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SE-UNSA 92

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Instances

Calendrier des réunions paritaires

Jeudi 8 septembre 2022 : CTSD. Mesures d'ajustement de carte scolaire

Vendredi 18 novembre 2022 : CTSD. Bilan des ressources enseignante 1er degré et AESH - Rentrée 2022

Réunions d'information syndicale

Mercredi 9 novembre 2022 : Plessis-Robinson en présentiel

Mercredi 16 novembre 2022 : Visioconférence sur le mouvement interdépartemental

Mercredi 23 novembre 2022 : Boulogne-Billancourt en présentiel

Mercredi 30 novembre 2022 : Visioconférence sur l'entretien de direction

Vendredi 10 février 2023 : Visioconférence Spécial formateurs

Mercredi 29 mars 2023 : Visioconférence sur le mouvement intradépartemental

27 février 2013 3 27 /02 /février /2013 17:18

Le SE-Unsa obtient du temps et un comité de suivi départemental

 

 Par courrier en date du 5 février, le SE-Unsa a sollicité du Ministre :

  • du temps de concertation pour échanger et construire un projet d’organisation de la nouvelle semaine scolaire (pris sur les heures d’animation pédagogique et l’aide personnalisée)
  • un comité de suivi dans chaque département pour suivre et réguler la mise en œuvre de la réforme des rythmes

Le Ministre vient d’accéder à nos requêtes.

Ainsi, le ministre reconnaît que mettre en place une nouvelle organisation de la semaine nécessite une concertation des équipes au niveau de chaque école. Il accepte que du temps soit effectivement dégagé sur les animations pédagogiques et l’aide personnalisée.

Quant aux comités de suivi départementaux, le Ministre en permet ainsi la généralisation car plusieurs sections du SE-Unsa avaient réussi à l’obtenir dans quelques départements. Ils permettront d’étudier les questions qui remontent des écoles et répondre aux situations de tension qui nécessiteront la médiation du DASEN, autorité décisionnaire au terme du processus.

D’ores et déjà, le SE-Unsa se retourne vers les DASEN de chaque département pour que soit traduites, dans les faits, ces deux décisions importantes du ministre.

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25 février 2013 1 25 /02 /février /2013 10:47

Quelles nouvelles décharges de direction ?

 

La semaine de 4 jours et demi, d’une part, et l’APC, d’autre part, nécessitaient la révision du régime de décharges des directeurs. Une nouvelle circulaire à paraître a fait l’objet de discussions avec les organisations syndicales.  
Le ministère, en attendant de futures discussions sur la direction, veut adapter l’existant au nouveau rythme des écoles et la transformation de l’aide personnalisée en APC :
  •  les quarts de décharge (initialement 36 jours par an) : une journée hebdomadaire et une demi-journée toutes les quatre semaines
  • les demi-décharges : deux jours hebdomadaires et une demi-journée toutes les deux semaines .
Pour les décharges d’APC des directeurs, quel que soit le rythme de l’école, le principe est qu’elles soient proportionnelles aux décharges d’enseignement pour ceux qui en bénéficient :
  • quart de décharge : décharge de 9h d’APC
  • demi-décharge : décharge de 18h d’APC
  • décharge totale : pas d’APC.  
Pour les directeurs sans décharge d’enseignement, ils auront une décharge d’APC de 6h. Le SE-Unsa a obtenu que celle-ci soit désormais automatique. Plus besoin de le demander à l’IEN qui auparavant l’accordait totalement, partiellement ou pas. 
Pour le SE-Unsa, cette adaptation plutôt positive de l’existant au nouveau contexte est appréciable mais ne pourra pas être une fin en soi. Les discussions annoncées pour la fin de l’année scolaire sur le dossier de la direction devront largement améliorer ce régime de décharges.
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22 février 2013 5 22 /02 /février /2013 11:10

Un peu plus de clarté à propos des rythmes

 

Vendredi 15 février, une délégation du SE-Unsa 92 a été reçue en audience par le DASEN, M. Rosselet assisté de Mme Quillien, IEN-Adjointe. Cette discussion a bâtons rompus a été l’occasion d’échanger essentiellement sur la mise en place des rythmes dans les Hauts-de-Seine.

 

Nous avons tout d’abord rappelé le positionnement du SE-Unsa sur ce dossier, à savoir : prendre le temps de la réflexion, écouter et respecter les propositions des conseils d’école, veiller à ne pas léser les personnels. Et, comme le souhaite le ministre, « donner du temps au temps » du débat.

C’est pourquoi le SE-Unsa 92, comme sa direction nationale, n’avait pas jugé judicieux ou utile d’appeler à la grève le 12 février dernier. A une plate-forme trop vague et finalement inaudible est venu se rajouter une demande de report de cette réforme à la rentrée 2014, ce qui sera le cas dans notre département puisque, selon nos informations, une seule commune envisage de l’appliquer dès 2013 !

Pour mémoire le SE-Unsa a refusé de voter le décret lors de sa présentation au CSE ; si le volet « réussite des élèves » donnait plutôt satisfaction, aucune proposition concrète n’était faite concernant l’amélioration des conditions de travail des enseignants. Depuis, la circulaire sur l’aménagement des 108 heures a été publiée et des négociations sont en cours concernant la rémunération.

 

M. Rosselet nous confirme que selon ses sources, aucune commune des Hauts-de-Seine n’envisage l’entrée dans les nouveaux rythmes à la rentrée 2013, le doute subsistant toutefois pour Issy-les-Moulineaux. Le DASEN explique cet ajournement général par la grande taille des communes altos séquanaises, et le grand nombre de personnels municipaux avec lesquels il faudra négocier le réaménagement de leur temps de travail. Informations complémentaires : 10% des communes de l’Académie de Versailles appliqueraient la réforme des rythmes à la rentrée 2013, contre 8% nationalement.

Nous évoquons les pressions exercées par certains IEN pour inciter les communes à rentrer dans la réforme dès septembre 2013, Mme Quillien et M. Rosselet nous indiquent que les inspecteurs ne font que leur travail en respectant et relayant les consignes ministérielles données lors du rassemblement des IEN le 8 janvier dernier (voir ici)

 

Pour les Hauts-de-Seine :

Selon la circulaire sur l'Organisation du temps scolaire dans le premier degré et des activités pédagogiques complémentaires , M. Rosselet convoquera le CDEN afin de définir un nouveau règlement départemental dans lequel on inclura les 4 possibilités d’emploi du temps qui se trouvent dans le dossier de présentation de la réforme des rythmes scolaires p. 11 et 12.

Dans le même temps les conseils d’école et les mairies feront des propositions qui seront remontées vers les IEN.

M. le DASEN veillera à ce que les emplois du temps soient harmonisés par commune.

Si les emplois du temps proposés entrent dans le cadre défini par le règlement intérieur, le DASEN les validera.

Si les propositions des conseils d’école et de la mairie diffèrent le DASEN tranchera.

Si les propositions n’entrent pas dans le cadre, le DASEN étudiera les possibilités de dérogations.

 

Pour une mise en place à la rentrée 2014, le DASEN souhaite que l’organisation des rythmes par commune soit arrêtée fin septembre 2013 afin, notamment, que ce débat ne vienne pas s’ajouter à la campagne électorale des élections municipales (mars 2014). Il serait également souhaitable que les projets pédagogiques territoriaux soient arrêtés à la même date.

 

Autres points :

 

Nous avons interrogé monsieur le DASEN à propos de l’application de la circulaire n° 2013-019 du 4-2-2013 sur l’organisation du service des enseignants du premier degré (répartitions des 108h et mise en place des APC). La nouvelle organisation se mettra en place dès la rentrée  2013 : il n’y aura donc plus d’aide personnalisée à la rentrée prochaine.

 

Nous avons également évoqué le problème du manque de moyen de remplacement, le DASEN rappelle que suite à une mauvaise gestion des exeats, le 92 est déficitaire en personnels et que pour combler ce déficit combiné à une forte proportion de congés longs, il avait été amené à faire appel à la liste complémentaire (épuisée dès septembre) puis au recrutement de contractuels (100 à ce jour, et le recrutement continue…). Mme Quillien reconnait que l’accueil des contractuels peut être une charge supplémentaire pour les équipes et surtout pour les directeurs, mais elle fait confiance à l’esprit de solidarité de la profession.

 

Nous remercions M. Rosselet et Mme Quillien pour leurs éclairages qui, nous l’espérons, ramèneront un peu de sérénité dans les salles des maîtres et raviveront l’espoir, pour le moment déçu, d’une réforme des rythmes de qualité prenant en compte l’avis des enseignants.

 

Charles BARDOU, Robert PERRIN, David PLANCHE

 

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21 février 2013 4 21 /02 /février /2013 14:35

La circulaire est publiée

 

 

La circulaire définissant le service des enseignants des écoles avec la nouvelle répartition des 108h est publiée au BOEN du 21 février.

Ce texte répartit les 108h en 36h d’APC, 2 forfaits de 24h pour les travaux de concertation, 18h d’animation pédagogique et d’actions de formation (ces actions correspondent à la moitié au moins des 18h et peuvent se faire à distance), 6h de conseil d’école.

Au-delà de l’abaissement déjà connu de 60 à 36h pour les APC et son corollaire, l’augmentation du temps destiné au travail d’équipe, aux rencontres avec les familles et au suivi des élèves, le SE-Unsa est satisfait de voir actée sa proposition de forfaits. Ces deux forfaits ainsi que la disparition de la mention « réparties et effectuées sous la responsabilité de l’Inspecteur de l’Education Nationale » présente dans la précédente circulaire mettent fin aux contrôles tatillons développés ces cinq dernières années. BO à l’appui, le SE-Unsa veillera à ce que seul soit demandé le tableau de service en début d’année et que disparaissent les tableaux excel demandant pour chacun où et quand, il a fait chaque quart d’heure.

La nouvelle circulaire qui se substitue à celle de 2010 reprend sans les modifier les dispositions particulières pour les enseignants sur postes fractionnés, les titulaires remplaçants, les maîtres formateurs, les enseignants en Clis ou en Rased. Les allègements d’APC pour les directeurs seront précisés dans un texte à venir.

Comme l’avait demandé le SE-Unsa, cette circulaire s’appliquera à tous quel que soit le rythme de la semaine dans l’école à la rentrée 2013. En effet, elle se substitue à la précédente sans faire référence à la réforme des rythmes.

 

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21 février 2013 4 21 /02 /février /2013 12:03

Enfin supprimé ! 

 

C'était une revendication prioritaire de l'Unsa Fonction Publique qui n'a cessé de porter cette demande à tous les niveaux.
Au-delà de l’injustice de cette mesure, c’est aussi le changement de politique vis-à-vis des agents de la Fonction publique qu’il était indispensable et urgent de marquer.
La ministre avait annoncé en septembre que ce serait à l’ordre du jour des discussions salariales en février-mars. C’est donc chose faite. La mesure sera inscrite dans la prochaine loi de finance rectificative.

 

Communiqué de presse de l’Unsa Fonction Publique du 21 février 2013

Suppression du jour de carence : les fonctionnaires ne sont plus taxés de tous leurs maux …

 

L’UNSA Fonction Publique se félicite de l’annonce par Marylise Lebranchu de l’abrogation du jour de carence. Elle répond à une attente forte de tous les agents publics.

Comme la ministre l’avait dit le 7 février, l’UNSA Fonction Publique jugeait le dispositif inéquitable. Il s’appliquait à 100% des agents qui ne pouvaient en être exonérés en aucune manière.

Après les annonces faites pour les agents de catégorie C, cette décision donne plus de poids aux déclarations de la ministre en faveur des services publics.

Ces éléments répondent à deux des attentes exprimées par l’UNSA Fonction Publique dans sa lettre ouverte du 9 janvier. Elle les acte donc positivement.

Reste la question du pouvoir d’achat et du gel du traitement des agents publics pour la troisième année consécutive. L’UNSA Fonction Publique continuera à en faire une priorité de ses revendications.

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18 février 2013 1 18 /02 /février /2013 09:51

Le SE-Unsa pose ses exigences

 

Le SE-Unsa a été reçu par le Cabinet du ministre, dans le cadre des négociations ouvertes le 8 février sur les mesures catégorielles 2013 qui pourraient concerner les enseignants.

Lors de cette première réunion, le SE-Unsa a posé le cadre des discussions qu’il souhaite voir aboutir.
 
Dans l’immédiat, la réparation d’injustice concernant des corps maltraités :
  • création de l’équivalent de l’ISOE pour les enseignants du premier degré. Elle doit atteindre les 1200 euros annuels comme dans le second degré ;
  • augmentation rapide du ratio d’accès à la hors-classe pour les PE et les CPE, en retard par rapport aux autres corps d’enseignants ; 
  • la disparition de la journée de carence. 
Dans un second temps, une revalorisation généralisée doit être mise en perspective pour l’ensemble des personnels enseignants, d'éducation et d’orientation. De nouvelles perspectives de carrière doivent être programmées. Les enseignants français figurent parmi les plus mal rémunérés d’Europe. 
 
Il est temps que la Nation reconnaisse enfin ses enseignants et le travail difficile qu’ils conduisent chaque jour. La bonne volonté et la conscience professionnelle ne sauraient suffire à reconnaître l’engagement des personnels.
 
La priorité à l’École portée par le Président de la République doit se traduire par une reconnaissance financière. Si, dans une période économique difficile, elle doit relever d’une programmation, elle doit être engagée dès la rentrée prochaine.
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12 février 2013 2 12 /02 /février /2013 11:25

Les apprentissages d'abord

 

 

C’est localement que tout doit se décider mais après des mois de considérations diverses et variées, de désinformation, il est difficile de commencer à dessiner concrètement ce que pourrait être la nouvelle semaine scolaire de son école. Enseignants, invitons nos partenaires à prendre le temps et ne perdons pas la main. Rappelons bien le premier objectif de cette réforme : favoriser les apprentissages des élèves. Notre avis est alors essentiel.

 

Alors que les discussions ne font que débuter, des mairies envisagent trop rapidement de résoudre l’équation par un allongement de la pause méridienne. Si cela peut avoir du sens lorsque des activités péri-éducatives adéquates seront proposées, trop souvent cela se résumera à du temps libre surveillé dans la cours ou sous le préau les jours de pluie. Dans ses conditions, plus question de trouver par la suite en classe le pic de vigilance identifié par les chronobiologistes. Les élèves reviendraient en classe énervés et il faudrait beaucoup de temps pour récupérer les capacités des uns et ce sera impossible pour d’autres. Le bénéfice de 5 matinées d'apprentissages plutôt que 4 serait hypothéqué par des après-midis dégradés.

 

La pause méridienne rallongée ne peut être la solution de facilité

Bien sûr, cette pause méridienne rallongée est une solution apparemment facile mais elle n’est pas nécessairement la bonne. Et en tous cas, pas nécessairement pour tous les jours de la semaine. Tout d’abord parce que son contenu conditionne le reste de la journée. Ensuite parce que, ne libérant pas les enfants plus tôt, elle empêcherait de concevoir de nouvelles passerelles avec les clubs et associations. De même la pause méridienne allongée, ne permet pas aux parents de récupérer leurs enfants plus tôt alors que les horaires des familles sont très divers et irréguliers sur la semaine.

Le temps de la discussion locale est arrivé. Le Maire a jusqu’au 31 mars pour demander le report (en saisissant d’abord le conseil général avant le 9 au sujet des transports). Les projets d’organisation de la semaine seront validés ensuite jusqu’à fin avril. L’étape de discussion ne doit pas être bâclée. Ce n’est pas parce que les textes ont tardé à être publiés qu’il faut maintenant faire vite en ratant l’essentiel : favoriser les apprentissages des élèves. Pour la pause méridienne comme pour les autres temps de l’enfant, l’entrée gestionnaire ratera la cible. Les enseignants ont des arguments prééminents à faire entendre. A nous de jouer.

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11 février 2013 1 11 /02 /février /2013 09:51

Les enseignants retrouvent leur place de professionnels

 

La circulaire d’application du décret sur l’organisation de la semaine scolaire dans le primaire est publiée au BO (à retrouver ici).
Elle en reprend les éléments et explicite leur mise en œuvre.
Elle y ajoute la définition des APC en ré-instituant les enseignants dans leur rôle de professionnels.

 

Ce texte constitue un appui important pour les enseignants dans l’élaboration du projet d’organisation de la semaine scolaire dans leur école :

  • D’abord, ils pourront faire connaître leur projet d’organisation via le conseil d’école.
  • Ensuite, leur avis pourra être relayé auprès du DASEN par les représentants du personnel puisque la circulaire confirme le DASEN dans son rôle de maître d’œuvre et décideur in fine.

Ce texte issu d’un dialogue important entre le ministère et les organisations syndicales met la concertation au cœur de la démarche, comme l’a demandé le SE-Unsa. La place des conseils d’école est réaffirmée.

 

La pédagogie réhabilitée

S’agissant des APC, ce texte signé du nouveau Directeur Général de l’Enseignement Scolaire réhabilite la pédagogie. Le cadre donné aux nouvelles APC permet aux équipes de construire les actions qu’elles estiment les plus efficaces pour la réussite des élèves. C’est donc la fin des solutions uniformes aux approches mécanistes imposées depuis la Rue de Grenelle. Par ailleurs, la circulaire est une garantie pour les enseignants à l’heure où se sont manifestées les craintes d’intervention des élus sur les APC. Le conseil des maîtres est réaffirmé dans ses prérogatives : type d’activités, nombre d’élèves, constitution des groupes et organisation horaire.

 

Cette circulaire marque un changement de ton en direction des enseignants. Le SE-Unsa les encourage à s’en saisir pour s’affirmer aux yeux des autres membres de la communauté éducative comme les professionnels responsables qu’ils sont.

 

L'analyse détaillée du SE-Unsa

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4 février 2013 1 04 /02 /février /2013 22:50

Le SE-Unsa n'appelle pas à la grève nationale

 

Le SE-Unsa n’appelle pas à la grève nationale mardi 12 février. Cette grève, à l’appel de CGT, CNT, FO, Snuipp et Sud amalgame tous les sujets et conduit au maintien du statu quo pour l’Ecole et ses enseignants.
Priorité politique et budgétaire de la Nation, notre Ecole est à la croisée des chemins. Elle ne peut rester immobile. Il en va de la réussite des élèves, il en va de la dignité professionnelle des enseignants.

Une loi d’orientation favorable à l’Ecole et aux enseignants
Le SE-Unsa soutient la loi d’orientation et de programmation pour l’Ecole. Y renoncer est suicidaire.
Le SE-Unsa est :

  • pour la reconstruction de la formation des maîtres via les ESPE (Ecoles supérieures du Professorat de l’Education) ;
  • pour la création programmée de 60 000 postes et la priorité au primaire ;
  • pour le socle commun et l’articulation de l’école primaire et du collège ;
  • pour la scolarisation des moins de 3 ans dans des conditions d’accueil favorables ;
  • pour le « plus de maîtres que de classes » qui permet de nouvelles approches pédagogiques ;
  • pour l’élaboration de nouveaux programmes, conduite par le futur Conseil supérieur des programmes, en concertation avec les enseignants.

Rejeter cette loi, c’est rester sur l’héritage de ces cinq dernières années. Après son adoption, beaucoup restera à faire pour sa déclinaison concrète, mais elle marque des avancées essentielles pour notre système éducatif.

 

Les rythmes, c’est pas sans nous !
La réforme des rythmes écrase la loi d’orientation. Après des mois d’atermoiements, d’informations contradictoires, de désinformations, cette réforme cristallise l’exaspération d’une profession éreintée par le dernier quinquennat.

Pour autant, le SE-Unsa est, là aussi, défavorable à l’immobilisme.
Après 5 années d’une semaine Darcos décriée, après 5 ans de journées surchargées qui épuisent les enseignants et leurs élèves, il est nécessaire d’avancer. Pas n’importe comment ! C’est pourquoi le SE-Unsa exige que des garanties soient données aux enseignants déjà sous pression.

Le décret permet aux enseignants de peser sur les choix locaux d’organisation de la semaine de chaque école. Ils craignent de ne pas faire le poids face à des élus trop pressants. Des exemples de désaccord sur une pause méridienne rallongée alimentent ces craintes. Mais le texte est clair. D’une part, le conseil d’école y est force de propositions. D’autre part, ce sont bien les DASEN qui arrêteront l’organisation de chaque école.

Le SE-Unsa demande la mise en place de comités de pilotage et de suivi dans tous les départements. Tous les acteurs doivent y être représentés.

Parce que c’est localement que tout se joue, c’est dans les communes et les départements, que le SE-Unsa construira, avec les collègues, le rapport de force nécessaire chaque fois qu’il le faudra, y compris en recourant à la grève si besoin !

Pour le SE-Unsa, les enseignants et l’Education Nationale méritent mieux que le « sur place » et le refus de toute évolution. Il engage les enseignants à faire entendre concrètement leur voix. Ne brûlons pas les étapes. L’heure est à la discussion dans les territoires pour que chacun dise ce qu’il veut pour son école, ses élèves et ses conditions de travail.

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4 février 2013 1 04 /02 /février /2013 10:27

Il faut avancer, vite !

 

Le chiffre de 400 euros circule aujourd’hui dans les médias.
Lundi 4, le ministre reçoit les organisations syndicales. Le SE-Unsa lui demandera d’acter, dès à présent, cette première étape indispensable de revalorisation et exigera l’ouverture immédiate de négociations pour obtenir un plan de montée en charge afin de réparer une injustice qui n’a que trop duré.

Il y a plusieurs mois, le seul SE-Unsa a lancé une campagne « L’ISOE pour les PE, c’est maintenant » qui a rencontré un écho très favorable auprès des collègues. Les plus de 24 000 signatures recueillies à ce jour montrent combien l’attente est forte. 
 
Deux revendications majeures
Depuis des semaines, le SE-Unsa porte avec opiniâtreté cette demande auprès du ministre et de son cabinet sur deux fronts : 
  • la création d’une indemnité d’un montant annuel à terme comparable à l’Isoe du second degré de 1200 euros.
  • l’élargissement de l’accès à la hors-classe permettant des perspectives de carrière pour tous et donc des pensions revalorisées.

Depuis plus de 20 ans, les enseignants de l’école primaire sont négligés. L’accès à la hors-classe est toujours aussi étriqué et le régime indemnitaire en berne. La comparaison avec les autres corps comparables d’enseignants est sans appel. C’est à la réparation de cette injustice que le ministère doit résolument s’engager. La priorité au primaire doit aussi se concrétiser pour ses enseignants, dès maintenant.

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