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SE-UNSA 92

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Instances

Calendrier des réunions paritaires

Jeudi 7 septembre 2023 : CSA SD. Mesures d'ajustement de carte scolaire

Jeudi 9 novembre 2023 : CSA SD. Bilan des ressources 1er degré et AESH

Vendredi 26 janvier 2024 : CSA SD. Mesures de carte scolaire rentrée 2024

Réunions d'information syndicale

Mercredi 27 septembre 2023 : Nanterre à 9h30 (école élémentaire Jacques Decour B)

Mercredi 4 octobre 2023 : Le Plessis-Robinson à 9h30 (école maternelle Louis Hachette)

Mercredi 11 octobre 2023 : Visioconférence à 9h30

Mercredi 15 novembre 2023 : Mouvement inter. Visioconférence à 9h30

Mercredi 20 mars 2024 : Mouvement intra. Visioconférence à 10h

21 décembre 2012 5 21 /12 /décembre /2012 08:39

Sortir de la démagogie

 

Le projet de loi d’orientation et de programmation pour l’Ecole a été présenté au CSE (Conseil Supérieur de l’Education) vendredi 14 décembre. L’Unsa-Education a approuvé ce texte pour ces orientations et la programmation des moyens qui marquent une rupture avec la politique précédente.

La loi d’orientation ambitionne la refondation de l’école en mettant au cœur de cette refondation le contenu des enseignements, la progressivité des apprentissages et leur continuité. Elle rétablit la formation initiale et continue des enseignants en instaurant les ESPE. Enfin elle donne la priorité au primaire en lui attribuant les deux tiers des emplois créés.

 

La pédagogie réhabilitée
Cette réforme réhabilite la pédagogie et le traduit par des mesures structurelles avec les ESPE, un Conseil supérieur des programmes, un Conseil national d’évaluation du système éducatif. Elle affirme le rôle et la spécificité de l’école maternelle. Afin de rendre ces modifications opérationnelles, elle projette la redéfinition du contenu du socle commun de connaissances, de compétences et, désormais, de culture. Elle veut redéfinir le nombre et de la durée des cycles à l’école primaire en visant la continuité avec un conseil école-collège. La programmation dans la loi de 54 000 nouveaux postes en plus de la compensation des départs en retraite est la concrétisation de la priorité à l’éducation.
Cette loi marque une rupture avec la politique conduite depuis plusieurs années. La méthode de concertation aura aussi été particulièrement différente. Pour le SE-Unsa, ce changement politique engage au changement de posture syndicale. Quelle est la valeur d’un non (quasi permanent pour certaines organisations syndicales) quand on ne sait pas dire oui ?

 

Et les rythmes dans tout ça ?
Cette loi d’orientation est une étape fondamentale mais ne fait qu’ouvrir la voie à de nombreux chantiers qui se traitent dans un autre cadre et qui, à ce titre, ne figurent pas dans la loi. Celui des rythmes scolaires entamé depuis des mois n’en finit pas de ne pas aboutir. Même si ce n’était pas l’objet de la loi d’orientation, le SE-Unsa a dénoncé l’impréparation et les atermoiements sur ce dossier géré au fil de l’eau qui exaspèrent la profession, à nouveau, lors d’une intervention liminaire lors du CSE du 14 décembre.

Pour le SE-Unsa, il n’est pas possible de traiter de façon disjointe réussite des élèves et amélioration des conditions de travail des enseignants. Le Ministre doit enfin l’entendre !

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19 décembre 2012 3 19 /12 /décembre /2012 18:08

Les chiffres viennent de tomber !

 

 

Le journal Le Monde vient de publier en ligne la répartition des créations de postes pour la rentrée 2013. Drôle de conception du dialogue social puisque la Presse a en sa possession les informations de la carte scolaire avant les représentants des personnels ! Le Comité technique ministériel se tient demain sur ce sujet et nous n'avons toujours aucun document de travail. Nous interviendrons demain au CTM à ce propos.

Découvrir les chiffres de la carte scolaire 2013 

 

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15 décembre 2012 6 15 /12 /décembre /2012 08:39

Le SE-Unsa tape du poing sur la table !

 

 

La valse des annonces, contre-annonces, changements d'orientation… a plus que duré. Lors du CSE du 14 décembre, le secrétaire général du SE-Unsa  a interpelé directement le Ministre pour lui demander que cesse ce flou une bonne fois pour toutes.

 

Monsieur le Ministre,

L’UNSA-Éducation vient d’évoquer longuement la partie visible de la loi d’orientation et de son annexe. Permettez-moi de revenir ici sur un aspect absent de la loi, mais bien présent dans l’esprit de nos collègues et qui est l’objet de toutes leurs préoccupations : je veux parler des rythmes scolaires.

Sujet important puisqu’il touche à la réussite de nos élèves.
Sujet important puisqu’il impacte les conditions de travail de nos collègues.

C’est cette équation, assurer la réussite de nos élèves sans dégrader les conditions de travail des enseignants, que vous devez résoudre monsieur le ministre.

J’ai bien entendu la détermination du Président de la République, tout comme la vôtre de voir ce dossier avancer. Mais, vous le savez, et l’expérience le montre : le volontarisme politique ne peut se suffire à lui-même. Il faut que le message soit clair, il faut que les personnels se l’approprient. Il y faut aussi de la constance et de la méthode.

La méthode n’est pas accessoire en la matière. Elle  permet justement de clarifier le message, de rendre lisibles les intentions, de permettre de se projeter et in fine de s’approprier un projet pour le faire vivre.
Aujourd’hui c’est la confusion et l’absence de lisibilité qui règnent. Depuis des semaines, ce dossier est traité au fil de l’eau, au gré du vent et des humeurs.

Alors même que sur cette question des rythmes à l’école primaire, nos collègues sont divisés, dubitatifs, inquiets, rien n’est en mesure de les rassurer aujourd’hui. Votre message comme votre action restent illisibles par les personnels. L’absence de calendrier prévisionnel des discussions, de perspective clairement affichée ne créé pas aujourd’hui les conditions d’un dialogue serein et constructif.

Alors que vous avez ouvert ce dossier il y a déjà 6 mois, ce qui en ressort ce sont les atermoiements, les hésitations, les volte-face, et les imprécisions, autant de signes d’une grande impréparation.

Pour le SE-Unsa, je le répète, réussite des élèves et amélioration des conditions de travail des personnels sont indissociables et doivent donc être traitées dans un même mouvement. Pour nous, l’un ne va pas sans l’autre. Il est donc plus que temps de lever le voile sur vos intentions et de répondre concrètement à ces deux aspects. C’est d’autant plus important qu’une fois les décisions enfin arrêtées, il reviendra aux équipes éducatives de décliner sur les territoires, avec l’ensemble des acteurs concernés, cette nouvelle organisation du temps de l’élève.

Alors, Monsieur le Ministre, il faut avancer. Mieux, il faut aboutir ! Dans l’intérêt des élèves bien sûr, mais pas au détriment des enseignants.

 

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11 décembre 2012 2 11 /12 /décembre /2012 14:46

Le temps des enseignants va de pair avec celui des élèves

 

Si de premières précisions ont été apportées sur l’organisation des rythmes des élèves c’est loin d’être le cas pour les obligations de service des professeurs des écoles. Pour le SE-Unsa, réussite des élèves et amélioration des conditions de travail vont de pair. Les discussions sur ce deuxième point se poursuivront jusqu’en janvier. Le SE-Unsa avance plusieurs revendications et martèle ses exigences.

Si le ministère refuse de discuter des 24h d’enseignement, les 108 h peuvent être largement revisitées :

  • Temps de concertation, de réunion d’équipes éducatives et de suivi, relation avec les parents : aujourd’hui de 24h annuelles, le SE-Unsa souhaite qu’il soit largement augmenté.  Par ailleurs, il doit être forfaitisé. Pour le SE-Unsa, le message est clair : Stop aux tableaux excel !
  • Activités en groupe restreint : Le volume et le contenu de l’aide personnalisée seront revus. Le SE-Unsa prône le retour de toutes les formes d’aides sur le temps commun à tous. Si le ministère ne veut pas supprimer purement et simplement l’aide personnalisée, il consent à sa transformation en Activités Pédagogiques Complémentaires dont la définition du contenu serait rendue aux équipes et le volume annuel doit être divisé par deux.
  • Animations et formations pédagogiques : pour le SE-Unsa, les actuelles 18h doivent être ramenées à 9h.

Enfin la question de la compensation de la perte de pouvoir d’achat liée au passage à 4 jours et demi doit être traitée pour la rentrée 2013.

Les obligations de service font partie des questions catégorielles qui doivent être traitées. Le temps partiel, les indemnités reconnaissant les missions de suivi des élèves, le ratio de hors-classe, la direction d’école, la gestion des mutations sont autant de sujets qui doivent être mis sur la table. Un agenda social réclamé par le SE-Unsa devrait être enfin établi.

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6 décembre 2012 4 06 /12 /décembre /2012 14:48

Enfin des précisions sur le décret !

 

Le 5 décembre, le Cabinet du ministre a reçu les organisations syndicales* pour leur présenter le projet de décret sur les rythmes scolaires.

Les différents éléments contenus dans le décret :
  • Les nouveaux rythmes scolaires s’appliqueront à la rentrée 2013. A titre dérogatoire, la semaine de 4 jours et demi pourra entrer en vigueur en septembre 2014.
  • C’est le conseil municipal qui, par une délibération prise avant le 1er février 2013, peut décider de reporter l’application à 2014.
  • La semaine comporte 24 heures d’enseignement sur 9 demi-journées.
  • La journée de classe ne peut pas dépasser 5h30 et la demi-journée de classe ne peut excéder 3h30.
  • La pause méridienne ne peut être inférieure à 1h30.
  • L’organisation de la semaine est fixée par le DASEN, après avis des conseils d’écoles ou de la mairie dans le cadre d’un projet éducatif territorial.
L’avis du SE-Unsa : il était temps que le ministère dévoile enfin le contenu précis de l’organisation envisagée. Nous avons insisté sur la nécessaire concertation des conseils d’école pour élaborer en toute liberté, avec les élus notamment, l’organisation de la semaine la plus appropriée dans l’intérêt des élèves. Restent en suspens les questions de l’amélioration des conditions de travail des personnels (réorganisation des 108 heures : infos sur l'aide personnalisée ici) et de compensation financière de la perte de pouvoir d’achat. Ces questions sont soumises à la négociation avec les organisations syndicales et devraient trouver une réponse en janvier.

* SE-Unsa ; SNUIPP, SGEN-CFDT, Sud, CGT, FO

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3 décembre 2012 1 03 /12 /décembre /2012 23:50

2ème réunion de discussions enfin programmée

 

La négociation reprend enfin. Une seconde réunion est programmée mercredi 5 décembre, plus de deux semaines après la première réunion sur ce sujet prioritaire pour le SE-Unsa.

Lors de la première séance, le SE-Unsa avait avancé nombre de propositions et arguments pour que la profession puisse renouer avec un exercice du métier apaisé et équilibré malgré le cadre imposé par le ministre :

  • Aide personnalisée : Pour le SE-Unsa ce dispositif doit être profondément revu dans son volume comme dans son fonctionnement. Rappelons que le ministre n’avait pas prévu de modifier ce dispositif.

Le SE-Unsa a donc demandé la réduction à 36h,  des actuelles 60h destinée à cette aide personnalisée, la redéfinition de leur contenu accompagnée d’un changement de nom.

Pour le SE-Unsa, cette heure hebdomadaire devrait relever de la liberté totale des équipes. Elles sont les plus en capacité d’en définir le contenu et le nombre des enfants concernés afin de viser leur réussite : aide, méthodologie, suivi individuel, ateliers éducatifs…

  • Animation et formation pédagogiques : le SE-Unsa demande qu’elles soient ramenées à 9h au lieu de 18h aujourd’hui. Dans le même temps, il demande le retour d’une formation continue plus importante sur le temps de service.
  • Temps de concertation : Le SE-Unsa demande le passage de 24h à 57h du temps de concertation et ceci sous la forme d’un forfait témoignant de la confiance aux équipes.
  • Prérentrée : le SE-Unsa demande que la 2ème journée ne vienne plus alourdir les emplois du temps de la première période et soit effectuée avant la rentrée. Le calendrier devra en tenir compte.
  • Journée de solidarité : le SE-Unsa demande que de nombreux temps non reconnus aujourd’hui (fêtes d’école, classes de découvertes…) puissent être comptabilisés.

Lors de la réunion du 5 décembre, le ministère devra dire ce qu’il a entendu et retenu de ces propositions. C’est à l’aune de ses réponses que la profession jugera la volonté de changement de la rue de Grenelle.

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2 décembre 2012 7 02 /12 /décembre /2012 17:13

Des précisions sur le concours exceptionnel

 

Vous souhaitez devenir enseignant ou CPE ?

Attention, en juin 2013 aura lieu un concours exeptionnel. Le SE-Unsa vous informe.

 

Le calendrier

Vous serez amené vous inscrire aux concours 2014 dès janvier-février 2013 (et non pas en juin-juillet comme les années précédentes). Les épreuves d’admissibilité se dérouleront en juin 2013 (et non à l’automne 2013) et les épreuves d’admission en juin 2014concours exceptionnelLes divers concours 

Ce seront des concours externes et des troisièmes concours (pour les candidats ayant une activité professionnelle de cinq ans dans le secteur privé).

 

Les concours sont ouverts  :

-          à tous les étudiants inscrits en M1 ou en M2

-          aux titulaires d’un Master ou d’un grade équivalent

-          aux parents de 3 enfants et aux sportifs de haut niveau

 

Si vous êtes déjà inscrit aux concours 2013 actuellement engagés, vous pouvez tout à fait vous inscrire à ces épreuves exceptionnelles.

 

Le contenu des épreuves

Le contenu des épreuves d’admissibilité et d’admission restera inchangé pour la session 2014.

 

La formation

Entre l’admissibilité et les épreuves d’admission, l’administration vous proposera de devenir agents contractuels et d’effectuer des stages en responsabilité correspondant à un tiers-temps de service d’enseignement, rémunérés à hauteur d’un mi-temps.

Si vous avez déjà un master, votre emploi du temps sera de fait allégé des enseignements disciplinaires. Vous pourrez si vous le souhaitez, réaliser davantage d’heures de service d’enseignement que le tiers-temps prévu.

 

Le concours 2015

Les concours suivants, qui permettront de pourvoir les postes à partir de la rentrée 2015, seront différents des concours 2013 et 2014. Leur maquette, leur format et le cursus de formation dans lequel ils seront inclus ne sont pas encore arrêtés. Comme les concours 2014, ces concours nouvelle version s’adresseront principalement aux étudiants inscrits en Master 1 en septembre 2013 mais seront également ouverts aux étudiants inscrits en Master 2 et aux personnes titulaires d’un diplôme de Master ou d’un grade équivalent.

Si vous désirez des informations complémentaires, n’hésitez pas à nous contacter via notre adresse mail : 92@se-unsa.org

 

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27 novembre 2012 2 27 /11 /novembre /2012 09:00

On prend du retard ...

 

 

Une première rencontre entre le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche et les organisations syndicales a eu lieu le 14 novembre. Dans un document sont recensés les principes de la réforme, le statut des futures écoles supérieures du professorat et de l’éducation ainsi que le cadre national de la formation et la période transitoire.

Pour le SE-Unsa, les principes posés ne prêtent pas à débat. Enseigner : un métier qui s’apprend, une formation professionnelle intégrée de niveau master, incluant un recrutement par concours, une double tutelle des ministères de l’éducation nationale et de l’enseignement supérieur et de la recherche sont autant de principes incontournables.

Tout va maintenant se jouer dans la déclinaison pratique de ces principes. Pour le SE-Unsa, il est urgent de rentrer dans le vif du sujet. Il faut rapidement jouer sur plusieurs tableaux. En premier lieu, il convient de construire le cahier des charges national de la formation. Il permettra d’élaborer ensuite les contenus des concours qui eux-mêmes guideront les contenus des masters et pas seulement du M2. En effet, le danger de l’ESPE pourrait être de ne se préoccuper que du M2, laissant à l’université le soin de définir celui du M1. Cela irait à l’encontre d’une formation intégrée telle que nous la portons. Dans la même logique, l’ESPE devra aussi se préoccuper des modules de préprofessionnalisation et des pré recrutements que nous revendiquons dès la licence.

Autre éléments fondamental que le ministère devra anticiper : la couverture géographique des Ecoles supérieures. Une concentration des  étudiants sur un seul lieu conduira à la même concentration des formateurs de terrain sur quelques départements. Quid alors de la primordiale diversité des terrains de stage ? Quel impact sur les postes mis au mouvement ?

Le SE-Unsa plaide par ailleurs pour la création d’une certification de formateur dans le second degré avec décharge de service et indemnité. L’afflux de stagiaires doit pouvoir s’appuyer sur un réseau de formateurs qualifiés.

Comme on le voit, le dossier comprend de multiples aspects. Or, le calendrier est contraint si l’on ne veut pas continuer à mettre face à des élèves des enseignants sans formation. Elaborer des contenus de concours, de formation, les statuts d’un nouvel établissement ne se fait pas d’un claquement de doigts. Le SE-Unsa exige donc du ministère qu’il fasse  très rapidement des propositions de contenus et d’organisation. Le temps presse.

 

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26 novembre 2012 1 26 /11 /novembre /2012 16:24

Le ministère passe outre l'opposition du CSE

 

 

Pas une seule voix pour soutenir le calendrier scolaire 2013-2014 au Conseil Supérieur de l'Education du 22 novembre 2012 ! Pourtant, le ministère vient d'annoncer qu'il s'appliquera sans coup férir à la rentrée prochaine.

Dommage, car les services du ministère avaient élaboré une première proposition de calendrier qui respectait davantage le rythme 7/2 : la durée des périodes de travail ne passait pas en dessous de 6 semaines et ne dépassait pas 8 semaines. Les interventions des représentants des stations de sport d'hiver qui reprochaient aux vacances de printemps de débuter trop tard ont eu raison de ce premier calendrier. Le calendrier retenu imposera à la zone C une dernière période de 10 semaines.

Elèves, comme enseignants, devront donc, une fois de plus, supporter les déséquilibres. A l'heure où le ministre demande à tous les partenaires concernés de mettre l'intérêt des enfants au coeur de la réforme de la semaine scolaire à l'école primaire, le signal envoyé est pour le moins contradictoire !

 

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26 novembre 2012 1 26 /11 /novembre /2012 16:18

Les réponses concrètes, c'est maintenant !

 

Depuis des mois, le projet de passage à quatre jours et demi mobilise l’attention des communautés éducatives du premier degré. Organisation, financement, obligations respectives, délais, sont autant de questions sans réponses concrètes pour le moment. L’annonce du Président de la République d’un étalement sur deux ans et d’une aide financière sont de nouveaux éléments qui doivent également être précisés.

Pour le SE-Unsa, le temps presse. Le ministère de l’Education nationale doit maintenant clarifier les modalités de cette mise en œuvre afin de permettre à chaque conseil d’école de mener des débats sereins et constructifs et d’éclairer son choix. Toute décision autoritaire et unilatérale doit être bannie.

Dans ce contexte, la question de l’amélioration des conditions de travail des enseignants ne peut être ignorée. Ils attendent les premières réponses dès la rentrée 2013. Les discussions entamées avec les organisations syndicales doivent  très vite aboutir. Un nouvel équilibre de l’organisation des 108 heures annuelles est indispensable : temps de concertation et de travail en équipe renforcés, temps des animations pédagogiques revu et actuelle « aide personnalisée » évacuée.

L’exercice d’un métier de professeur des écoles plus équilibré et apaisé dès la rentrée 2013 est une exigence pour la Refondation de l’école. C’est à l’aune de ces sujets concrets que les personnels, désormais impatients, mesureront la volonté de changement de la rue de Grenelle.

Paris, le 26 novembre 2012

Christian CHEVALIER, Secrétaire Général

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