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SE-UNSA 92

8 bis rue Berthelot

92150 SURESNES

Tél : 01 45 06 67 66

ou 09 62 58 48 72

92@se-unsa.org

Instances

Calendrier des réunions paritaires

Jeudi 5 septembre 2024 : CSA SD. Mesures d'ajustement de carte scolaire

Réunions d'information syndicale

Mercredi 2 octobre 2024 : Suresnes à 10h (8 bis rue Berthelot)

Mercredi 9 octobre 2024 : Le Plessis-Robinson à 10h (école maternelle Louis Hachette)

Mercredi 13 novembre 2024 : Mouvement inter. Visioconférence à 10h

29 mai 2021 6 29 /05 /mai /2021 07:53

Cette audience intersyndicale avec la Directrice Académique s'est déroulée en visioconférence et sans véritable ordre du jour. Elle a répondu aux différentes questions posées préalablement par les organisations syndicales représentées en CAPD.

 

  • Indemnité mobilité durable (vélo, covoiturage) :

Elle est mise en place depuis avril 2021 depuis que le code indemnitaire a été mis en place.

 

  • Comptabilité des journées de garde d’enfants :

L'administration attend qu'il y ait 2 demi-journées pour compter une journée entière. Ces journées sont comptées sur l'année scolaire et pas sur l'année civile. Selon l'administration, cela correspond mieux au suivi des enseignants.

Les textes laissent le choix aux académies de compter en année civile ou année scolaire.

La DASEN s'engage à informer les agents par i-prof.

 

  • Temps partiel :

L’ensemble des représentants syndicaux conteste la décision de la DASEN de demander aux enseignantes et aux enseignants de renoncer à leur demande de » temps partiel de droit à 80% » pour des raisons de service.

Les rendez-vous sollicités par les IEN sont mal vécus par les collègues. Ils doivent justifier leur demande.

La DASEN précise que c’est le temps partiel qui est de droit et qu’il lui appartient de regarder si la quotité est compatible avec le service.

C’est une fois de plus les collègues qui subissent les effets de cette décision.

Un 80% permet de concilier temps personnel et temps de travail sans perte importante de salaire surtout dans notre département.

Les délégations demandent que l’administration renonce à cette décision et aux rendez-vous avec les IEN.

Mme Fis indique que les entretiens se tiendront pour permettre de connaître les raisons de la demande et pas pour faire pression sur les collègues.

Nous vous conseillons de ne pas accepter la demande de l’IEN de prendre un 75% et de présenter un recours si la quotité souhaitée n’est pas accordée. En cas de nécessité vous pouvez demander au SE-UNSA de vous accompagner dans vos démarches

La CAPD sur les recours et les refus de temps partiel a lieu le 1er juillet.

Dès la notification il y a un délai de 2 mois pour faire recours. Les demandes qui respectent ce délai et qui seront postérieures à la CAPD seront traitées également.

 

  • Remplacements :

Les TRS occupent en partie des postes vacants. Ils ne sont pas assez nombreux. Ils sont en nombre insuffisants. Les absences d’enseignants surtout dans le contexte sanitaire actuel ne peuvent être remplacées.

Il y a 228 contractuels dans le département.

 

  • Contexte sanitaire :

Tant que l’Etat d’urgence sanitaire existe, les ASA COVID existeront.

 

  • Consultation des dossiers administratifs :

Malgré le contexte sanitaire elles ont toujours lieu. Il faut prendre rendez-vous auprès de la DSDEN.

 

  • Mouvement :
  • Intradépartemental : 2285 collègues ont participé au mouvement 2021. 36503 vœux ont été émis. 124 demandes de modifications de barèmes dont 82 ont abouties.
  • Interdépartemental : 210 demandes au mouvement complémentaire. 36 recours, 24 ont été acceptés. Il y aura un moment d’échanges après le 15 juin pour examiner tous les recours. La décision concernant le mouvement complémentaire sera prise le 21 juin.

 

  • Validation des PES :

Les travaux du jury commencent début juin.

Si à l’issue d’un renouvellement, l’agent n’a toujours pas le master, il n’est pas titularisé.

 

  • Conditions sanitaires :
  • L’activité natation est autorisée mais ce n’est pas la priorité en cette fin d’année. Il n’y a pas d’urgence à mettre l’activité en place. Si l’enseignant estime que les conditions sanitaires ne sont pas respectées, il en informe son IEN
  • Vaccination sur le temps de service : C’est possible si l’organisation permet d’échelonner les départs d’enseignants dans une école. Les autorisations pour aller se faire vacciner en province (deuxième vaccin) ne seront pas validées.
  • Accueil des élèves prioritaires : Il faut continuer à les accueillir s’il n’y a pas d’autres possibilités. Ils seront affectés dans une même classe le temps nécessaire.
  • Les enfants d’enseignants et d’AESH sont prioritaires. Ce n’est pas aux mairies d’établir les listes d’élèves prioritaires sur le temps scolaire.

 

  • Poursuite de la scolarité des élèves :

Une demande de maintien ou une demande de deuxième raccourcissement de scolarité nécessite l’avis de l’IEN mais c’est le conseil des maîtres qui est décisionnaire.

 

  • Formation statutaire des nouveaux directrices et directeurs.

Elle aura lieu du 21 juin au 2 juillet.

Ceux et celles qui ont été nommés à la rentrée 2020 seront intégrés dans la session de juin 2021.Ils choisiront leurs modules. Il y aura une alternance de formation en présentiel et en distanciel.

Une communication en amont sera faite sur I prof.

Pour les directeurs faisant fonction une formation aura lieu de septembre à avril

 

  • Conflit au sein des équipes :

 Nous constatons que ces conflits sont en augmentation. Un guide élaboré par le CHSCT a été publié. Il a été demandé à la DASEN de le diffuser auprès des écoles et établissements.

 

  • Commission de réformes.

ll y aura une réorganisation des comités médicaux et des commissions de réforme en janvier 2022. Jusque-là le fonctionnement en comités séparés continue.

 

Christine MERCIER

Représentante du SE-Unsa 92

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Publié par Syndicat des Enseignants-Unsa 92
27 mai 2021 4 27 /05 /mai /2021 10:35

Du grain à moudre mais des contreparties à éviter pour la suite

 

Lors d’une réunion avec les organisations syndicales puis d’une conférence au Conseil économique social et environnemental, le ministre a clos le Grenelle de l’Éducation en prenant 12 engagements et en définissant des orientations pour des mesures budgétaires en 2022. C’est au cours des prochaines semaines qu’elles seront finalisées dans le cadre du dialogue social, comme le souhaitait le SE-Unsa.
 
Avec un budget abondé de 400 millions d’euros pour ces nouvelles mesures, de 100 millions d’euros pour financer en année pleine la première étape de la prime d’attractivité et de 200 millions d’euros au titre de la nouvelle participation de l’employeur à la protection sociale complémentaire, la phase de discussions qui s’ouvre donne du grain à moudre.
400 millions d’euros ne suffiront pas à répondre à ces besoins et à ceux de nombreuses autres catégories de personnels qui contribuent au Service public d’éducation. L’absence de loi de programmation n’est pas une découverte puisque le calendrier du quinquennat ne le permet plus. Néanmoins, compte-tenu des retards accumulés, tant en matière de rémunération que de qualité de vie au travail, le SE-Unsa demande la traduction des engagements en textes réglementaires de portée pluriannuelle.
 
Des demandes du SE-Unsa retenues
 
Des demandes portées par le SE-Unsa depuis des mois dans l’agenda social et dans les ateliers du Grenelle, ont été retenues : possibilité d’élargir le nombre des bénéficiaires de la prime d’attractivité, poursuite de l’amélioration des nombres de promotions à la hors-classe et élargissement des conditions d’accès à la classe exceptionnelle, augmentation de la rémunération des AESH, amélioration de la rémunération des directrices et des directeurs (régime indemnitaire) et de leurs conditions d’exercice (amélioration du régime de décharges) ainsi que celles des formateurs et des conseillers pédagogiques.
 
Des promesses sur la qualité de vie au travail
 
Le ministère annonce la création d’un Observatoire des rémunérations et du bien-être des personnels dont les organisations syndicales seront membres du conseil d’orientation. Sur le sujet des ressources humaines souvent mis en avant, un certain nombre de décisions sont annoncées visant à concrétiser les promesses de mobilité professionnelle notamment. Un volet protection des personnels ainsi que la création d’une structure d’action sociale pour des avantages sociaux et culturels sont également prévus.
 
Des trous dans la raquette
 
D’autres revendications du SE-Unsa demeurent pour l’instant sans réponse, comme la rémunération des futurs professeurs, CPE et PsyEN stagiaires jusqu’ici exclus de la prime d’attractivité, la revalorisation de catégories professionnelles toujours oubliées (assistants d’éducation, professeurs documentalistes, enseignants en milieu pénitentiaire par exemple) ou encore une meilleure reconnaissance des missions de suivi et d’accompagnement des élèves.
 
 
Le SE-Unsa investira, dans la dernière étape, tous les espaces de dialogue social pour obtenir les avancées concrètes, pousser plus loin ce qui pourra l’être mais avec le souci d’évacuer, si nécessaire, les chiffons rouges qu’il pointe depuis des mois, comme la tentation idéologique de la rémunération au mérite ou d’un accroissement des obligations de service.
 
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Publié par Syndicat des Enseignants-Unsa 92
25 mai 2021 2 25 /05 /mai /2021 14:33

Le SE-Unsa rappelle ses attentes avant le Grand oral du ministre

 

Mercredi 26 mai en fin de journée, Jean-Michel Blanquer clôturera le Grenelle de l’Éducation lancé en octobre dernier. Cette opération aura mobilisé 10 groupes de personnalités venues majoritairement de la société civile, organisé les états généraux du numérique, un colloque sur l’enseignant du XXIe siècle, une consultation des personnels et, en parallèle, six ateliers thématiques avec des représentants de la société civile et des représentants du personnel. Qu’en ressortira-t-il ?
 
Le SE-Unsa a maintes fois exprimé au ministre ses attentes pour l’École et nos métiers ainsi que les lignes rouges à ne pas franchir. De plus, ce Grenelle de l’Éducation ne peut pas se substituer au dialogue social. Cette clôture du Grenelle devra permettre de définir les orientations retenues par le ministre et de préciser enfin les moyens budgétaires alloués pour ensuite être suivie de véritables discussions avec les organisations syndicales. Le SE-Unsa le redira au ministre lors de la rencontre qui précédera sa conférence.
 
La nécessité d’un service public d’éducation juste et efficace
 
Pour le SE-Unsa, disposer et soutenir un système éducatif juste et performant pour chacun de ses élèves est une nécessité pour notre pays, notre société, notre modèle démocratique. Notre pays doit se donner les moyens de permettre à chacun d’être inclus socialement et professionnellement. Notre système éducatif a un rôle prééminent à jouer et il s’y adapte sans cesse. Il a aujourd’hui besoin d’un soutien renouvelé et amplifié.
 
Cet enjeu, pour le SE-Unsa, il n’est possible ni de le différer ni de le contourner. 
 
Or, aujourd’hui, pour les personnels, il y a un déficit important de soutien qu’il s’agisse de la reconnaissance de leur professionnalité, des capacités à les former, de leurs rémunérations et évolutions de carrière, de leur qualité de vie au travail ou encore des moyens alloués à l’École. 
 
Les attentes des personnels
 
D’un point vue objectif et rationnel, les faits sont là. ils ont fait l’objet de constats sévères et partagés par tous : les métiers de l’éducation nationale n’attirent plus, le renouvellement de la profession depuis plusieurs années est de plus en plus difficile, la rémunération des personnels fait l’objet d’un tassement et le pouvoir d’achat est en berne. Pour certains, comme les AESH qui représentent un personnel sur dix, la situation de rémunération est tout simplement indigne de l’État employeur dans un pays développé.
 
S’agissant des enseignants, CPE et PsyEN, leur rémunération est non seulement très inférieure à celle de leurs homologues des pays comparables de l’OCDE mais aussi à celle des catégories comparables de la fonction publique d’État. Enfin, les inégalités entre la rémunération des femmes et des hommes, entre le 1er et le 2d degré persistent.
 
À ces éléments sonnants et trébuchants, s’ajoute un sentiment de déconsidération plus large qui tient à la gestion interne des ressources humaines étouffée par la masse et le manque de moyens, aux instructions ministérielles et réformes menées selon des agendas politiques.
 
Quels critères d’évaluation du Grand oral du ministre ?
 
Au SE-Unsa nous avons posé depuis de nombreux mois un certain nombre de priorités qui doivent se concrétiser dans le cadre de perspectives pluriannuelles :
  • l’urgence d’apporter une amélioration immédiate au pouvoir d’achat des AESH avec la nécessité de prévoir dès le prochain budget une enveloppe dédiée ;
  • l’objectif d’un début de carrière des enseignants, CPE et PsyEN avec un traitement net minimum de de 2000€/mois ;
  • l’augmentation des taux d’accès à la hors classe et l’amélioration des modalités de passage à la classe exceptionnelle, pour une revalorisation réelle de la carrière de tous ;
  • la reconnaissance des dimensions largement accrues de suivi et d’accompagnement de tous les élèves, qu’il s’agisse des besoins éducatifs particuliers ou des parcours scolaires et des choix d’orientation, par une revalorisation de l’Isae et de l’Isoe ;
  • l’autonomie pédagogiques des écoles par la consolidation de la direction d’école pour laquelle de premières avancées ont été obtenues pour 2021 mais qui restent à poursuivre largement pour reconnaître, structurellement et financièrement, le niveau de responsabilité et la charge de travail ;
  • la densification et la formation des équipes de personnels de ressources humaines, de santé, sociaux et de sécurité pour une meilleure prise en compte de la qualité de vie au travail des personnels ;
  • un travail systématique pour rétablir de la justice et de l’équité pour tous les oubliés de la première phase de la revalorisation : les personnels exclus de la prime d’équipement informatique et de l’Isae ou de l’Isoe, ceux dont les régimes indemnitaires initialement reconnaissaient une technicité et des sujétions professionnelles particulières et qui ont été systématiquement mis de côté par l’institution comme les conseillers pédagogiques du premier degré, les CPE, les PsyEN, les professeurs documentalistes, les conseillers en formation continue ou bien encore les enseignants en milieu pénitentiaire par exemple.
Au SE-Unsa, nous avons aussi posé des lignes rouges. Pour chacune des mesures envisagées, il faudra impérativement :
  • ne pas accroître la charge de travail et les obligations des personnels alors que toutes les études montrent l’accroissement en quantité et en pression ;
  • ne pas calquer sur l’École et ses personnels des lubies managériales mal digérées et souvent remises en cause dans le monde de l’entreprise : mérite, relations hiérarchisées dans les collectifs de travail, etc.
Le ministre est attendu sur les moyens de permettre les évolutions nécessaires de notre système éducatif pour qu’il puisse durablement et efficacement réduire les corrélations entre les origines sociales de la réussite scolaire, qu’il permette d’améliorer réellement la qualité de vie au travail des personnels.
 
Le SE-Unsa redira ces éléments au ministre en amont de sa conférence du mercredi 26 mai. Il reste donc au ministre à clore son Grenelle et à poser sur une table de négociations les éléments concrets et solides attendus par les personnels pour 2022 et au-delà tant le retard accumulé est grand. Si le calendrier électoral ne permet plus une loi de programmation budgétaire, il faudra pouvoir inscrire les engagements dans des textes réglementaires de portée pluriannuelle. 
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Publié par Syndicat des Enseignants-Unsa 92
4 mai 2021 2 04 /05 /mai /2021 14:13

L’UNSA Éducation s’adresse au président de la République et lui demande d’élargir sans délai la vaccination à tous les personnels des écoles, collèges, lycées et établissements de l’enseignement supérieur et de toutes les structures éducatives sans distinction d’âge.
L’importance de l’ouverture des écoles, des collèges et des lycées, l’importance du maintien des cours en présentiel des étudiants sont sans cesse réaffirmées au sommet de l’état. Pourtant, aucune stratégie prioritaire d’accès à la vaccination n’est réellement mise en œuvre pour l’ensemble des personnels qui répondent présents pour notre jeunesse.

L’UNSA Éducation demande au Président d’autoriser sans délai l’accès à la vaccination, quel que soit leur âge, pour tous les personnels volontaires des écoles, des collèges, des lycées et des universités, des centres de loisirs, des structures éducatives, des centres accueillants les personnes en situation de handicap ainsi qu’à tous les travailleurs et toutes les travailleuses les plus exposés en raison de leur activité professionnelle.

De plus en plus de centres de vaccinations prennent cette initiative mais cela doit relever d’une prise de décision nationale. Pour l’UNSA Éducation, en corollaire de sa volonté de maintenir ouvertes les structures d’éducation et d’enseignement, il est grand temps que le président de la République affiche sa volonté de protéger celles et ceux qui rendent cela possible au quotidien.

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Publié par Syndicat des Enseignants-Unsa 92
3 mai 2021 1 03 /05 /mai /2021 18:37

Le SE-Unsa dénonce des demandes abusives pendant la période électorale

 

En cette période électorale les recteurs et IA-Dasen prennent parfois l’initiative de demander aux personnels de ne pas participer à des réunions publiques.

Le SE-Unsa rappelle que :
 
  • la période de réserve est un usage réservé aux hauts fonctionnaires (Préfet et son administration, Directeur de services départementaux ministériels ou interministériels...) ;
  • le devoir de réserve n’existe pas, contrairement au secret professionnel (article 26 de la loi portant statut de la Fonction publique dite loi Anicet Le Pors)  ;
  • l’article 6 de la même loi garantit la liberté d’expression aux fonctionnaires ;
  • un fonctionnaire peut être candidat à une élection.
Le SE-Unsa demande le respect de la loi.
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Publié par Syndicat des Enseignants-Unsa 92
3 mai 2021 1 03 /05 /mai /2021 18:10

Nous refusons l'enlisement

 

Depuis plusieurs mois, le SE-Unsa avec d’autres syndicats et associations, travaillent ensemble sur le dossier de la direction d’école mais force est de constater que la situation n’avance pas.
Vous aussi, agissez avec nous en sollicitant votre député·e !
 
La proposition de loi Rilhac (lire notre article) contient certaines avancées qui peuvent aller dans le bon sens. Toutefois, cette proposition de loi pourrait ne pas être présentée lors de la session de printemps de l’Assemblée nationale. Si tel était le cas, un signal très négatif serait envoyé à la profession, car il mettrait à mal les efforts engagés pour la direction et le fonctionnement de l’école.
Il est pourtant indispensable que ce texte poursuive son chemin parlementaire avant la fin de cette année scolaire. En effet, il faudra encore du temps par la suite pour discuter des conditions de sa déclinaison et de sa mise en œuvre.

Le SE-Unsa, le Sgen-CFDT, le SNE, le GDID et le GTRID ont donc adressé un courrier au président de la République, au Premier ministre, aux présidents de l’Assemblée nationale et du Sénat, ainsi qu’au ministre de l’Éducation nationale pour demander que la proposition de loi soit débattue au printemps à l’Assemblée nationale, et ont publié un communiqué de presse à ce sujet.

Vous aussi, à l’aide du modèle de courrier ci-dessous, mettez la pression auprès de votre député·e pour que cette proposition de loi soit débattue au plus vite.
 

Pour le SE-Unsa, les directrices et directeurs d’école ne repoussent pas à plus tard leur travail quotidien pour permettre à l’école de tenir. Ils n’accepteraient pas qu’en retour, les évolutions nécessaires soient reportées sine die. Le gouvernement doit tenir ces engagements envers la profession.

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Publié par Syndicat des Enseignants-Unsa 92 - dans Direction d'école
26 avril 2021 1 26 /04 /avril /2021 18:13

Demandes de révision de l'appréciation finale DASEN aux rdv carrière, bonifications d'ancienneté d'un an aux échelons 6 et 8

 

Aujourd’hui, lundi 26 avril 2021, le SE-Unsa 92, accompagné des autres organisations syndicales, a été convié à participer à l’une des rares CAPD qui se tiennent encore. Surtout quand on sait qu’à partir de l’année prochaine, les promotions sortiront du champ des CAPD.

A l’ordre du jour de cette CAPD, l’examen des demandes de révisions de l’appréciation finale DASEN dans le cadre des entretiens de carrière de la campagne 2019-2020, ainsi que les proposition de bonifications d’ancienneté d’un an aux échelons 6 et 8 de la classe normale de professeur des écoles.

 

Avant d’étudier les points de l’ordre du jour, quelques informations ont été données aux membres de la CAPD, au nombre desquels :

  • un point sur les autotests qui sont arrivés à la DSDEN vendredi 23 avril et qui seront déployés sur les circonscriptions à partir de la fin de cette semaine.
  • de nombreux professeurs contractuel COVID ont été recrutés, mais leur nombre ne suffit malheureusement pas à couvrir tous les besoins du département.

 

En ce qui concerne les demandes de révision, la Directrice Académique a développé les points sur lesquels elle se base pour arrêter son appréciation finale. Entre-autre, un pourcentage précis (30%) d’une cohorte de collègues étant à un niveau qui peuvent obtenir une bonification d’ancienneté, les avis posés par l’évaluateur pour chaque item de la grille d’observation, mais aussi l’appréciation générale rédigée par ce même évaluateur à la suite de ce rendez-vous carrière.

Cette année, dans le cadre de la campagne 2019-2020, il y a eu 909 appréciations finales posées. Sur ces 909 appréciations, 47 ont fait l’objet d’une demande en recours gracieux. Suite à ces demandes de recours gracieux, 21 collègues ont déposé une saisine de la CAPD. Après l’étude individuelle de toutes ces saisines, la Directrice Académique a décidé de rehausser 3 appréciations finales de collègues sur les 21 demandes de révision.

Cela n’est pas encore suffisant pour nous, au vu des dossiers des collègues qui ont été étudiés.

Nous continuerons à rester vigilants et à défendre les dossiers des collègues qui nous font confiance et nous mandatent pour suivre leur situation.

 

Si vous souhaitez connaître un résultat vous concernant cliquez ici.

 

Pascal ROSAMONT

Élu SE-Unsa 92 à la CAPD

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Publié par Syndicat des Enseignants-Unsa 92 - dans CAPD
24 avril 2021 6 24 /04 /avril /2021 08:28

Nouveautés en perspective

 

Le temps partiel thérapeutique (TPT) est un aménagement temporaire de la durée du travail accordé soit parce que la reprise des fonctions à temps partiel est reconnue favorable à l’amélioration de l’état de santé, soit parce que l’on doit faire l’objet d’une rééducation ou d’une réadaptation professionnelle.
Ce temps partiel thérapeutique est en train d’évoluer. Le SE-Unsa vous en propose un petit tour d’horizon.
 
Jusqu’à présent, le TPT peut être octroyé après un congé maladie tel que le congé de maladie ordinaire (CMO), le congé de longue maladie (CLM), le congé de longue durée (CLD) ou encore le congé pour invalidité temporaire imputable au service (Citis).
 
Cependant, un décret actuellement en cours de discussion prévoit plusieurs évolutions du TPT. Les changements envisagés sont favorables aux personnels.
 
 
Un accès élargi
 
En novembre 2020, une ordonnance a déjà acté la fin de limitation du temps partiel thérapeutique (TPT) à 1 an dans toute la carrière pour une même affection. Il sera, en effet, possible de bénéficier, à nouveau, d’un TPT (y compris pour la même pathologie) à condition d’avoir été en activité pendant au moins un an depuis son dernier TPT.
 
Le futur décret, lui, réduirait la durée minimale du TPT de 3 à 1 mois et supprimerait l’obligation d’avoir été en congé maladie pour accéder au TPT.
 
 
Une démarche simplifiée
 
Dans le cas d’un 1er TPT, l’administration l’autoriserait sur simple demande accompagnée d’un certificat médical indiquant la quotité de temps de travail, la durée d’exercice ainsi que ces modalités d’exercice. En cas de prolongation, un médecin expert se prononcerait sur les éléments du dossier (justification médicale, quotité et durée).
 
Les comités médicaux ne seraient saisis que des demandes intervenant après un congé pour raisons de santé ou en cas de désaccord entre le médecin traitant et le médecin expert.
 
Attention : pour les contractuels, l’accès au TPT resterait subordonné à l’accord de la Caisse primaire d’assurance maladie (CPAM) pour l’octroi des indemnités journalières (IJ).
 
 
Le maintien de la rémunération
 
Le projet de décret prévoit d’une part que les fonctionnaires continuent à percevoir leur traitement indiciaire de base, comme c’est déjà le cas, mais qu’ils perçoivent en plus l’intégralité de leurs primes et indemnités (jusqu’à présent proratisées à hauteur de leur durée de service).
 
Attention : pour les contractuels, la rémunération resterait proratisée en fonction de la quotité du temps de travail et complétée par les indemnités journalières (IJ) de la CPAM.
 

Ce projet de décret doit être validé en mai pour une entrée en vigueur au 1er juin 2021.
Le SE-Unsa informera alors les personnels de leurs nouveaux droits en matière de TPT.
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Publié par Syndicat des Enseignants-Unsa 92
23 avril 2021 5 23 /04 /avril /2021 20:01

Une reprise marquée par l'inquiétude et le découragement

 

Après l’expression publique du Premier ministre comportant de nouvelles annonces pour l’École, les personnels de l’Éducation nationale effectueront, ce lundi 26 avril, une rentrée marquée par les questionnements, l’inquiétude et la lassitude.
 
Les annonces concernent essentiellement trois points : la confirmation des dates de retour en présentiel au 26 avril pour les écoles et au 3 mai pour les collèges et les lycées, une liste de mesures à mettre en œuvre et l’affichage d’une série de moyens. Si elles étaient très attendues, elles ne peuvent suffire à rassurer sur la capacité à tenir jusqu’aux vacances d’été dans une situation de circulation épidémique très élevée. L’absence de concrétisation de l’’accès prioritaire à la vaccination de tous les personnels est un manque important.
 
Les mesures annoncées
 
Si un nouveau protocole sanitaire n’est pas envisagé, certaines organisations vont différer de celles en vigueur avant les congés.
 
À l’école, la classe sera fermée dès un cas d’élève positif confirmé et ce, pour l’ensemble du territoire. Le ministre s’est engagé à ce que les élèves ne soient pas répartis dans les autres classes. Soit il y aura un remplaçant, soit les familles devront les garder.
 
Au collège, la reprise en présentiel s’effectuera le 3 mai mais une hybridation présentiel-distanciel est prévue pour les niveaux de 4e et 3e dans les 15 départements les plus touchés par la crise.
 
Au lycée, la reprise en présentiel s’effectuera par demi-jauge pour l’ensemble du territoire mais selon des modalités déterminées à l’échelle de chaque établissement.
 
Les épreuves du brevet et du baccalauréat sont maintenues.
 
Les moyens envisagés
 
La campagne de test va être à nouveau amplifiée par le projet de réaliser :
· 400 000 tests salivaires d’élèves sur la semaine du 26 avril et 600 000 par semaine dès le 3 mai dans les écoles et collèges ;
· un autotest par semaine et par lycéen de plus de 15 ans dès le 10 mai, à réaliser en établissement dans un lieu dédié sous la supervision d’un adulte (mesure qui pourrait être étendue aux moins de 15 ans si l’aval est donné de la Haute-autorité de santé).
 
Concernant les personnels, deux autotests par semaine seront fournis par l’employeur à chaque personnel dès le 26 avril.
 
Des médiateurs supplémentaires devraient être recrutés pour accompagner cette nouvelle campagne de tests.
Le ministère dit également être en train de recruter 5000 remplaçants supplémentaires, une mesure trop tardive, selon le SE-Unsa, pour être réellement efficace et efficiente dès la semaine prochaine.
 
L’avis du SE-Unsa
 
Parmi les mesures, certaines étaient très attendues et indispensables comme la fermeture de la classe dès le premier cas avéré de Covid ou le maintien de l’accueil en demi-jauge au lycée sur l’ensemble du territoire.
 
D’autres sont, en revanche, insuffisantes et sources de légitimes inquiétudes comme la demi-jauge seulement pour les élèves de 4e et 3e dans certains territoires.
L’accès à la vaccination des personnels est actuellement nettement insuffisant aussi. Son accélération par un élargissement à toutes les catégories et tous les âges, est nécessaire. C’était un engagement du président de la République lors de son allocution du 31 mars.
 
D’autres mesures, qui pourtant présentent un intérêt, interrogent au regard de leur faisabilité et de leur mise en œuvre. C’est le cas de la campagne de tests salivaires qui n’a précédemment pas montré d’efficacité significative pour détecter et rompre rapidement la contagion dans les écoles ciblées.
Il en est de même pour la mise en œuvre des autotests dans les établissements pour les lycéens dont on n’ignore pas les lourdeurs importantes d’organisation, tant en matière de locaux, d’emploi du temps ou de besoins en ressources humaines pour les organiser. Le SE-Unsa regrette que le choix du partenariat et de la confiance avec les familles n’ait pas été fait et il continuera de porter cette proposition.
 
Enfin, certaines décisions sont inappropriées. Le maintien des épreuves terminales des examens (diplôme national du brevet et baccalauréat) continue de mettre inutilement sous pression les élèves et tout le système scolaire alors que la situation épidémique pourrait contraindre le ministre à y revenir dans les prochaines semaines.
 
La rentrée du lundi 26 avril sera donc une reprise marquée par l’inquiétude et la lassitude, inquiétude face à la situation épidémique et lassitude face à l’incertitude des prochaines semaines après un an de crise sanitaire.
Pour le SE-Unsa, il faut se donner les moyens de tenir pendant 10 semaines mais aussi préparer d’ores et déjà l’année scolaire prochaine. Il fallait et il faut toujours recruter pour le remplacement et étoffer les vies scolaires notamment.

Le SE-Unsa continuera de porter ces demandes et suivra la situation chaque jour aux côtés des équipes.

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Publié par Syndicat des Enseignants-Unsa 92
23 avril 2021 5 23 /04 /avril /2021 08:48

Tardives, des manques importants et quelques avancées

 

Pour l’UNSA Éducation, l’enjeu majeur dans la période qui vient est de s’inscrire dans la durée : maintenir cette ouverture des écoles et des établissements jusqu’à la fin d’année scolaire sans entretenir la situation épidémique et en protégeant les personnels et les élèves.

 

Dans cette perspective, certaines mesures annoncées vont dans le bon sens : demi-jauge pour les lycées, hybridation pour les collèges des départements en tension, fermeture des classes dès le premier cas, recrutements de médiateurs·trices supplémentaires pour aider à assurer le « tracing », arrêt de la répartition des élèves dans les autres classes en primaire en cas d’absences, l’augmentation de la capacité de tests.

 

Pour autant, des éléments sont aujourd’hui encore vraiment problématiques.

 

Vacciner tous les personnels
En premier lieu, l’incapacité à donner des perspectives de vaccination pour l’ensemble des personnels des écoles et des établissements est un manque important.
Il faut absolument que l’ensemble des personnels volontaires puissent se faire vacciner rapidement.

 

Engager les travaux nécessaires
Ensuite il faut s’engager avec les collectivités de manière volontariste sur des aménagements, des travaux pour l’amélioration de l’aération, pour l’installation de capteurs de CO2, plus globalement pour l’assainissement de l’air, mais aussi favoriser l’accès au lavage des mains.  De même la recherche de solutions pour trouver des locaux supplémentaires pour la demi-pension dans le premier degré doit encore être travaillée.

 

Recruter effectivement
Autre point de complication, s’il semble que les contractuels déjà recrutés seront prolongés, il faut réussir à en recruter davantage pour atteindre les 5 000 remplaçant·es annoncé·es et  assurer partout les remplacements des personnels absents. Il faut également renforcer les « vie-scolaire » et recruter des AED en plus. Enfin pour soutenir les personnels de santé, le recrutement de médiateurs·trices doit être conséquent.

 

Renforcer la logistique pour tester et tracer
Concernant les tests, la volonté de les amplifier est une bonne chose. Mais il faut trouver des solutions pour diminuer la charge qui pèse sur les équipes des écoles et des établissements. De ce point de vue l’annonce d’autotests qui seront réalisés dans des lieux dédiés des établissements doit vraiment être précisée. Pour l’UNSA Éducation les autotests devraient être gérés comme le recommande le conseil scientifique au sein des familles. Nous craignons que le choix retenu vienne alourdir la charge pour les équipes déjà bien mobilisées. Il est indispensable qu’un cadre précis vienne définir ce dispositif et protéger nos collègues.

 

C’est d’ailleurs bien cette clarté indispensable qui manque encore à cette heure sur de nombreux points. Les décisions tardives ont pour conséquence une mise à jour du protocole qui n’est pas encore communiquée aux équipes et pourtant ce sont bien les textes et les éléments écrits qui définissent et cadrent les mesures annoncées. Il faut se donner les moyens de réussir cette politique de tests et assurer le « tracing ».

 

L’UNSA Éducation et ses syndicats vont continuer à porter des exigences auprès du ministère et du gouvernement pour que cette reprise soit encore plus sécurisée et puisse s’inscrire dans la durée.

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Publié par Syndicat des Enseignants-Unsa 92