la pleine maîtrise des compétences du socle. Dans ce contexte, la généralisation du dispositif Devoirs faits est aussi un levier qui pourrait concourir à la réussite de tous dans la mesure où il maintient le lien entre le travail scolaire et le travail hors-scolaire. Pour ce faire, il faut que Devoir faits soit une plus-value méthodologique pour les élèves.
 
 
Quelle opérationnalité ?
 
La question posée par les mesures à venir est bien celle de leur faisabilité. Comment les enseignants du 1er degré interviendront-ils dans les collèges ? Sous quelle forme ? Ces heures représenteront-elles pour eux des heures supplémentaires qu’ils effectueront en plus de leur service à temps complet ou feront-ils partie intégrante de leurs obligations de service ? Sur quel temps ? Des postes spécifiques seront-ils créés dans les prochaines semaines lors de l’étude de la carte scolaire dans les départements ?
Les mêmes interrogations subsistent pour Devoirs faits : les intervenants seront-ils volontaires ? Seront-ils payés en heures supplémentaires ou ces heures seront-elles intégrées à leur service ?
À l’heure où le métier traverse une crise d’attractivité, les annonces peu explicitées du ministre interrogent, notamment si le ministère doit avoir recours à une contractualisation accrue pour honorer ses engagements… dans le cas bien sûr où il y aurait un nombre suffisant de postulants.
 
Pour le SE-Unsa, si le collège a besoin d’évolutions, il en mérite de bien plus efficaces et de bien ambitieuses. Le ministre doit revoir sa copie.
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Publié par Syndicat des Enseignants-Unsa 92
1 décembre 2022 4 01 /12 /décembre /2022 21:07
Elections professionnelles 2022

 

Parce que vous avez besoin d’être bien accompagné·e, bien défendu·e, pour mieux vivre votre métier… 

 

 

 
Votre qualité de vie au travail : avec le SE-Unsa, vous y avez droit !
 
Prôner la qualité de vie au travail, c’est bien. Agir pour que chaque personnel y ait réellement droit, c’est mieux.
En informant et conseillant chaque collègue sur ses droits en matière de santé, sécurité et conditions de travail comme de prestations sociales et familiales, le SE-Unsa s’applique à les faire respecter et à ne passer à côté d’aucun.
 
Le SE-Unsa exige de l’employeur un réel accompagnement de la santé au travail via une prévention des risques, un suivi médical régulier et des dispositifs d’aménagement adaptés à chaque situation.
Il continue de revendiquer des aides spécifiques à la hauteur des besoins (logement, famille, handicap, restauration…).
 
 
Votre carrière : faites les bons choix avec le SE-Unsa !
 
Mobilité géographique, mobilité internationale, mobilité professionnelle, avancement, promotions, (re)classement… autant de composantes du parcours professionnel pour lesquelles le SE-Unsa écoute et accompagne chaque collègue pour ne commettre aucune erreur, ne rater aucune échéance et faire toujours les choix qui correspondent le mieux aux projets et aux besoins.
 
Le SE-Unsa prône des mobilités choisies et non subies. Il exige un avancement de parcours mieux valorisé et plus profitable à tous.
 
 
Au SE-Unsa, vos besoins sont nos priorités. Être bien accompagné·e, bien défendu·e, pour mieux vivre son métier, c’est l’objectif que le SE-Unsa se fixe pour chacun·e d’entre vous. Que vous soyez stagiaire, titulaire ou contractuel·le, et bien sûr quel que soit votre métier ou votre territoire, et ce tant du point de vue de votre vie professionnelle que personnelle, vous avez votre place au SE-Unsa.
 
 
 
 
 
Elections professionnelles 2022
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1 décembre 2022 4 01 /12 /décembre /2022 21:03

Le spectre de la désorganisation de la gestion Covid

 

La situation énergétique du pays risque d’entrainer des coupures ciblées d’électricité à partir du mois de janvier. Dans une circulaire, qui n’a pas fait l’objet de discussions avec les organisations syndicales, la Première Ministre indique aux Préfets que les écoles, collèges et lycées devraient alors fermer pour une demi-journée. La décision serait communiquée la veille à 17h.

Pour le SE-Unsa, ces annonces font craindre le retour de l’improvisation et des bricolages qui ont déjà trop marqué les équipes, les élèves et les familles lors de la crise sanitaire.

Beaucoup de questions se posent :

  • Quelle procédure d’informations des personnels et des familles lorsque la décision de délestage est prise ?
  • Quel impact sur le transport scolaire et sur les internats pour des fermeture d’une demi-journée ?
  • Est-il prévu des accueils pour les enfants de certaines professions ? Sur ce point, le ministre qui visitait le salon educ@tech, a répondu que les écoles ou établissements situés à proximité d'une structure prioritaire, qui ne seront donc pas touchés, pourront accueillir les élèves d'autres écoles. Pour le SE-Unsa, cela ne peut pas fonctionner alors que les Ecoles auront déjà leurs propres élèves.
  • Quelles consignes pour les personnels de l’Education nationale dont l’école ou l’établissement serait fermé ? Quelles dispositions pour ceux dont l’école ou l’établissement d’exercice fonctionnerait normalement pendant que l’école de leur enfant serait fermée ? Pour le SE-Unsa, les personnels ne peuvent pas se retrouver dans ces situations intenables.

Le SE-Unsa a interpelé le cabinet du ministre et lui a soumis l’ensemble des questions qui se posent. Il attend des réponses lors de la réunion programmée en urgence vendredi 2 décembre à 16h.

Le SE-Unsa a prévenu : les personnels ne veulent pas revivre la désorganisation et la tension subies par les communautés éducatives lors des nombreux épisodes de la gestion de l’épidémie de Covid.

 

Paris, le 1er décembre 2022

Stéphane Crochet

Secrétaire général

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Publié par Syndicat des Enseignants-Unsa 92
16 novembre 2022 3 16 /11 /novembre /2022 16:09

Participez à la préparation du SE-Unsa 92 !

 

Comme tous les ans, le SE-Unsa 92 organise une préparation à l'entretien de direction.

La circulaire départementale n'est toujours pas parue. Nous avons malgré tout fixé la date de notre préparation, qui aura lieu le mercredi 30 novembre 2022 à 9h30 en visioconférence.

Pour vous inscrire, cliquez ici !

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Publié par Syndicat des Enseignants-Unsa 92 - dans Direction d'école
14 novembre 2022 1 14 /11 /novembre /2022 13:38

Des leviers pour l'attractivité de nos métiers

 

635 millions de revalorisation « inconditionnelle », 300 millions qui financeraient le « pacte » (missions supplémentaires) : telles sont les mesures budgétaires prévues pour revaloriser et rendre attractif le métier d’enseignant. Avant la concertation avec les organisations syndicales prévue en janvier 2023, des réunions de préparation se sont tenues en octobre et novembre. Le SE-Unsa y a porté ses revendications pour la formation initiale et continue, et rappelé la nécessité de rendre attractif, dès l’entrée dans le métier, les métiers d’enseignant, CPE et PsyEN.
 
 
Des mesures à amplifier
 
De premières mesures ont été adoptées en 2021 et 2022 : l’amélioration de la reprise d’ancienneté des services privés des lauréats des 3e concours et la création d’une prime d’attractivité. Le SE-Unsa avait très largement contribué à ces évolutions qui constituaient de premières marches. Dans le cadre de cette nouvelle concertation nous avons ainsi mis en avant le besoin de les amplifier. En effet, le SE-Unsa a rappelé :
 
  • sa demande de la reprise intégrale des services antérieurs publics ou privés car, pour le SE-Unsa, l‘attractivité passe également par une valorisation des parcours antérieurs ;
     
  • sa divergence avec le ministère concernant la notion de « début de carrière ». Pour le SE-Unsa, la prime d’attractivité et un salaire de 2 000 € : cela doit être attribué dès l’année de stage.
     
  • la nécessité d’engager la réflexion sur l’indexation des primes en constatant que, pour cette année, les mesures concernant la prime d’attractivité ont largement été écrasées par l’inflation.
 
Le métier de PLP a été identifié comme particulièrement concerné par la question de l’attractivité. En effet, pour les champs professionnels dont les PLP sont issus, le niveau de rémunération du privé est beaucoup plus attractif que les grilles de rémunération des enseignants de l’Éducation nationale.
 
 
Remettre à plat les conditions de la formation initiale
 
Il est encore trop tôt pour faire un bilan de la réforme de la formation initiale, mais plusieurs éléments d’alerte identifiés en amont par le SE-Unsa ont malheureusement été constatés dès les premiers jours de la mise en œuvre de cette réforme :
 
  • le manque de tuteurs, à mettre en lien avec la faible valorisation financière de la fonction ;
     
  • des conditions d’affectation des stagiaires parfois déplorables ;
     
  • des volumes de formation amputés pour l’année de stage ;
     
  • une charge de travail considérablement alourdie pour les stagiaires exerçant à temps plein : le besoin de clarification nécessaire sur les crédits de 10 à 20 jours et leur mise en œuvre effective.
Le SE-Unsa a par ailleurs rappelé l’importance d’accompagner les personnels contractuels, aussi bien s’agissant de tutorat que de formation à la préparation aux concours.
 
 
Formation continue : des lignes à ne pas franchir
 
Nous avons rappelé notre opposition aux perspectives d’organisation de la formation continue hors temps d’enseignement. Pour le SE-Unsa, ce sujet ne doit pas être considéré comme une nouvelle mission volontairement acceptée et rémunérée par les personnels car il s’agit bien avant tout d’une responsabilité de l’employeur envers ses agents, qu’il lui revient d’organiser dans le cadre de leur temps règlementaire de travail.
 
De plus, cette perspective présente le risque d’accroître à nouveau les inégalités genrées de rémunération, alors que le ministère s’est précisément engagé, en principe, dans un plan de réduction de ces inégalités. S’agissant du tutorat, l’engagement des personnels auprès des collègues pour les aider et partager leur expérience doit en revanche être effectivement revalorisé.
 
 
L’avis du SE-Unsa
 
Ces réunions préparatoires n’auront pas permis d’en connaître davantage sur les intentions présidentielles s’agissant de l’articulation entre « revalo inconditionnelle » et « pacte ».
 
Si l’on peut supposer que la part inconditionnelle se traduira par une amplification de la prime d’attractivité, et même si le ministère se montre à l’écoute des constats, remarques et propositions des organisations syndicales s’agissant de l’enveloppe « pacte », ces premières discussions laissent craindre toutefois que la contrainte du « pacte » imposé par l’Élysée ne permette pas d’aboutir la reconnaissance nécessaire à une relance de l’attractivité de nos métiers.
 
Pour le SE-Unsa, reconnaître la réalité du temps et des conditions de travail effectifs des personnels, ainsi que les inégalités déjà existantes entre le premier et le second degré, entre les femmes et les hommes et avec le reste de la Fonction publique, ne peut en effet souffrir aucune contrepartie.
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Publié par Syndicat des Enseignants-Unsa 92