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SE-UNSA 92

8 bis rue Berthelot

92150 SURESNES

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Instances

Calendrier des réunions paritaires

Jeudi 5 septembre 2024 : CSA SD. Mesures d'ajustement de carte scolaire

Vendredi 30 janvier 2025 : Groupe de Travail. Préparation de la carte scolaire rentrée 2025

Réunions d'information syndicale

Mercredi 2 octobre 2024 : Suresnes à 10h (8 bis rue Berthelot)

Mercredi 9 octobre 2024 : Le Plessis-Robinson à 10h (école maternelle Louis Hachette)

Mercredi 13 novembre 2024 : Mouvement inter. Visioconférence à 10h

8 mars 2024 5 08 /03 /mars /2024 11:12
Mouvement intradépartemental 2024

Le SE-Unsa à vos côtés

 

Tous les ans, les opérations du mouvement intradépartemental concernent de nombreux collègues.

Suite aux mesures de carte scolaire et aux résultats du mouvement interdépartemental, certains d'entre vous sont obligés de participer au mouvement intra. Pour d'autres, il s'agit juste d"une volonté de changer de poste.

Dans tous les cas, le SE-Unsa 92 sera à vos côtés pour vous conseiller et vous aider à faire vos choix. Il vous aidera aussi à décrypter la circulaire du mouvement intradépartemental (qui n'est pas encore parue), document parfois difficile à comprendre et qui comportera, à coup sûr, des nouveautés par rapport à la circulaire du mouvement de l'année dernière.

Nous vous proposons une réunion d'information syndicale spécifique en visio sur le mouvement intradépartemental le mercredi 20 mars 2024 à 10h. Inscrivez-vous et vous recevrez ultérieurement le lien pour vous connecter.

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Publié par Syndicat des Enseignants-Unsa 92 - dans Mobilité
8 mars 2024 5 08 /03 /mars /2024 09:53

Le SE-Unsa satisfait mais exigeant sur la suite !

 

La ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse a reçu les organisations syndicales le jeudi 7 mars afin de leur faire part des arbitrages rendus par Matignon sur la mise en œuvre du Choc des savoirs. Si l’organisation des enseignements de français et de mathématiques en groupes en 6e et en 5e à la rentrée prochaine est maintenue, la notion de « niveau » disparaît. Une victoire pour le SE-Unsa et l’ensemble des personnels mobilisés.
 
 
Groupes de niveau vs groupes de besoin
 
L’émoi provoqué dans le corps enseignant par la mise en place de groupes de niveau au collège à la rentrée prochaine et la forte opposition syndicale au Choc des savoirs de Gabriel Attal ont eu raison des groupes de niveau, mesure phare du désormais Premier ministre, ou presque.
 
En effet, dans les textes à paraître, les cours de français et de mathématiques demeureraient organisés en groupes, sur l’ensemble du volume horaire de ces deux disciplines. Mais il s’agirait désormais de groupes réduits dont l’objectif est de répondre aux besoins différents des élèves.
 
Pour le SE-Unsa, qui a toujours porté les groupes de besoin qui permettent de travailler par exemple sur l’acquisition de compétences du socle commun, et qui ne sont pas constitués exclusivement d’élèves en grande difficulté, c’est incontestablement une victoire. Surtout, le séparatisme inacceptable induit par les groupes de niveau n’a plus lieu d’être.
 
 
Une organisation plus souple mais à accompagner
 
La disparition du vocable « niveau » n’est pas la seule concession accordée par la ministre : est également introduite la possibilité d’une « dérogation » au dispositif « groupes » pour permettre aux élèves de revenir sur la classe de référence (celles de tous les autres enseignements) sur des périodes de l’année, selon une organisation laissée à la main des équipes. Les collèges qui dérogeraient au texte initial ne seraient donc plus contraints d’organiser les cours de français et de mathématiques sur la totalité du volume horaire de ces disciplines, dont les professeurs pourront continuer à enseigner ponctuellement à la classe entière.
 
Ces annonces interviennent malheureusement après que les établissements ont organisé et anticipé la rentrée prochaine sous la contrainte du projet initial. Pour les collègues enseignants et chefs d’établissements qui souhaiteront déroger au texte, une nécessaire réorganisation devra être envisagée.
 
 
L’avis du SE-Unsa
 
Le SE-Unsa se réjouit de cette nette évolution du dispositif. Pour autant, l’installation d’un dispositif certes revu, mais dans un contexte de moyens insuffisants et soumis à un calendrier tardif, devra très vite être accompagnée de consignes claires quant à la mise en œuvre.

Les enseignants comme les chefs d’établissements ont besoin d’accompagnement, sans aucune pression ni contrainte, et surtout de temps pour préparer cette rentrée atypique. Les rectorats devront avoir pour consigne d’accorder toute confiance aux équipes concernant le choix de l’organisation qui sera adoptée dans les collèges. Ce sont bien elles qui devront avoir souplesse et liberté sur la constitution des groupes, ainsi que sur le nombre de périodes de retour en classe entière et leur durée.
 
Le SE-Unsa continue de maintenir la pression pour que soient abandonnées les autres mesures du Choc des savoirs (classe de prépa seconde, généralisation des groupes en 4e et en 3e, labellisation des manuels, évaluations nationales prédominantes) afin que ne restent de la politique éducative de Macron que des mots à visée électoraliste et non un système éducatif qui accompagne mal les élèves en les étiquetant, en les uniformisant, et qui contraint les équipes au lieu de leur faire confiance.
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Publié par Syndicat des Enseignants-Unsa 92
23 février 2024 5 23 /02 /février /2024 18:32

Yoyos budgétaires et valse des emplois fantômes

 

La communication de l’exécutif fait de l’École une priorité absolue en annonçant un budget historique pour 2024 mais, in fine, qu’en est-il ?
 
L’annulation de près de 700 M d’euros de crédits prouve que, budgétairement, il n’en est rien.
 
Premier épisode : l’annonce de la suppression de plus de 1 000 postes dans le 1er degré et de 500 dans le 2d degré. 
 
Puis changement de cap en décembre, lorsque l’actuel Premier ministre revient sur la fermeture de 650 postes dans le 1er degré et la recréation de plus de 800 dans le 2d degré, ainsi que le redéploiement de 1 500 postes, sans pour autant modifier le budget en cours d’examen à l’Assemblée nationale.
 
Enfin, dernier revirement aujourd’hui avec l’annulation de près de 700 millions d’euros dont 500 millions en dépenses de personnels, mais qui seraient, selon la ministre, sans impact sur les personnels et les réformes.
 
Pour le SE-Unsa, force est de constater que les postes annoncés n’auront existé que dans les annonces médiatiques. Dans les faits, la promesse de professeurs supplémentaires, notamment dédiés à la réforme du Choc des savoirs, aura fait long feu.
 
Moyens insuffisants, emplois fantômes et rejet massif de la communauté éducative, c’est donc dans ce contexte que le Choc des savoirs devrait prochainement se mettre en place.
 
Le Gouvernement, qui n’est pas sans connaître les prévisions budgétaires depuis plusieurs mois, a fait le choix délibéré de porter ce projet rétrograde et inefficace pour l’École pour, in fine, annoncer des économies. Depuis le début, le budget de l’École est une variable d’ajustement.
 
Pour le SE-Unsa, c’est décidément une politique irresponsable, toujours aussi méprisante des personnels, des élèves et des familles, ainsi qu’un renoncement pour l’avenir de notre pays.
 
 
Paris, le 22 février 2024
 
Élisabeth Allain-Moreno
Secrétaire générale du SE-Unsa
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Publié par Syndicat des Enseignants-Unsa 92
6 février 2024 2 06 /02 /février /2024 21:12

Le SE-Unsa interpelle la ministre

 

Le SE-Unsa a été reçu ce lundi 5 février par Amélie Oudéa-Castéra. Cette audience a permis de dresser le tableau d’une Ecole au bord de la rupture.

Les personnels des collèges sont en souffrance car la mise en œuvre du choc des savoirs se fait au détriment de leurs conditions de travail et de leurs élèves.

Le manque de remplaçants pèse sur les conditions de travail des personnels. Il y a urgence à repenser l’attractivité des métiers pour garantir un nombre de personnels suffisant.

Les personnels sont en souffrance car obligés par le ministère de se former sur leur temps personnel. L’audience a été l’occasion pour le SE-Unsa de remettre à la ministre les 45 000 signatures de sa pétition « Oui à la formation continue mais pas n’importe quand ! ».

Les personnels de l’Ecole, enseignants et Aesh, sont en souffrance parce qu’ils sont contraints d’accueillir des élèves à besoins éducatifs particuliers sans avoir les moyens de le faire dans des conditions dignes, pour les personnels, comme pour les élèves accueillis.

Les personnels, et en premier lieu les contractuels, souffrent d’une gestion des ressources humaines défaillante, aggravée par des problèmes récurrents de paye.

Les personnels sont en souffrance car ils ne peuvent toujours pas bénéficier de la retraite progressive. C’est pourtant un dispositif créé par le gouvernement mais dont l’accès n’est toujours pas garanti par le ministère.

Le SE-Unsa a pointé auprès de la ministre les évolutions indispensables.

La revalorisation des salaires pour tous les personnels, en particulier les plus précaires, doit se poursuivre.

Le ministère doit sécuriser les conditions de travail et d’emploi de tous les contractuels. Les Aesh doivent enfin devenir des fonctionnaires à part entière.

Pour éviter de nombreux abandons et favoriser la diversité sociale des recrutements, il faut répondre concrètement à la crise d’attractivité. En conséquence, les concours 1er et 2nd degré doivent être replacés plus tôt dans les cursus.

La ministre dispose d’un constat lucide et de propositions réalistes et ambitieuses pour notre Ecole. Il lui appartient de s’en saisir pour réorienter la politique éducative dans l’intérêt des personnels et des élèves.

 

Paris, le 5 février 2024

Elisabeth Allain-Moreno

Secrétaire générale

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Publié par Syndicat des Enseignants-Unsa 92
27 janvier 2024 6 27 /01 /janvier /2024 11:44
Mesures de carte scolaire pour la rentrée 2024

Prévision pour la rentrée 2024 :
- 1936 élèves dans le 1er degré
- 809 élèves en maternelle 
- 1125 élèves en élémentaire 

Les priorités de cette rentrée :
- limitation des effectifs à 24 en GS hors EP
- Dédoublement des classes en EP
- Accompagner l’école inclusive
- Renforcer le remplacement 

Les moyens pour cette rentrée 2024 : - 40 postes

Le remplacement :
- + 10 emplois de brigade départementale 
- Poursuite du rééquilibrage entre circonscriptions en fonction du nb de classes, SEGPA et ESMS
- La brigade départementale intervient sur les stages et la formation continue. Mais elle peut aussi venir en soutien des équipes de circonscription (pilotage DSDEN)

Les conseillers pédagogiques :
- Transformation de 2 postes de CPR vacants en CPC (suppression St Cloud et Boulogne/ création Châtillon-Montrouge et Colombes II)
- Transfert des postes de CPD sur la circonscription À DASEN

Le DASEN est revenu sur quelques situations, mais trop peu à notre goût. 
Le SE-Unsa 92 a donc rejeté cette proposition de carte scolaire et a donc voté contre. 

Retrouvez la liste des mesures de carte scolaire dans le document ci-dessous. Les écoles qui sont surlignées en rouge sont celles dont la situation a été modifiée par rapport au projet initial.

 

Pascal ROSAMONT

Représentant UNSA-Education 92 au CSA SD

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Publié par Syndicat des Enseignants-Unsa 92 - dans Carte scolaire
20 janvier 2024 6 20 /01 /janvier /2024 09:31

Écoles en CAPE

 

Jeudi s’est tenu le groupe de travail sur les écoles en CAPE (Cadre d'Accompagnement pour les Priorités Éducatives).

L’idée est de pouvoir continuer à avoir un regard et une attention particulière sur ces écoles qui ne sont pas en éducation prioritaire mais qui connaissent des particularités pouvant nécessiter un traitement particulier lors de la tenue de certaines instances. 

Il est décidé que réunir 3 fois par an ce type de groupe de travail, comme il en est de même pour le groupe de travail école inclusive. 

Un troisième axe est aussi mis en avant pour ces groupes de travail, celui de la formation continue. 

Depuis 2014 certaines écoles ont été sorties de l’éducation prioritaire. Et depuis, nous sommes toujours dans l’attente d’une révision de la carte des réseaux de l’éducation prioritaire. 

Lors de ce groupe de travail nous échangerons sur les critères communs d’analyse des situations des écoles afin de voir quelles sont les écoles qui n’étant pas dans les CAPE pourraient bénéficier d’un regard au plus près des réalités de ces écoles. De même certaines autres y étant mais ne remplissant plus ces critères pourraient en sortir. 

C’est là l’objectif que nous nous sommes fixé. 

Des propositions émergeront et seront présentées au Directeur Académique suite à ces groupes de travail.

 

Pascal ROSAMONT

Représentant de l'UNSA-Education 92

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Publié par Syndicat des Enseignants-Unsa 92
19 janvier 2024 5 19 /01 /janvier /2024 13:33
Énième changement de ministre, dénigrement de l’École publique, investissement au rabais, déconsidération des personnels, caricature du métier, réformite aigüe… à quand le respect de l’École publique et de ses personnels ?
 
La feuille de route éducative de l’ère Macron entraîne tout le système dans une impasse qui tend à détruire les chances des élèves, en particulier les plus fragiles, qui peinent à trouver leur place à l’École de tous.
 
Par leur choix d’investir insuffisamment et mal, de renvoyer les difficultés et les manques de l’École aux personnels, le président de la République et son gouvernement continuent de pousser à bout ceux qui font l’École. Ils génèrent exaspération et défiance.
 
Jouer sur les mots, jongler avec les chiffres pour afficher une rentrée scolaire 2024 suffisamment dotée, c’est leurrer sur l’abandon total de suppressions de postes.
Pour le SE-Unsa, c’est une nouvelle considération déplorable des besoins de l’École. C’est une réelle absence de courage que de masquer d’autres choix d’investissement que ceux en faveur de l’École de tous et pour tous.
 
Les enseignants, CPE, psychologues de l’Éducation nationale, AED et AESH ont à cœur de porter le projet d’une école républicaine émancipatrice pour une société unie et apaisée.
 
Le SE-Unsa appelle tous les personnels à se mobiliser le 1er février prochain pour exiger du président et de la ministre de respecter l’École publique et laïque, et ses personnels.
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Publié par Syndicat des Enseignants-Unsa 92 - dans Actions
18 janvier 2024 4 18 /01 /janvier /2024 21:53
Le ministre Attal avait annoncé une expérimentation sur le port d’une tenue unique dans une centaine d’écoles, collège et lycées. Pour le SE-Unsa, l’urgence pour l’École n’est pas au port de l’uniforme.
 
 
Une expérimentation dès mars 2024 ?
 
L’expérimentation devait débuter en septembre 2024 et durer deux ans dans les territoires volontaires, notamment parce que les collectivités locales seraient amenées à financer une partie du trousseau. La tenue serait donc identique partout avec comme seule possibilité de distinction, un écusson.
 
Cependant, les annonces du président Macron le 16 janvier accélèrent la mise en œuvre de cette expérimentation et rebat les cartes. Nous ne savons pas si ce qui était prévu par l’ancien ministre sera repris par la nouvelle mais la volonté présidentielle est d’anticiper le début de cette expérimentation dès le retour des vacances d’hiver.
 
 
Des équipes volontaires ?
 
Le volontariat des collectivités locales est à la base de l’expérimentation. La communication politique affirme que les écoles, collèges et lycées se trouvant dans la liste publiée par les médias sont aussi volontaires. Le SE-Unsa a appris que certains de ces établissements et écoles n’ont pas donné un avis favorable à cette expérimentation. Or, si on ne veut pas tendre le climat scolaire avant de prétendre l’améliorer avec une tenue identique, il faudra, avant toute chose, vérifier l’adhésion ou pas à l’expérimentation par les communautés éducatives.
 
 
Un hors-sujet pour résoudre les problèmes de l’École
 
L’objectif du ministère est de mesurer l’impact sur le climat scolaire et les résultats des élèves. Qui peut réellement croire que ce sont les véritables objectifs et que cette mesure est à même de résoudre les difficultés de l’École ? Cette décision est aussi présentée comme un moyen de gommer les origines sociales des élèves. Là encore, ce serait faire fi des chaussures, des bijoux, des téléphones et de toutes les conversations entre élèves qui montreront ces différences. Pour le SE-Unsa, le camouflage risque de ne pas être opaque très longtemps.
 
 
Une véritable expérimentation ?
 
L’Éducation nationale a l’habitude des expérimentations qui n’en sont pas et qui ne servent qu’à commencer à mettre en place une mesure automatiquement généralisée l’année suivante, sans aucun bilan. Qu’en sera-t-il de celle-ci ? Le comité scientifique, non connu à cette heure, doit assurer le suivi de cette expérimentation. Sera-t-il neutre ? Sur quels critères d’évaluation s’appuiera-t-il ?
 
 
Une mesure qui pourrait compliquer le quotidien des équipes
 
Il est assez peu probable que l’ensemble des élèves et des parents d’une école, d’un collège ou d’un lycée souscrivent au port de l’uniforme, quand bien même le conseil d’école ou d’administration aura modifié le règlement intérieur en ce sens. Il y a donc fort à parier que des refus compliqueront le quotidien des directeurs d’école, des enseignants, des CPE et des assistants d’éducation. 
 
 
L’avis du SE-Unsa
 
S’agissant de la mise en œuvre de l’expérimentation, le SE-Unsa refuse toute pression sur les personnels visant à imposer l’uniforme à leurs élèves. Seul le vote d’une modification du règlement intérieur de l’école ou de l’établissement permet de mesurer l’adhésion de la communauté éducative. Par ailleurs, le SE-Unsa alerte sur les difficultés à venir pour les personnels face au refus de l’uniforme par certaines familles, ou encore face à la lourdeur organisationnelle. Enfin, le SE-Unsa reste opposé à une généralisation, les études déjà réalisées ne démontrant rien de probant.
 
Face aux problématiques réelles d’inégalités, l’École a besoin en premier lieu de courage politique pour restaurer une mixité sociale dans les classes, les écoles et les établissements. L’École a aussi besoin de mieux accueillir tous les élèves dans leurs différences par davantage de moyens et de personnels pour aider à dépasser les difficultés scolaires. Aussi, les personnels attendent prioritairement des financements, non pas pour une tenue vestimentaire mais pour des sorties scolaires, du matériel pédagogique innovant et d’adaptation aux élèves à besoins éducatifs particuliers, le renouvellement du parc informatique, l’entretien et la réfection des bâtiments scolaires entre autres besoins.
 
Pour le SE-Unsa, habiller les élèves de façon identique, tout comme les faire apprendre de façon uniformisée, relève surtout du renoncement à prendre des mesures sérieuses pour répondre aux urgences de l’École.
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Publié par Syndicat des Enseignants-Unsa 92
17 janvier 2024 3 17 /01 /janvier /2024 10:43

La duperie est un jeu dangereux

 

Le président de la République a une fois de plus organisé une grand-messe afin d’annoncer qu’il transforme l’École par son action depuis 2017. Dans les faits, il ne cesse de l’abîmer. Pour le SE-Unsa, Emmanuel Macron berce d’illusions les Français. 
 
Il prétend avoir agi pour les remplacements de longue durée alors que, depuis le début de son quinquennat, il les a aggravés par des suppressions de postes. Si les moyens d’enseignement du privé, financés par l’impôt de tous, bénéficiaient plutôt à l’École publique, les problèmes de remplacement seraient résolus.
 
Il prétend réarmer la démocratie alors qu’il la fragilise par l’image qu’il en donne. Qui peut penser sérieusement que les seuls apprentissages de la Marseillaise, doublement horaire de l’instruction civique et demi-heure de sport supplémentaire fabriquent des citoyens ? Quel rassemblement possible avec une remise de diplôme au collège qui exclut les élèves en échec ?
 
Monsieur le Président, la réalité est tout autre :
  • le métier n’attire plus car il est difficile et mal payé ;
  • le système éducatif ne parvient pas à garantir la réalité d’une promesse républicaine pour les élèves les plus pauvres et les plus défavorisés socialement.
Pour le SE-Unsa, sous couvert de bon sens, le chef de l’État a réussi une fois de plus sa démonstration d’une totale déconnexion et d’une méthode cosmétique. Mais masquer le sous-investissement dans l’École et le renoncement à lutter pour la réussite de tous est un leurre dangereux pour un retour à l’unité. 
 
 
 
Paris, le 17 janvier 2024
 
Élisabeth Allain-Moreno
Secrétaire générale du SE-Unsa
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Publié par Syndicat des Enseignants-Unsa 92
17 janvier 2024 3 17 /01 /janvier /2024 10:39

La seule réalité de l’École c'est qu'elle ne peut pas attendre !

 

Reçu ce lundi 15 janvier par Amélie Oudéa-Castéra au sein d’une délégation Unsa-Éducation, le SE-Unsa a entendu des excuses de la ministre après ses premiers propos publics choquants avant de concentrer ses échanges sur l’urgence de l’attractivité et des moyens.
Pour le SE-Unsa, l’École publique mérite autre chose qu’être à nouveau au cœur de polémiques. Elle ne peut pas non plus passer après des enjeux olympiques. Les personnels et les élèves attendent des réponses essentielles pour mieux exercer et mieux apprendre !
 
 
L’École nécessite un pilote solide et pleinement engagé
 
Cette première rencontre avec la nouvelle ministre a d’abord été l’occasion de dénoncer la situation délétère dans laquelle ses propos dénigrants avaient plongé l’École publique alors que l’urgence réside dans l’installation d’un dialogue et d’un climat les plus sereins possible.
 
Pour le SE-Unsa, il y a urgence pour la ministre à répondre aux attentes fortes des personnels au regard de la réalité de leurs difficultés de métier quotidiennes, cela exige de s’engager sur deux points.
 
  • Sans remettre en question l’enjeu des JOP 2024 pour tout le pays, l’École ne doit pas passer après leur organisation dans les préoccupations de la ministre.
     
  • Sans effacer ni sous-estimer le mal fait à l’École à travers des mots inacceptables sur ses manques, l’École ne doit pas pâtir davantage d’une polémique déjà trop installée, alimentée, et doit redevenir le sujet numéro un de la rue de Grenelle.
Le SE-Unsa exige de la ministre qu’elle s’empare dès aujourd’hui des sujets complexes de l’École pour être en capacité de prendre les décisions sans retard et sans tutelle, qu’elle soit à la hauteur des enjeux pour savoir convaincre chaque fois qu’il faudra obtenir des moyens et des arbitrages.
Le SE-Unsa veillera à ce que la ministre témoigne concrètement et par des actes son attachement à l’École publique et laïque, la seule École de tous et pour tous !
 
 
L’École nécessite des réponses urgentes à ses crises
 
En ce qui concerne la feuille de route présidentielle pour laquelle la ministre Oudéa-Castéra est la quatrième à s’engager, le SE-Unsa redit son opposition et notamment au projet Choc des savoirs. Aucun des piliers soutenus par la ministre lors de la rencontre n’a de sens ni de cohérence pour répondre aux maux de l’École aujourd’hui.
 
Au renforcement de l’autorité, le SE-Unsa préfère le respect et en premier lieu de la part de l’institution envers ses personnels et ses élèves. Ce n’est pas une somme de mesurettes tels la fin des correctifs académiques, le renforcement du redoublement, les classes de niveaux, l’uniformisation des manuels ou des tenues vestimentaires - dont la faisabilité et la mise en œuvre questionnent déjà - qui vont changer réellement le quotidien des personnels et des élèves. Mais c’est bien par une entrée dans le métier plus tôt et plus accompagnée, par une revalorisation des rémunérations et des carrières, par une vraie formation continue adaptée et sur temps de service et par un renforcement des moyens pour accueillir et accompagner la difficulté des élèves (Rased, personnels médico-sociaux…) que les conditions d’exercice seront plus respectueuses des personnels et les conditions d’apprentissage plus respectueuses des élèves.
 
Si le SE-Unsa partage donc la priorité rappelée par la ministre sur l’enjeu de régénérer le métier via les leviers d’attractivité, il veillera surtout à ce que l’agenda des mesures annoncé par G. Attal il y a quelques mois soit tenu et que les décisions soient à la hauteur des attentes des personnels. Il en est de même avec la nécessité de faire un bilan du Pacte avant toute poursuite d’un dispositif qui exclut trop de personnels, désorganise les équipes et ne résout en rien la problématique du remplacement.
 
Quant à l’épanouissement républicain prôné par le président de la République et le Premier ministre et rappelé par la ministre lors de notre rencontre, le SE-Unsa alerte à nouveau sur l’absence d’intérêt et même le leurre à clamer et édicter des valeurs sans se donner les moyens de les faire vivre, comprendre et apprécier. Lutter contre le harcèlement entre élèves ou contre les atteintes à la laïcité ne relève ni de l’injonction ni du mode d’emploi. Il faut une volonté politique forte, des moyens humains, une formation des personnels et un soutien sans faille de l’institution.
 
De même, ne pas se tromper de priorité ou d’urgence c’est avoir bien conscience des problématiques de santé réelles des personnels et des élèves, notamment leur santé mentale, ainsi que de territoires très en difficulté tels Mayotte ou la Guyane.
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Publié par Syndicat des Enseignants-Unsa 92