5 septembre 2023
2
05
/09
/septembre
/2023
08:35
Mesures d'ajustement de carte scolaire
Comme tous les ans, un CSA SD se réunira jeudi 7 septembre, soit quelques jours après la rentrée, pour examiner les mesures d'ajustement de carte scolaire dans les écoles du département. Il est toujours très compliqué de devoir modifier la structure d'une école une fois que la rentrée est effectuée, aussi nous vous conseillons vivement de remplir notre enquête en ligne si vous pensez que votre école est susceptible de connaître une mesure de carte.
Publié par Syndicat des Enseignants-Unsa 92
-
dans
Carte scolaire
29 août 2023
2
29
/08
/août
/2023
16:43
Ni les causes des atteintes à la laïcité ni leur gestion au sein des établissements
Gabriel Attal a annoncé que les abayas seraient désormais interdites à l’École.
La loi de 2004 interdit déjà le port de tenues ou signes manifestant ostensiblement son appartenance religieuse. Cette loi a fait l’objet de circulaires, dont la dernière date de novembre 2022 et d’outils institutionnels clairs sur le sujet. Si le problème des atteintes à la laïcité demeure, ce que le SE-Unsa dénonce fermement, il est illusoire de croire qu’une note de service suffira à le résoudre.
En désignant nommément un vêtement particulier, le ministère prend le risque d’ouvrir une brèche.
Il ne faut pas douter que les élèves et ceux qui cherchent à organiser ces atteintes à la laïcité sauront trouver des parades pour contourner ce nouveau texte.
Le SE-Unsa réaffirme que la laïcité est un principe essentiel pour notre École et pour notre pays. Il est le moyen de respecter toutes les croyances, dans les limites fixées par la loi et de garantir que l’École soit un lieu de neutralité et de sérénité.
L’annonce du ministre ne résoudra rien. C’est un acte de communication politique qui ne renforce pas l’état de la législation et de la règlementation. La médiatisation et l’utilisation de ce sujet pourraient se traduire par des effets contraires à ceux escomptés.
Pour le SE-Unsa, il faut interroger les causes de cette recrudescence d’atteintes à la laïcité pour apporter des réponses adaptées. Il faut également questionner d’autres problématiques, notamment la non-mixité sociale de certains établissements.
Le SE-Unsa demande qu’une réflexion globale soit menée sur les causes de l’augmentation des atteintes à la laïcité avant d’arrêter des décisions dans la précipitation.
Paris, le 29 août 2023
Élisabeth Allain-Moreno
Secrétaire générale du SE-Unsa
Publié par Syndicat des Enseignants-Unsa 92
29 août 2023
2
29
/08
/août
/2023
16:39
Utile mais insuffisante
Le gouvernement a créé une prime exceptionnelle pouvoir d’achat pour les agents publics. Elle sera versée en une fois avant la fin décembre 2023.
Si votre rémunération brute est inférieure à 3 250€/mois, vous devriez y avoir droit si vous remplissez toutes les conditions. Cette prime one-shot est d’un montant maximum de 800 €.
Quelles sont les principales conditions à remplir ?
- Avoir été nommé ou recruté avant le 1er janvier 2023 ;
- Être rémunéré par un employeur public au 30 juin 2023 ;
- Avoir perçu une rémunération brute inférieure ou égale à 39 000 euros entre le 1er juillet 2022 et le 30 juin 2023, soit l’équivalent de 3 250 euros bruts/mois.
Quel montant dois-je percevoir ?
Cela dépend de la rémunération brute perçue entre le 1er juillet 2022 et le 30 juin 2023.
Inférieure ou égale à 23 700 €
(< 1 975 € bruts mensuels)
|
800 € |
Supérieure à 23 700 €
et inférieure ou égale à 27 300 €
(entre 1 975 € et 2 275 € bruts mensuels)
|
700 € |
Supérieure à 27 300 €
et inférieure ou égale à 29 160 €
(entre 2 275 € et 2 430 € bruts mensuels)
|
600 € |
Supérieure à 29 160 €
et inférieure ou égale à 30 840 €
(entre 2 430 € et 2 570 € bruts mensuels)
|
500 € |
Supérieure à 30 840 €
et inférieure ou égale à 32 280 €
(entre 2 570 € et 2 690 € bruts mensuels)
|
400 € |
Supérieure à 32 280 €
et inférieure ou égale à 33 600 €
(entre 2 690 € et 2 800€ bruts mensuels)
|
350 € |
Supérieure à 33 600 €
et inférieure ou égale à 39 000 €
(entre 2 800 et 3 250 € bruts mensuels)
|
300 € |
Cas particuliers
Travail sur une partie de l’année seulement
Cas concret : j’ai été rémunéré 9 mois sur les 12 mois, le montant de ma rémunération est rapporté à 12 mois (18 000 € bruts sur 9 mois correspondent à 24 000 € si j’avais été rémunéré sur toute l’année).
Le montant de ma prime sera de 700 €.
Travail à temps partiel
Cas concrets :
1. Je suis enseignante au collège à l’échelon 6 de la classe normale.
Mon salaire brut annuel est de 37 200 € bruts/an. Je travaille à temps partiel avec une quotité de 70 %.
Je suis concerné par la tranche la plus basse de la prime d’attractivité soit 300 euros. Mais, dans la mesure où je travaille à temps partiel, je percevrai 210 €, soit 70 % du montant auquel j’aurais pu prétendre si j’avais travaillé à temps plein).
2. Je suis AESH à l’échelon 7 et j’ai un contrat de 62 % j’ai perçu une rémunération brute de 15 000 € bruts entre le 1/07/2022 et le 30/06/2023.
Je suis concerné par la tranche la plus avantageuse 800€ mais je ne perçois que 62 % de la prime soit 496 € bruts.
Quels éléments de ma rémunération sont pris en compte ?
L’ensemble des éléments de rémunération sont pris en compte à l’exception :
- des heures supplémentaires,
- des IMP dans le second degré,
- de l’indemnité d’enseignement en milieu pénitentiaire,
- des sommes perçues dans le cadre de la Gipa,
- de la prise en charge des frais de transports domicile-travail et du forfait mobilité durable.
L’avis du SE-Unsa
Pour les plus bas salaires, cette prime est utile mais insuffisante. En effet, elle ne compense que très partiellement la faible augmentation de la valeur du point d’indice (1,5 % au 1er juillet).
Par ailleurs, cette prime « exceptionnelle » ne vient compenser l’augmentation des prix que pour l’année 2023. Pourtant, même si l’inflation devait ralentir, cela n’empêcherait pas les prix de rester à un niveau très élevé.
Cette prime one-shot ne répond donc que très partiellement au problème de pouvoir d’achat des personnels concernés.
Publié par Syndicat des Enseignants-Unsa 92
10 juillet 2023
1
10
/07
/juillet
/2023
15:11
10 mois d’annonces ne font pas une politique éducative cohérente
La circulaire de rentrée du ministère de l’éducation nationale et de la jeunesse est un exercice réussi de compilation de 10 mois d’annonces. Cependant, pour le SE-Unsa, des déclarations disparates, formulées tantôt par le président de la République, par la première ministre ou par le ministre lui-même, ne font pas une politique éducative cohérente et ambitieuse. Aucune rupture ni même évolution de cette politique, aujourd’hui rejetée par tous, n’est envisagée.
Où sont les mesures concrètes qui permettraient à tous les élèves de réussir, puisque c’est bien là l’ambition que doit porter l’Ecole ? Marteler l’excellence comme un mantra ne suffira pas à répondre à cet enjeu. Le CNR-éducation, dispositif facultatif et qui n’est pas conçu pour être déployé dans l’ensemble des établissements, n’est pas non plus la mesure adaptée. Enfin, la volonté répétée d’améliorer la mixité scolaire restera un vœu pieux, en l’absence d’un véritable dessein politique.
Si la protection des élèves (lutte contre le harcèlement, les discriminations…) comme priorité absolue n’est pas contestable, l’ensemble des personnels, sans exception, doit y être associé. Les CPE et les psychologues de l’éducation nationale ne peuvent pas rester les invisibles de cette circulaire de rentrée, contrairement à leur implication sans faille sur le terrain.
Pour le SE-Unsa, introduire et conclure cette circulaire « inventaire à la Prévert » sur la revalorisation salariale confirme la logique néolibérale de la gouvernance Macron : rémunérés plus, les personnels doivent plus, l’école doit tout.
Paris, le 6 juillet 2023
Elisabeth Allain-Moreno
Secrétaire générale
Publié par Syndicat des Enseignants-Unsa 92
28 juin 2023
3
28
/06
/juin
/2023
14:28
Monsieur le Président, l’École ne peut pas tout !
La communauté éducative a découvert, abasourdie, les annonces concernant l'École faites par le Président de la République lors de son déplacement à Marseille. Une ribambelle d’annonces devrait-on dire, sans aucun sens ni réflexion sur leur faisabilité. Sans aucune concertation non plus avec les acteurs de l’École sur des sujets forts qui impactent pourtant tout le système éducatif, et bien au-delà.
L’accueil des enfants de 2 ans n’a rien d’innovant et nécessite des moyens en personnels qu’il passe sous silence. Le chef de l’Etat propose que l’accueil des élèves au collège se fasse sur une amplitude de 8h à 18h. Accueil par qui, comment et pour quoi faire ? Enfin, il imagine que raccourcir les grandes vacances améliorerait les apprentissages, notamment des plus fragiles. Mais la solution pour plus d’égalité ne peut se réduire à cette idée sans repenser tous les temps scolaires qui permettraient aux personnels d’enseigner plus sereinement et plus efficacement.
Lutter contre l’échec scolaire et protéger les jeunes de la délinquance ne peut avoir pour réponse sérieuse de faire venir les élèves plus longtemps en classe de la maternelle au collège. L’École ne peut pas tout ! Elle est certes le témoin, et parfois le réceptacle de la violence exprimée ou subie par les élèves, mais la désigner comme le lieu de résolution de tous les maux de la société révèle une méconnaissance de sa mission et pourrait la mettre en difficulté. C’est aussi renvoyer beaucoup de culpabilité aux familles en rupture avec l’institution, en les déresponsabilisant et en les éloignant toujours plus de la nécessaire confiance en l’École.
Par ailleurs, réfléchir aux rythmes scolaires nécessite un peu plus de temps et de contributeurs que 20 secondes d’intervention du Président. Si ce n’est pas la journée, la semaine et l’année qui sont repensées avec l’ensemble des acteurs des temps scolaires, périscolaires et extrascolaires, la problématique de l’inégal accès à des activités entre enfants sera simplement déplacée des grandes vacances vers les fins de journée ou les fins de semaine.
L’exaspération des personnels atteint ses limites. Encore une sortie présidentielle qui va finir de transformer le creux important des candidats aux métiers de l’École en un véritable gouffre.
Le SE-Unsa dit « STOP Monsieur Macron ! ». L’École est fondamentale et précieuse, mais l’École est fragile. On ne joue pas avec elle. Elle a besoin de stabilité et de dialogue, et surtout qu’on lui donne les moyens d’offrir un droit à une éducation de qualité pour tous.
Paris, le 28 juin 2023
Elisabeth Allain-Moreno
Secrétaire générale du SE-Unsa
Publié par Syndicat des Enseignants-Unsa 92
21 juin 2023
3
21
/06
/juin
/2023
09:21
Groupe de Travail du 20/06/23
Un groupe de travail s'est réuni mardi 20 juin après-midi pour examiner les mesures d'ajustement de carte scolaire pour la rentrée 2023.
Retrouvez l'ensemble des mesures prises lors de ce GT en cliquant sur le lien ci-dessous.
NB : Dans le tableau apparaissent uniquement les mesures prises lors du GT d'hier. Les mesures prises en février n'apparaissent pas.
Publié par Syndicat des Enseignants-Unsa 92
-
dans
Carte scolaire
21 juin 2023
3
21
/06
/juin
/2023
08:56
L'hémorragie se poursuit
Les résultats du concours externe de professeurs des écoles sont tombés : 1 264 postes n’ont pas été pourvus sur les 8 174 postes ouverts. L’effondrement est dramatique dans les académies de Créteil, Versailles et la Guyane, avec plus de 45 % des postes offerts au concours non pourvus à Créteil et Versailles, et jusqu’à 70 % de postes non pourvus en Guyane.
La crise du recrutement est devenue une véritable hémorragie que rien ne vient stopper. L’École publique est aujourd’hui en urgence absolue. L’heure n’est plus aux pansements des premiers secours. Il est vital que le ministère de l’Éducation nationale réagisse et prenne des mesures concrètes et réellement efficaces.
Cela fait plusieurs années que le SE-Unsa alerte sur la gravité de la situation et réclame un travail de fond sur l’attractivité des métiers de l’Éducation nationale, avec une politique de recrutement pluriannuelle et visible. Il faut des mesures rapides et fortes pour enrayer la gravissime dégradation des conditions d’exercice des personnels et d’apprentissage de nos élèves.
Dans l’immédiat, le SE-Unsa a obtenu que les candidats sur listes complémentaires soient recrutés pour les concours de professeurs des écoles dans tous les territoires. Mais il ne s’agit que d’une première étape. Le ministère se doit de prendre les mesures nécessaires pour enfin traiter sérieusement la question du recrutement dans l’Éducation nationale. Il en va de la survie de l’École publique.
Paris, le 20 juin 2023
Élisabeth Allain-Moreno
Secrétaire générale du SE-Unsa
Publié par Syndicat des Enseignants-Unsa 92
-
dans
Stagiaires et débuts de carrière
17 juin 2023
6
17
/06
/juin
/2023
09:35
Cherchez l'erreur !
Alors que l’inflation pointe à 5,1 % sur un an, le ministre de la Fonction publique a présenté lundi 12 juin plusieurs mesures concernant les salaires et le pouvoir d’achat des agents publics. Ces annonces déconnectées des attentes des collègues dont le pouvoir d’achat fond à vue d’œil et trop éloignées des revendications de 10 % de revalorisation que portaient le SE-Unsa, l’Unsa Éducation et l’Unsa Fonction publique, nous ont amenés à quitter la table des négociations.
Quelles sont les mesures annoncées ?
- Augmentation du point d’indice de 1,5 % au 1er juillet 2023. Il passera de 4,85 € à 4,92 €. Cette "revalorisation" du point d’indice est nettement inférieure à l’inflation et ne compensera donc pas la dégradation du pouvoir d’achat des agents publics.
- Augmentation de 5 points d’indice, soit 24,61 € net supplémentaires par mois environ, est prévue pour l’ensemble des personnels, à compter du 1er janvier 2024.
- Augmentation de 1 à 9 point(s) d’indice supplémentaire(s) au 1er juillet 2023 pour les personnels les moins bien rémunérés. Cela devrait concerner principalement les AED et les AESH afin de compenser le tassement premiers niveaux des grilles des salaires les plus bas qui fait aux hausses successives du Smic.
- Prime de pouvoir d’achat dégressive de 800 € à 300 € pour les agents payés jusqu’à 3 250 euros bruts/mois. Elle devra être versée d’ici la fin de l’année et concernerait 50 % des agents de la Fonction publique d’État.
- Augmentation de 50 à 75 % de la prise en charge des frais de transports collectifs.
- Revalorisation de certains frais de mission.
- Reconduction de la garantie individuelle du pouvoir d’achat (Gipa).
L’avis du SE-Unsa
Les mesures annoncées sont très décevantes en ne permettant pas de mettre un terme au recul du pouvoir d’achat des agents publics. Une fois de plus, même si ces décisions sont utiles, elles ne sont ni à la hauteur des besoins ni aux attentes des personnels. Elles sont également déconnectées de l’urgence à résoudre le défaut d’attractivité de nos métiers.
Publié par Syndicat des Enseignants-Unsa 92
6 juin 2023
2
06
/06
/juin
/2023
15:05
Groupe de Travail du 20 juin 2023
Un Groupe de Travail va se réunir le mardi 20 juin 2023 à 9h pour examiner les mesures d'ajustement de carte scolaire pour la rentrée 2023.
Remplissez l'enquête en ligne du SE-Unsa pour que nos délégués du personnel puissent suivre le dossier de votre école.
Publié par Syndicat des Enseignants-Unsa 92
-
dans
Carte scolaire
6 juin 2023
2
06
/06
/juin
/2023
14:20
Les directeurs d’école ne sont pas la courroie de transmission de la propagande ministérielle
Le ministère a envoyé un message aux directeurs d’école pour leur demander non seulement de diffuser mais également d’imprimer les « plaquettes d’informations » qu’il a éditées dans le cadre de la mise en œuvre du Pacte. Le SE-Unsa dénonce cette démarche inconséquente, à l’opposé des préoccupations de développement durable que les collègues mettent en œuvre et enseignent à leurs élèves.
Le SE-Unsa appelle à ne pas respecter la consigne adressée aux directeurs d’imprimer ce qui n’est rien d’autre que de la propagande ministérielle.
Utiliser l’injonction alors que le ministère dispose des moyens de s’adresser de façon dématérialisée et individuelle à chacun de ses agents - ce qu’il ne se prive d’ailleurs jamais de faire - est une provocation supplémentaire.
Cette injonction intervient dans un contexte où les directrices et directeurs voient déjà leurs tâches alourdies par la mise en place d’un Pacte dont ils ne veulent pas assurer la gestion et qui nourrit des tensions sur le terrain.
Demander d’imprimer cette propagande est par ailleurs en totale contradiction avec la nécessité de réduire les impressions papiers inutiles dans le cadre d’une démarche écoresponsable.
Alors que les personnels enseignent chaque jour les impératifs de la lutte contre le gaspillage et les déchets, le ministère s’affranchit donc à cette occasion de ses obligations dans le cadre de la stratégie nationale de développement durable.
Pour le SE-Unsa, c’est non ! Les directrices et directeurs ont d’autres tâches à accomplir et des sujets plus importants à gérer. Ils n’ont pas de temps à perdre !
Publié par Syndicat des Enseignants-Unsa 92
-
dans
Direction d'école