Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Nous contacter

SE-UNSA 92

8 bis rue Berthelot

92150 SURESNES

Tél : 01 45 06 67 66

ou 09 62 58 48 72

92@se-unsa.org

Instances

Calendrier des réunions paritaires

Jeudi 5 septembre 2024 : CSA SD. Mesures d'ajustement de carte scolaire

Vendredi 30 janvier 2025 : Groupe de Travail. Préparation de la carte scolaire rentrée 2025

Réunions d'information syndicale

Mercredi 2 octobre 2024 : Suresnes à 10h (8 bis rue Berthelot)

Mercredi 9 octobre 2024 : Le Plessis-Robinson à 10h (école maternelle Louis Hachette)

Mercredi 13 novembre 2024 : Mouvement inter. Visioconférence à 10h

10 mai 2023 3 10 /05 /mai /2023 09:36

C'est toujours NON !

 

Dans la suite du communiqué de l’intersyndicale interprofessionnelle appelant à la mobilisation le 6 juin contre la réforme des retraites, les fédérations syndicales de l'éducation nationale se sont réunies pour rappeler leur opposition unanime à la logique du "Pacte". Elles continuent à revendiquer une revalorisation enseignante et la demande d’une revalorisation de tous les personnels.

Partager cet article
Repost0
Publié par Syndicat des Enseignants-Unsa 92
25 avril 2023 2 25 /04 /avril /2023 10:38

Ce que le président ne comprends (toujours) pas

 

Les arbitrages de l’Élysée à l’issue de la concertation sur la revalorisation des personnels enseignants, CPE et PsyEN ont été rendus. Ils montrent que le président de la République n’a pas compris comment attirer vers l’Éducation nationale ni comment donner envie d’y rester.
 
Le président de la République aura réussi le tour de force que, malgré une enveloppe conséquente de 935 millions d’euros (635 millions pour le socle* soit 1,9 milliard en année pleine et 300 millions pour le pacte*), cela provoque le mécontentement et la colère de la profession.
 
Le socle va apporter à tous une augmentation de la rémunération en revalorisant l’Isoe et l’Isae à un montant de 2 550€ bruts/an soit le doublement du montant actuel.
 
Certains personnels enseignants (enseignants référents pour les usages du numérique, enseignants référents des élèves en situation de handicap, conseillers pédagogiques, enseignants en milieu pénitentiaire, directeurs de Segpa), mais aussi les CPE et les PsyEN qui ne bénéficient pas de ces indemnités verront leur indemnité de fonction revalorisée d’autant.
 
La prime d’attractivité sera elle aussi revalorisée dans une moindre mesure que ce qui était prévu initialement.
 
Par ailleurs, d’autres mesures fluidifieront le déroulement de carrière (accès à la hors-classe et à la classe exceptionnelle).
 
 
 
Le travailler plus pour gagner plus obsessionnel du président à travers son pacte provoque la colère des personnels qui ne se sentent pas reconnus et à auxquels on renvoie qu’ils n’en font jamais assez.
 
In fine, les arbitrages du pacte conduisent à accroître les inégalités de rémunération entre les femmes et les hommes, entre le 1er et le 2d degré, soit tout le contraire de ce qui était nécessaire et attendu.
 
 
 
L’avis du SE-Unsa
 
Les pertes de pouvoir d’achat dues à l’inflation ainsi que toutes celles accumulées depuis plusieurs années ne seront donc pas rattrapées.
En effet, depuis plusieurs années, l’exécutif a refusé de faire progresser la valeur du point d’indice et de préserver ainsi le pouvoir d’achat des fonctionnaires.
De plus, ces choix démontrent une fois encore l’incapacité du président de la République à comprendre les enjeux et les réels besoins de l’École et de ses personnels.
 
L’École a besoin que lui soient redonnés des moyens pour l’essentiel, c’est-à-dire sur les temps de classe. Elle a besoin que les conditions d’exercice s’améliorent partout sur le territoire, et en particulier là où les conditions d’exercice sont les plus difficiles.
 
À aucun moment l’exécutif ne semble s’interroger sur les raisons de la désaffection et des désillusions.
Parmi toutes les raisons, trois sont majeures :
  • Le niveau de rémunération des enseignants reste inférieur, à diplôme équivalent, sur le marché du travail.
     
  • Les conditions d’exercice se dégradent - y compris en raison des actions de l’employeur - avec de plus en plus d’injonctions et de moins en moins de moyens pour réussir leurs missions. 
     
  • Les mobilités empêchées, géographiques ou professionnelles, heurtent les projets de vie et découragent les personnels.
En lieu et place, le président a fait des annonces péremptoires et illusoires adressées aux parents d’élèves pour leur promettre qu’il n’y aurait plus de problème de remplacement à la rentrée et que le recours aux heures supplémentaires allait résoudre les difficultés et les défis majeurs auxquels l’École est confrontée.
Partager cet article
Repost0
5 avril 2023 3 05 /04 /avril /2023 07:41

Nouvelle réunion d'information syndicale

 

Après le succès de la réunion d'information syndicale du mercredi 29 mars, et alors que le serveur est ouvert depuis le 31 mars (jusqu'au 14 avril), le SE-Unsa 92 a décidé de programmer une nouvelle Réunion d'Information Syndicale en distanciel le mercredi 12 avril à partir de 9h30 sur le mouvement intradépartemental.
Les collègues inscrits à la visio du 29 mars recevront automatiquement le lien pour cette nouvelle réunion, pour les autres une inscription sera nécessaire pour recevoir le lien de connexion.
 
Partager cet article
Repost0
Publié par Syndicat des Enseignants-Unsa 92 - dans Mobilité
31 mars 2023 5 31 /03 /mars /2023 10:28

Un avancement accéléré à compter de septembre 2023

 

Le SE-Unsa était intervenu de nombreuses fois auprès du ministère pour une traduction en textes d’application des dispositions de la loi Rilhac tout en l’alertant sur la vigilance du syndicat. En effet, pour le SE-Unsa, le ministère ne doit pas en profiter pour introduire de nouvelles missions ou créer une nouvelle hiérarchie dans l’école. Les projets de décrets pour une application au 1er septembre 2023 viennent enfin d’être présentés. Le SE-Unsa a été entendu.
 
Ces projets évitent des glissements managériaux qui méconnaîtraient la culture professionnelle de l’école et comportent des avancées, en particulier en matière de carrière. Pour le SE-Unsa, ces textes ne soldent pas le dossier de la direction et du fonctionnement de l’école mais ils sont l’occasion de remettre aussi en lumière les points encore passés sous silence : la montée en charge des décharges d’enseignement et l’aide administrative. 
 
La loi Rilhac est entrée en vigueur en décembre 2021. Néanmoins, de nombreuses dispositions restaient en attente de décrets d’application : l’avancement accéléré, l’inscription sur la liste d’aptitude, les responsabilités des directeurs et les modalités d’évaluation de la fonction.
 
 
Avancement accéléré : un progrès à compter de la rentrée prochaine
 
À partir du 1er septembre 2023, chaque année d’exercice permettra de raccourcir de 3 mois la durée dans l’échelon actuel pour accéder au suivant. Cela s’appliquera à tous les directeurs et toutes les directrices d’école, quel que soit le nombre de classes, y compris les classes uniques comme l’a revendiqué le SE-Unsa. Un tel mécanisme était refusé depuis de nombreuses années. Cette avancée est positive pour les directeurs et directrices d’école et servira de point d’appui pour les revendications portées par le SE-Unsa pour d‘autres fonctions et corps.
 
 
Inscription sur la liste d’aptitude
 
La loi Rilhac a décidé que la condition d’ancienneté pour postuler sur la liste d’aptitude passe de deux à trois ans (sauf pour les faisant fonction). De même, les législateurs ont prévu une formation préalable à l’inscription sur la liste d’aptitude. Le SE-Unsa a insisté pour que cette formation préalable ne soit pas trop longue (entre 12 et 18 heures), et qu’elle se fasse absolument sur le temps de travail.
 
Cela permettra de contrer les dérives observées dans certains départements, qu’il s’agisse d’un temps de formation préalable excessif (jusqu’à 72 heures dans certains territoires) ou qui se déroule sur les vacances. Un arrêté précisera ces dispositions.
 
 
Responsabilités des directeurs : pas d’alourdissement des tâches
 
Les responsabilités des directeurs, actuellement définies par un décret de 1989, sont reprises (parfois complétées de précisions issues du référentiel-métier de 2014) afin de figurer désormais dans le Code de l’éducation. Le SE-Unsa avait prévenu le ministère : la loi Rilhac ne doit pas être un prétexte pour ajouter des missions supplémentaires aux directeurs d’école. Il a été entendu.
La seule nouveauté consiste à faciliter l’aménagement de l’obligation d’assiduité en petite section. Le projet de décret prévoit que le directeur arrête les modalités de celle-ci sur proposition de l’équipe éducative, puis les transmette à son IEN uniquement pour information. C’est un changement porté par le SE-Unsa : il permet de cesser d’avoir recours à une procédure trop chronophage aujourd’hui, tout en reconnaissant l’expertise de l’équipe éducative.
 
 
Le SE-Una veut une évaluation de la fonction au service des directeurs
 
Pour le SE-Unsa, s’il n’est pas possible de revenir sur l’évaluation de la fonction de directeur prévue par la Loi Rilhac, cela doit alors se traduire par un dispositif au service des directeurs et directrices. Elle sera différenciée du rendez-vous de carrière et déconnectée de l’avancement. Un référentiel en précisera le cadre. Le SE-Unsa a demandé qu’il s’agisse d’un temps d’accompagnement au service des directeurs et directrices. Elle doit être tournée vers l’expression de leurs besoins et de leurs attentes, et permettre de discuter d’éventuels projets d’évolution professionnelle. Un cadre national devra également être discuté avec les organisations syndicales pour que l’évaluation ne soit ni stressante ni infantilisante. La première évaluation aura lieu au bout de 3 ans d’exercice de la fonction de directeur, puis tous les 5 ans.
 
 
Les autres dispositions de la loi Rilhac
 
Le SE-Unsa continue à exiger la concrétisation d’autres aspects de la loi comme la possibilité d’avoir recours au vote électronique pour les élections des représentants de parents d’élèves au conseil d’école. L’élaboration et la validation des PPMS doivent désormais relever de l’autorité académique, la collectivité, et les personnels compétents en matière de sûreté. Les projets de texte l’évoquent mais il faut que le ministère se tourne vers son administration et les collectivités pour alléger concrètement les directeurs et directrices de cette mission.
 
 
Pour le SE-Unsa, de nombreuses autres pages sont à écrire pour la direction et le fonctionnement de l’école, particulièrement en matière d’augmentation des décharges d’enseignement, d’aide administrative et de statut de l’école. Le SE-Unsa continue à porter ses revendications pour la direction et le fonctionnement de l’école dans son ensemble, à retrouver dans cet article : https://enseignants.se-unsa.org/Direction-d-ecole-les-revendications-du-SE-Unsa
Partager cet article
Repost0
17 mars 2023 5 17 /03 /mars /2023 14:34

Le SE-Unsa 92 vous aide dans vos démarches !

 

La circulaire du mouvement intradépartemental 2023 vient de paraître.

Pour vous aider à faire vos vœux, le SE-Unsa 92 organise une réunion d'information syndicale en visioconférence le mercredi 29 mars à partir de 9h30.

Inscrivez-vous et vous recevrez ultérieurement le lien pour vous connecter à la visio.

 

Partager cet article
Repost0
Publié par Syndicat des Enseignants-Unsa 92
17 mars 2023 5 17 /03 /mars /2023 14:30

Pour le retrait, on continue !

 

Après le recours au 49.3, l’intersyndicale décide de poursuivre la mobilisation et appelle à des rassemblements syndicaux de proximité ce week-end et à une nouvelle grande journée de grèves et manifestations le jeudi 23 mars prochain.

Partager cet article
Repost0
Publié par Syndicat des Enseignants-Unsa 92 - dans Actions
8 mars 2023 3 08 /03 /mars /2023 10:00

Encore un mauvais cru pour le 92

 

Les résultats du mouvement inter (autrefois appelé permutations) sont tombés hier. Une fois de plus, les déçus parmi les enseignants des Hauts-de-Seine sont très nombreux. Ils étaient 1221 a avoir fait une demande de changement de département, seuls 146 ont obtenu satisfaction. Notre département a le 5ème plus faible taux de satisfaction de France (11,96%) après Paris, l'Indre, le Val d'Oise et l'Orne !

A l'inverse, 148 collègues ont demandé à intégrer notre département et 73 l'ont obtenu.

Tous les collègues qui ont obtenu satisfaction peuvent demander l'accompagnement du SE-Unsa pour le mouvement intra de leur nouveau département.

Pour ceux qui n'ont malheureusement pas obtenu satisfaction, le SE-Unsa 92 pourra vous accompagner pour le mouvement complémentaire lorsque la circulaire sera parue.

 

Partager cet article
Repost0
Publié par Syndicat des Enseignants-Unsa 92 - dans Mobilité
16 février 2023 4 16 /02 /février /2023 19:01

Le ministère revoit sa copie sous la pression syndicale

 

Sur la partie socle*, le ministère a entendu une partie des demandes portées par le SE-Unsa.
S’il reconnaît des progrès, le SE-Unsa rappelle que la première des attentes porte sur la revalorisation du point d’indice. Les désaccords profonds sur le pacte* demeurent.
 
Après une première réunion multilatérale sur le socle* le 24 janvier 2023, le ministère est revenu avec un projet modifié lors d’une seconde réunion multilatérale le 15 février 2023.
 
 
Les modifications présentées par le ministère
 
  • Prime d’attractivité
Jusqu’ici les stagiaires en étaient exclus. Le ministère avait enfin prévu de les intégrer à compter de septembre 2023 mais au prorata de leur temps en situation professionnelle.
Le SE-Unsa opposé à la réforme de la formation de 2021 a revendiqué que la prime d’attractivité leur soit versée à 100 %. Il a été entendu sur ce point.
 
  • Revalorisation de l’Isae et de l’Isoe
Suite aux demandes des organisations syndicales, le ministère a proposé d’augmenter l’Isae (1 200 € bruts annuels) et l’Isoe (1 256,03 € bruts annuels) à 2 000 € bruts annuels. Cependant, cette revalorisation se substitue à une partie de l’augmentation de la prime d’attractivité telle qu’elle était prévue dans les premiers scénarios.
 
Tout à sa préoccupation de se concentrer sur la première moitié de carrière, le ministère avait refusé jusqu’ici d’utiliser une partie de l’enveloppe budgétaire prévue à revaloriser ces indemnités. Il a enfin avancé sur ce point.
Tous les personnels enseignants, CPE, PsyEN seront concernés par cette augmentation et les personnels ne bénéficiant pas de cette indemnité verront leur régime indemnitaire réévalué d’autant (conseillers pédagogiques, enseignants référents pour les élèves en situation de handicap ERSH, enseignants référents pour les usages du numérique ERUN, enseignants en milieu pénitentiaire…).
 
Le SE-Unsa a martelé dès l’automne qu’il fallait reconnaître le métier tel qu’il est, notamment complexifié par l’accompagnement des élèves, qu’il s’agisse de leurs apprentissages ou de leur orientation.
 
  • Déroulement de carrière
Hors-classe
Le ministère envisage de nouvelles augmentations des taux de promotions pour arriver à 23 % en 2025. Les ratios de promus/promouvables à la hors-classe avaient été augmentés à 16 %, puis 17 %, et enfin 18 % depuis 2021.
Le SE-Unsa a porté la nécessité de trouver une solution rapide pour permettre aux collègues qui n’avaient pas eu de rendez-vous de carrière ou aux anciens instituteurs pénalisés par leur faible ancienneté dans le corps des PE, d’accéder dès à présent à la hors-classe.
Pour le SE-Unsa, le passage à la hors-classe doit intervenir le plus tôt possible et pour tous.
 
Classe exceptionnelle
Les propositions du ministère d’une augmentation du contingent de la classe exceptionnelle permettraient à davantage de personnels d’accéder à la classe exceptionnelle ce qui est une bonne chose. Il faudra cependant évoluer vers un système de taux de promotion comme pour la hors-classe pour éviter des effets d’embouteillages bloquant les promotions. Le remplacement des contingents par des ratios doit être assorti d’un travail corps par corps afin de dépasser les limites des viviers et des fonctions éligibles qui rendent la classe exceptionnelle difficilement accessible voire inatteignable pour de nombreux collègues.
 
La transformation des échelons spéciaux en échelons ordinaires fluidifiera la carrière des personnels à la classe exceptionnelle : cela permettra une progression automatique sans nouvelle barrière de filtrage.
 
 
Des avancées sur le socle... mais il reste fort à faire
 
  • Revaloriser le point d’indice : les mesures annoncées ne permettent toujours pas de rattraper les pertes de pouvoir d’achat dues à l’inflation. Le format de l’enveloppe budgétaire n’est toujours pas le bon.
     
  • Réduire les écarts de rémunération 1er degré/2d degré : si les dernières propositions concernant le socle permettent de ne pas accroitre les écarts de rémunérations femmes/hommes, pour le SE-Unsa, le montant de l’Isae doit tripler et la part fixe de l’Isoe doit doubler. Les parts variables doivent être nettement rehaussées pour tenir compte de la réalité des missions suite aux différentes réformes du collège, du LEGT et de la voie professionnelle.
     
  • Abandonner la logique du gouvernement du « travailler plus pour gagner plus » sous-tendu par le volet pacte*.
 
L’avis du SE-Unsa
 
C’est sous la pression syndicale que le ministère a dû faire des concessions sur le volet socle. Il doit en faire d’autres, plus significatives, sur l’ensemble du sujet des rémunérations.
La question des rémunérations au sein de notre ministère n’est pas réglée, loin de là. Pourtant, pour les personnels en place comme pour celles et ceux qui voudraient s’orienter vers les métiers de l’éducation, il y a bien urgence.
 
 
*Le ministère prévoit 2 volets de discussion :
  • une partie « socle » visant à atteindre les 10 % d’augmentation
  • une partie « pacte » visant à reconnaître des missions déjà existantes ou nouvelles
Partager cet article
Repost0
16 février 2023 4 16 /02 /février /2023 09:30

Le 7 mars, mettons les écoles, établissements et services à l’arrêt !

 

Une réunion de l'intersyndicale a eu lieu le 14 février. L'UNSA Éducation, la CGT éduc'action, la FNEC FP FO, le SGEN CFDT, le SNALC et Sud solitaires veulent s'appuyer sur un rejet largement majoritaire dans la population pour réussir la prochaine mobilisation contre le projet de réforme des retraites, avec une journée d'action interprofessionnelle ce jeudi 16 février et une grève massive le 7 mars.

Partager cet article
Repost0
Publié par Syndicat des Enseignants-Unsa 92
12 février 2023 7 12 /02 /février /2023 11:15

Un pacte inacceptable

 

Une semaine après que le ministre a fait sa présentation du « pacte* », à l’opinion publique sur les ondes (3 650€ pour 72h), une réunion de travail a enfin eu lieu avec les représentants du personnel, mercredi 8 février. Pour le SE-Unsa, ce que le ministère a présenté comme des hypothèses de travail nourrit au mieux, le sentiment d’une vision hors-sol du métier d’enseignant, au pire un sentiment de mépris.
 
Dans son document de travail, le ministère envisage de proposer un « pacte » aux enseignants qui souhaitent s’engager dans des missions contribuant à l’amélioration du service public d’éducation, en échange d’une revalorisation de 10 % en moyenne, s’ajoutant à celle du « socle* ».
 
Les missions proposées, soit nouvelles, soit à investir davantage, comportent notamment :
  • Pour le 1er degré, les interventions en 6e, les dispositifs Vacances apprenantes /École ouverte, l’accompagnement des enseignants à l’école inclusive, le mentorat des élèves sur un cycle ;
  • Pour le 2d degré, le remplacement de courte durée, Devoirs faits en 6e, l’orientation renforcée, la relation lycée/entreprises, la découverte des métiers au collège ;
  • Pour tous, la mise en œuvre des projets innovants issus du Conseil national de la refondation (CNR), le tutorat des nouveaux professeurs, les missions de coordonnateur/référent de projets.
 
Le SE-Unsa a dénoncé l’incohérence des propositions et rappelé ses revendications :
  • reconnaître financièrement le métier d’enseignant, de CPE, de PsyEN tel qu’il s’est complexifié ;
  • corriger les écarts de rémunérations existants 1er/2d degré, femmes/hommes, CPE, PsyEN, professeurs documentalistes...
 
Avec un projet dogmatique et déconnecté, la rue de Grenelle, ou plutôt l’Élysée, conditionne la reconnaissance de missions déjà exercées, mais non rémunérées, à l’acceptation de travailler plus.
 
La proposition faite est un système impossible à mettre en œuvre, qui risque, de plus, de nuire à certaines fonctions existantes et essentielles : professeurs principaux, enseignants spécialisés, conseillers pédagogiques, enseignants référents aux usages numériques, enseignants référents handicap…
 
Pour le SE-Unsa, l’exécutif poursuit un objectif politicien : donner des gages à une partie de l’opinion publique sur certaines préoccupations comme le remplacement de courte durée dans le second degré.
 
Alors que le gouvernement devrait travailler à une reconnaissance financière des tous les personnels, il s’accroche à un objet : le « pacte ». Sa responsabilité est de prendre en considération la réalité telle que la charge de travail et de rémunérer les tâches invisibles des personnels. Le ministère envisage au contraire de détourner ces derniers de leur cœur de métier par l’accumulation de missions et d’heures supplémentaires.
 
Le SE-Unsa exige que l’exécutif referme clairement et définitivement la page jaunie du travailler plus pour gagner plus et réponde à l’exigence de reconnaissance financière et institutionnelle.
 
 
 
(*) Le ministère prévoit 2 volets de la discussion :
  • une partie « socle » visant à atteindre les 10 % d’augmentation ;
  • une partie « pacte » visant à reconnaître des missions déjà existantes ou nouvelles.
Partager cet article
Repost0