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SE-UNSA 92

8 bis rue Berthelot

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Instances

Calendrier des réunions paritaires

Jeudi 5 septembre 2024 : CSA SD. Mesures d'ajustement de carte scolaire

Réunions d'information syndicale

Mercredi 2 octobre 2024 : Suresnes à 10h (8 bis rue Berthelot)

Mercredi 9 octobre 2024 : Le Plessis-Robinson à 10h (école maternelle Louis Hachette)

Mercredi 13 novembre 2024 : Mouvement inter. Visioconférence à 10h

14 mai 2023 7 14 /05 /mai /2023 09:08
Plan ministériel de mixité sociale

L'enseignement public impliqué, l'enseignement public épargné

 

Le ministre de l’Éducation nationale a présenté aux recteurs et inspecteurs d’académie le très attendu plan d’amélioration de la mixité sociale en milieu scolaire. Ce projet est la suite logique de la publication des IPS à l’automne 2022. Les indices de positionnement social ont révélé l’ampleur de la ségrégation sociale en milieu scolaire dans notre pays. Le ministre a annoncé des ambitions pour l’enseignement public, mais curieusement les établissements d’enseignement privé sous contrat ne sont pas tenus de prendre leur part de l’effort, alors qu’ils sont les principaux opérateurs du séparatisme scolaire en France.
 
Les mesures visant à améliorer de 20 % la mixité sociale au sein de l’enseignement public reposent sur une méthode et des outils. La méthode est celle de la concertation des différents acteurs de l’éducation, dans une instance qui devra donner une feuille de route pour les quatre années à venir. Une boîte à outils sera mise à disposition pour atteindre les objectifs fixés.
 
Le CNAL est naturellement favorable à l’orientation prise par le ministre, qui contraste nettement avec le bilan inexistant de son prédécesseur sur ce sujet.
 
Cependant, comment comprendre que les établissements d’enseignement privés ne soient pas mis à contribution, au regard de l’argent public qui les financent, et de leur responsabilité dans l’état de la ségrégation scolaire en France ? 
 
Depuis des mois, le réseau catholique d’établissements d’enseignement privés sous contrat brandit la menace de « guerre scolaire ». Ce vocabulaire rappelle le temps où les évêques, au début du XXe siècle, dénonçaient la morale enseignée dans les « écoles sans Dieu ». Plus près de nous, il fait référence à l’opposition, au début des années 1980, entre les tenants du SPULEN (service public unifié et laïque de l’Éducation nationale) et les défenseurs de l’école privée, prétendument qualifiée de « libre ». Cette opposition a conduit le président Mitterrand à retirer la loi Savary, ce qui entraîné la démission du ministre de l’Éducation nationale, ainsi que celle du Premier ministre Pierre Mauroy. 
 
Récemment, cette menace de « guerre scolaire » a été reprise par des élus de droite, traditionnellement proches du réseau catholique d’enseignement privé, comme le président du Sénat ou la secrétaire générale du parti « les Républicains ». 
 
Visiblement, l’Élysée et Matignon ont été touchés par ce tir de barrage ; cela explique pourquoi leurs arbitrages n’ont pas été rendus. Sans doute a-t-on besoin, au sommet de l’État, de ménager ce parti dans l’espoir de rallier ses voix à l’Assemblée et au Sénat, pour préserver la suite d’un quinquennat si mal engagé. À présent, il est question que les annonces concernant les établissements d’enseignement privés soient dévoilées dans quelques semaines…
 
Le CNAL l’affirme, ce qu’on appelle « guerre scolaire » est aujourd’hui en réalité une guerre sociale visant les enfants et les familles de la frange la plus défavorisée de la population. Cette forme de relégation devrait mobiliser contre elle l’ensemble des pouvoirs publics, puisqu’elle aboutit à la séparation de la jeunesse de notre pays. 
 
Il est naturellement à prévoir que les établissements d’enseignement privé sous contrat ne cèderont pas facilement leur privilège de trier les enfants. Mais, au-delà de l’égalisation des chances entre les élèves, c’est notre avenir démocratique qui en dépend.
 
 
Paris, le 11 mai 2023
Rémy-Charles Sirvent
Secrétaire Général du CNAL
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Publié par Syndicat des Enseignants-Unsa 92
12 mai 2023 5 12 /05 /mai /2023 13:57

La préjudiciable mise en sourdine

 

Après de multiples reports depuis novembre, le voile a été discrètement et partiellement levé, jeudi 11 mai, sur les mesures visant à améliorer la mixité sociale dans les écoles, collèges et lycées. Discrétion, en effet, puisque c’est la réunion des recteurs qui aura servi de prétexte à une communication a minima. Mesures partielles ensuite, puisque ce qui a été annoncé ne s’adresse qu’à l’enseignement public, renvoyant à une date ultérieure des annonces concernant l’enseignement privé bien qu’il soit le premier opérateur du séparatisme scolaire avec un financement public à 75%.
 
S’agissant des mesures pour l’enseignement public constituées d’un objectif, d’un calendrier, d’une méthode et d’une boîte à outils, elles peuvent sembler bien fragiles. Elles le sont notamment parce que figure parmi les outils l’implantation de filières d’excellence alors que cela permet seulement d’améliorer une mixité de façade. Mais elles le sont surtout parce qu’en matière de mixité sociale à l’École, alors qu’il n’y a pas de baguette magique, l’essentiel réside dans le volontarisme politique. Et il fait terriblement défaut. Si le président s’accapare toutes les annonces depuis des mois, s’il parle d’éducation à chacune de ses interventions solennelles, il n’a échappé à personne qu’il n’évoque jamais la mixité sociale à l’École.
 
Depuis des années, le SE-Unsa martèle que la mixité sociale à l’École est cruciale pour notre avenir. Cette analyse ne semble pas partagée par le président qui, bien qu’ayant sommé le gouvernement de changer concrètement le quotidien des français, a manifestement décidé qu’il faut changer mais surtout sans déranger. En effet, il s’agirait de demander aux plus favorisés de scolariser leurs enfants avec les moins favorisés. Les rares expériences lancées en 2016 ont cependant démontré que les résultats scolaires des premiers demeurent stables quand ceux des seconds s’améliorent grâce à davantage de mixité à l’École tandis qu’elle permet de fissurer le délétère cloisonnement de notre société.
 
Le courage politique invoqué par le président depuis des mois s’agissant de la réforme des retraites semble faire défaut. Pour le SE-Unsa, la dette démocratique accumulée est pourtant particulièrement dangereuse.
 
Paris, le 12 mai 2023
 
Stéphane Crochet
Secrétaire général du SE-Unsa
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Publié par Syndicat des Enseignants-Unsa 92
12 mai 2023 5 12 /05 /mai /2023 13:41

Fin de l'obligation de finir l'année scolaire pour partir en retraite

 

Les enseignants du premier degré pourront désormais partir à la date anniversaire à laquelle ils ont atteint l’âge légal auquel leur droit à la retraite est ouvert et ne seront plus dans l’obligation de finir l’année scolaire en cours. Encore heureux qu’ils ne soient pas doublement punis par cette réforme brutale, injuste et injustifiée comme nous le dénoncions dès le mois de janvier* !
 
 
Une situation injuste et inéquitable
 
Le SE-Unsa dénonçait depuis de nombreuses années cette disposition injuste et inéquitable pour les professeurs des écoles et les instits et en demandait la suppression. Ils pourront dorénavant partir quand ils le souhaitent et ne seront plus obligés de travailler dans certains cas jusqu’à 10 mois de plus que ce qui est demandé aux autres catégories de salariés.
 
Pour mémoire, certains collègues démissionnaient ou demandaient une disponibilité à compter de la rentrée pour ne pas avoir à faire l’année scolaire complète quand ils atteignaient l’âge légal de départ à la retraite en cours d’année scolaire. Cela leur demandait un effort financier non négligeable puisqu’ils n’étaient ni payés, ni pensionnés entre le 1er septembre et le 1er jour du mois suivant la date anniversaire à laquelle ils atteignaient leur âge de départ.
 
 
Une revendication historique du SE-Unsa
 
Si la revendication existe depuis de nombreuses années, le ministère ne semblait pas disposé à y donner suite jusqu’à très récemment. En effet, le SE-Unsa avait posé cette revendication lors des négociations carrière en 2020 (négociations qui découlaient du projet de système universel de retraite). Nous étions les seuls à le demander. Nous avions obtenu un accord de principe mais malheureusement la crise sanitaire avait empêché l’abrogation de l’article L921-4 que le gouvernement a finalement décidé de réaliser dans le cadre de la réforme de 2023.
 
Si on ne peut que se réjouir que cela réponde enfin à une demande légitime des personnels concernés, cette mesure ne modifie cependant pas notre appréciation négative de la loi retraite et en particulier notre rejet du recul de l’âge de départ de 2 ans.
 
 
Des modalités d’application à préciser
 
Reste désormais à savoir dans quel cadre de gestion le départ sera rendu possible en cours d’année. Il est en particulier nécessaire de savoir si les collègues concernés conserveront leur affectation actuelle ou s’ils seront affectés sur un support de remplacement comme cela se voit régulièrement dans les établissements du second degré. Dans ce cas, cela pourrait poser problème pour les collègues nommés sur des postes de direction d’école ou de Segpa puisque ceux-ci bénéficient d’une bonification indiciaire qui entre dans le calcul de pension à condition de la détenir depuis au moins 6 mois au moment du départ.
 
Le SE-Unsa a d’ores et déjà interpellé le ministère sur ces conditions de mise en œuvre. Nous vous tiendrons informé des réponses qui nous seront faites.
 
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Publié par Syndicat des Enseignants-Unsa 92
10 mai 2023 3 10 /05 /mai /2023 09:36

C'est toujours NON !

 

Dans la suite du communiqué de l’intersyndicale interprofessionnelle appelant à la mobilisation le 6 juin contre la réforme des retraites, les fédérations syndicales de l'éducation nationale se sont réunies pour rappeler leur opposition unanime à la logique du "Pacte". Elles continuent à revendiquer une revalorisation enseignante et la demande d’une revalorisation de tous les personnels.

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Publié par Syndicat des Enseignants-Unsa 92
25 avril 2023 2 25 /04 /avril /2023 10:38

Ce que le président ne comprends (toujours) pas

 

Les arbitrages de l’Élysée à l’issue de la concertation sur la revalorisation des personnels enseignants, CPE et PsyEN ont été rendus. Ils montrent que le président de la République n’a pas compris comment attirer vers l’Éducation nationale ni comment donner envie d’y rester.
 
Le président de la République aura réussi le tour de force que, malgré une enveloppe conséquente de 935 millions d’euros (635 millions pour le socle* soit 1,9 milliard en année pleine et 300 millions pour le pacte*), cela provoque le mécontentement et la colère de la profession.
 
Le socle va apporter à tous une augmentation de la rémunération en revalorisant l’Isoe et l’Isae à un montant de 2 550€ bruts/an soit le doublement du montant actuel.
 
Certains personnels enseignants (enseignants référents pour les usages du numérique, enseignants référents des élèves en situation de handicap, conseillers pédagogiques, enseignants en milieu pénitentiaire, directeurs de Segpa), mais aussi les CPE et les PsyEN qui ne bénéficient pas de ces indemnités verront leur indemnité de fonction revalorisée d’autant.
 
La prime d’attractivité sera elle aussi revalorisée dans une moindre mesure que ce qui était prévu initialement.
 
Par ailleurs, d’autres mesures fluidifieront le déroulement de carrière (accès à la hors-classe et à la classe exceptionnelle).
 
 
 
Le travailler plus pour gagner plus obsessionnel du président à travers son pacte provoque la colère des personnels qui ne se sentent pas reconnus et à auxquels on renvoie qu’ils n’en font jamais assez.
 
In fine, les arbitrages du pacte conduisent à accroître les inégalités de rémunération entre les femmes et les hommes, entre le 1er et le 2d degré, soit tout le contraire de ce qui était nécessaire et attendu.
 
 
 
L’avis du SE-Unsa
 
Les pertes de pouvoir d’achat dues à l’inflation ainsi que toutes celles accumulées depuis plusieurs années ne seront donc pas rattrapées.
En effet, depuis plusieurs années, l’exécutif a refusé de faire progresser la valeur du point d’indice et de préserver ainsi le pouvoir d’achat des fonctionnaires.
De plus, ces choix démontrent une fois encore l’incapacité du président de la République à comprendre les enjeux et les réels besoins de l’École et de ses personnels.
 
L’École a besoin que lui soient redonnés des moyens pour l’essentiel, c’est-à-dire sur les temps de classe. Elle a besoin que les conditions d’exercice s’améliorent partout sur le territoire, et en particulier là où les conditions d’exercice sont les plus difficiles.
 
À aucun moment l’exécutif ne semble s’interroger sur les raisons de la désaffection et des désillusions.
Parmi toutes les raisons, trois sont majeures :
  • Le niveau de rémunération des enseignants reste inférieur, à diplôme équivalent, sur le marché du travail.
     
  • Les conditions d’exercice se dégradent - y compris en raison des actions de l’employeur - avec de plus en plus d’injonctions et de moins en moins de moyens pour réussir leurs missions. 
     
  • Les mobilités empêchées, géographiques ou professionnelles, heurtent les projets de vie et découragent les personnels.
En lieu et place, le président a fait des annonces péremptoires et illusoires adressées aux parents d’élèves pour leur promettre qu’il n’y aurait plus de problème de remplacement à la rentrée et que le recours aux heures supplémentaires allait résoudre les difficultés et les défis majeurs auxquels l’École est confrontée.
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5 avril 2023 3 05 /04 /avril /2023 07:41

Nouvelle réunion d'information syndicale

 

Après le succès de la réunion d'information syndicale du mercredi 29 mars, et alors que le serveur est ouvert depuis le 31 mars (jusqu'au 14 avril), le SE-Unsa 92 a décidé de programmer une nouvelle Réunion d'Information Syndicale en distanciel le mercredi 12 avril à partir de 9h30 sur le mouvement intradépartemental.
Les collègues inscrits à la visio du 29 mars recevront automatiquement le lien pour cette nouvelle réunion, pour les autres une inscription sera nécessaire pour recevoir le lien de connexion.
 
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Publié par Syndicat des Enseignants-Unsa 92 - dans Mobilité
31 mars 2023 5 31 /03 /mars /2023 10:28

Un avancement accéléré à compter de septembre 2023

 

Le SE-Unsa était intervenu de nombreuses fois auprès du ministère pour une traduction en textes d’application des dispositions de la loi Rilhac tout en l’alertant sur la vigilance du syndicat. En effet, pour le SE-Unsa, le ministère ne doit pas en profiter pour introduire de nouvelles missions ou créer une nouvelle hiérarchie dans l’école. Les projets de décrets pour une application au 1er septembre 2023 viennent enfin d’être présentés. Le SE-Unsa a été entendu.
 
Ces projets évitent des glissements managériaux qui méconnaîtraient la culture professionnelle de l’école et comportent des avancées, en particulier en matière de carrière. Pour le SE-Unsa, ces textes ne soldent pas le dossier de la direction et du fonctionnement de l’école mais ils sont l’occasion de remettre aussi en lumière les points encore passés sous silence : la montée en charge des décharges d’enseignement et l’aide administrative. 
 
La loi Rilhac est entrée en vigueur en décembre 2021. Néanmoins, de nombreuses dispositions restaient en attente de décrets d’application : l’avancement accéléré, l’inscription sur la liste d’aptitude, les responsabilités des directeurs et les modalités d’évaluation de la fonction.
 
 
Avancement accéléré : un progrès à compter de la rentrée prochaine
 
À partir du 1er septembre 2023, chaque année d’exercice permettra de raccourcir de 3 mois la durée dans l’échelon actuel pour accéder au suivant. Cela s’appliquera à tous les directeurs et toutes les directrices d’école, quel que soit le nombre de classes, y compris les classes uniques comme l’a revendiqué le SE-Unsa. Un tel mécanisme était refusé depuis de nombreuses années. Cette avancée est positive pour les directeurs et directrices d’école et servira de point d’appui pour les revendications portées par le SE-Unsa pour d‘autres fonctions et corps.
 
 
Inscription sur la liste d’aptitude
 
La loi Rilhac a décidé que la condition d’ancienneté pour postuler sur la liste d’aptitude passe de deux à trois ans (sauf pour les faisant fonction). De même, les législateurs ont prévu une formation préalable à l’inscription sur la liste d’aptitude. Le SE-Unsa a insisté pour que cette formation préalable ne soit pas trop longue (entre 12 et 18 heures), et qu’elle se fasse absolument sur le temps de travail.
 
Cela permettra de contrer les dérives observées dans certains départements, qu’il s’agisse d’un temps de formation préalable excessif (jusqu’à 72 heures dans certains territoires) ou qui se déroule sur les vacances. Un arrêté précisera ces dispositions.
 
 
Responsabilités des directeurs : pas d’alourdissement des tâches
 
Les responsabilités des directeurs, actuellement définies par un décret de 1989, sont reprises (parfois complétées de précisions issues du référentiel-métier de 2014) afin de figurer désormais dans le Code de l’éducation. Le SE-Unsa avait prévenu le ministère : la loi Rilhac ne doit pas être un prétexte pour ajouter des missions supplémentaires aux directeurs d’école. Il a été entendu.
La seule nouveauté consiste à faciliter l’aménagement de l’obligation d’assiduité en petite section. Le projet de décret prévoit que le directeur arrête les modalités de celle-ci sur proposition de l’équipe éducative, puis les transmette à son IEN uniquement pour information. C’est un changement porté par le SE-Unsa : il permet de cesser d’avoir recours à une procédure trop chronophage aujourd’hui, tout en reconnaissant l’expertise de l’équipe éducative.
 
 
Le SE-Una veut une évaluation de la fonction au service des directeurs
 
Pour le SE-Unsa, s’il n’est pas possible de revenir sur l’évaluation de la fonction de directeur prévue par la Loi Rilhac, cela doit alors se traduire par un dispositif au service des directeurs et directrices. Elle sera différenciée du rendez-vous de carrière et déconnectée de l’avancement. Un référentiel en précisera le cadre. Le SE-Unsa a demandé qu’il s’agisse d’un temps d’accompagnement au service des directeurs et directrices. Elle doit être tournée vers l’expression de leurs besoins et de leurs attentes, et permettre de discuter d’éventuels projets d’évolution professionnelle. Un cadre national devra également être discuté avec les organisations syndicales pour que l’évaluation ne soit ni stressante ni infantilisante. La première évaluation aura lieu au bout de 3 ans d’exercice de la fonction de directeur, puis tous les 5 ans.
 
 
Les autres dispositions de la loi Rilhac
 
Le SE-Unsa continue à exiger la concrétisation d’autres aspects de la loi comme la possibilité d’avoir recours au vote électronique pour les élections des représentants de parents d’élèves au conseil d’école. L’élaboration et la validation des PPMS doivent désormais relever de l’autorité académique, la collectivité, et les personnels compétents en matière de sûreté. Les projets de texte l’évoquent mais il faut que le ministère se tourne vers son administration et les collectivités pour alléger concrètement les directeurs et directrices de cette mission.
 
 
Pour le SE-Unsa, de nombreuses autres pages sont à écrire pour la direction et le fonctionnement de l’école, particulièrement en matière d’augmentation des décharges d’enseignement, d’aide administrative et de statut de l’école. Le SE-Unsa continue à porter ses revendications pour la direction et le fonctionnement de l’école dans son ensemble, à retrouver dans cet article : https://enseignants.se-unsa.org/Direction-d-ecole-les-revendications-du-SE-Unsa
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17 mars 2023 5 17 /03 /mars /2023 14:34

Le SE-Unsa 92 vous aide dans vos démarches !

 

La circulaire du mouvement intradépartemental 2023 vient de paraître.

Pour vous aider à faire vos vœux, le SE-Unsa 92 organise une réunion d'information syndicale en visioconférence le mercredi 29 mars à partir de 9h30.

Inscrivez-vous et vous recevrez ultérieurement le lien pour vous connecter à la visio.

 

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Publié par Syndicat des Enseignants-Unsa 92
17 mars 2023 5 17 /03 /mars /2023 14:30

Pour le retrait, on continue !

 

Après le recours au 49.3, l’intersyndicale décide de poursuivre la mobilisation et appelle à des rassemblements syndicaux de proximité ce week-end et à une nouvelle grande journée de grèves et manifestations le jeudi 23 mars prochain.

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Publié par Syndicat des Enseignants-Unsa 92 - dans Actions
8 mars 2023 3 08 /03 /mars /2023 10:00

Encore un mauvais cru pour le 92

 

Les résultats du mouvement inter (autrefois appelé permutations) sont tombés hier. Une fois de plus, les déçus parmi les enseignants des Hauts-de-Seine sont très nombreux. Ils étaient 1221 a avoir fait une demande de changement de département, seuls 146 ont obtenu satisfaction. Notre département a le 5ème plus faible taux de satisfaction de France (11,96%) après Paris, l'Indre, le Val d'Oise et l'Orne !

A l'inverse, 148 collègues ont demandé à intégrer notre département et 73 l'ont obtenu.

Tous les collègues qui ont obtenu satisfaction peuvent demander l'accompagnement du SE-Unsa pour le mouvement intra de leur nouveau département.

Pour ceux qui n'ont malheureusement pas obtenu satisfaction, le SE-Unsa 92 pourra vous accompagner pour le mouvement complémentaire lorsque la circulaire sera parue.

 

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Publié par Syndicat des Enseignants-Unsa 92 - dans Mobilité