Le SE-Unsa continuera de porter ces demandes et suivra la situation chaque jour aux côtés des équipes.
Une reprise marquée par l'inquiétude et le découragement
Calendrier des réunions paritaires
Jeudi 5 septembre 2024 : CSA SD. Mesures d'ajustement de carte scolaire
Mercredi 2 octobre 2024 : Suresnes à 10h (8 bis rue Berthelot)
Mercredi 9 octobre 2024 : Le Plessis-Robinson à 10h (école maternelle Louis Hachette)
Mercredi 13 novembre 2024 : Mouvement inter. Visioconférence à 10h
Une reprise marquée par l'inquiétude et le découragement
Le SE-Unsa continuera de porter ces demandes et suivra la situation chaque jour aux côtés des équipes.
Tardives, des manques importants et quelques avancées
Pour l’UNSA Éducation, l’enjeu majeur dans la période qui vient est de s’inscrire dans la durée : maintenir cette ouverture des écoles et des établissements jusqu’à la fin d’année scolaire sans entretenir la situation épidémique et en protégeant les personnels et les élèves.
Dans cette perspective, certaines mesures annoncées vont dans le bon sens : demi-jauge pour les lycées, hybridation pour les collèges des départements en tension, fermeture des classes dès le premier cas, recrutements de médiateurs·trices supplémentaires pour aider à assurer le « tracing », arrêt de la répartition des élèves dans les autres classes en primaire en cas d’absences, l’augmentation de la capacité de tests.
Pour autant, des éléments sont aujourd’hui encore vraiment problématiques.
Vacciner tous les personnels
En premier lieu, l’incapacité à donner des perspectives de vaccination pour l’ensemble des personnels des écoles et des établissements est un manque important.
Il faut absolument que l’ensemble des personnels volontaires puissent se faire vacciner rapidement.
Engager les travaux nécessaires
Ensuite il faut s’engager avec les collectivités de manière volontariste sur des aménagements, des travaux pour l’amélioration de l’aération, pour l’installation de capteurs de CO2, plus globalement pour l’assainissement de l’air, mais aussi favoriser l’accès au lavage des mains. De même la recherche de solutions pour trouver des locaux supplémentaires pour la demi-pension dans le premier degré doit encore être travaillée.
Recruter effectivement
Autre point de complication, s’il semble que les contractuels déjà recrutés seront prolongés, il faut réussir à en recruter davantage pour atteindre les 5 000 remplaçant·es annoncé·es et assurer partout les remplacements des personnels absents. Il faut également renforcer les « vie-scolaire » et recruter des AED en plus. Enfin pour soutenir les personnels de santé, le recrutement de médiateurs·trices doit être conséquent.
Renforcer la logistique pour tester et tracer
Concernant les tests, la volonté de les amplifier est une bonne chose. Mais il faut trouver des solutions pour diminuer la charge qui pèse sur les équipes des écoles et des établissements. De ce point de vue l’annonce d’autotests qui seront réalisés dans des lieux dédiés des établissements doit vraiment être précisée. Pour l’UNSA Éducation les autotests devraient être gérés comme le recommande le conseil scientifique au sein des familles. Nous craignons que le choix retenu vienne alourdir la charge pour les équipes déjà bien mobilisées. Il est indispensable qu’un cadre précis vienne définir ce dispositif et protéger nos collègues.
C’est d’ailleurs bien cette clarté indispensable qui manque encore à cette heure sur de nombreux points. Les décisions tardives ont pour conséquence une mise à jour du protocole qui n’est pas encore communiquée aux équipes et pourtant ce sont bien les textes et les éléments écrits qui définissent et cadrent les mesures annoncées. Il faut se donner les moyens de réussir cette politique de tests et assurer le « tracing ».
L’UNSA Éducation et ses syndicats vont continuer à porter des exigences auprès du ministère et du gouvernement pour que cette reprise soit encore plus sécurisée et puisse s’inscrire dans la durée.
Un cadre transitoire indispensable mais insuffisant
Agir rapidement pour la reprise du 26
L’Unsa-Education avec la FCPE, la FSU, le Sgen-CFDT, la CGT, le Snalc et Sud lancent une pétition pour que la reprise du 26 avril se prépare dès maintenant. Elles demandent les moyens nécessaires à cette reprise.
L'engagement présidentiel doit être tenu
Le Président a déclaré le 23 mars que les enseignants feraient partie de campagnes ciblées de vaccination « à partir de mi-fin avril ». Dans la suite de cette annonce, cette priorité a aussitôt été réaffirmée par Jean-Michel Blanquer. Mais depuis quelques jours, les déclarations plus évasives du Président, du ministre de la Santé ou de l’Éducation nationale semblent renvoyer cette priorité à un horizon plus lointain.
Pour le SE-Unsa, l’engagement présidentiel doit être tenu et ne doit pas se transformer en effet d’annonce. Si tel était le cas, le Président aura suscité une déception à la hauteur des espoirs placés dans sa parole. Le flou actuel des déclarations n’est pas acceptable pour des personnels qui, depuis un an, mettent tout en œuvre pour maintenir l’École à flots dans l’intérêt des élèves, et ce trop souvent seuls, du jour au lendemain, et sans accompagnement.
Pour le SE-Unsa, les personnels qui le souhaitent doivent pouvoir accéder à la vaccination. La volonté de permettre l’accueil des élèves dans une situation épidémique dégradée ne peut pas relever de la seule incantation. Elle nécessite des moyens. La vaccination en fait partie. Elle est nécessaire pour protéger les personnels et permettre à l’École de tenir et faire face à une longue période de plus de 10 semaines de classe avant la fin de l’année scolaire.
Le SE-Unsa demande une concrétisation de l’engagement présidentiel. Cela nécessite un calendrier précis, une opérationnalisation de la procédure et une stratégie globale nationale, loin des initiatives locales de vaccination qui, si elles sont à remarquer, ne sauraient se substituer à une campagne nationale de vaccination.
Paris, le 12 avril 2021
Stéphane Crochet
Secrétaire Général
Les précisions de la Directrice Académique
Mme Fis a réuni les organisations syndicales en visioconférence ce midi pour faire le point sur la mise en place des mesures gouvernementales dans les Hauts-de-Seine.
Continuité pédagogique :
Le circulaire ministérielle a été largement diffusée. Elle comprend 3 grands principes :
Les tâches pourront être assurées à distance. Mais il faut que l’institution organise l’accueil des enfants des personnels prioritaires, dont la liste est sensiblement la même que l’année dernière. Pour les parents les consignes sont les suivantes : ils doivent fournir un document prouvant qu'ils sont bien personnel prioritaire, ainsi qu'une attestation sur l'honneur confirmant l'absence de moyen de garde et ainsi que l'absence de symptômes évocateurs de la Covid-19. Les élèves seront accueillis par groupe de 10 élèves maximum en maternelle, 15 en élémentaire et en collège.
En cas d’apparition d’un cas positif dans un groupe, le protocole sanitaire actuellement en place dans les écoles pour une classe s'applique pour tous les élèves d'un même groupe.
Stages de réussite :
Ils sont maintenus sur la 2ème semaine des vacances (du 19 au 23 avril) mais en distanciel. Pour le SE-Unsa, les enseignants volontaires qui souhaitent se désister en raison des annonces du Pésident de la République ou du changement de modalité (distanciel plutôt que présentiel) doivent pouvoir le faire librement.
Les stages 1er degré sont complétés par des stages 2nd degré qui sont en train de s’organiser.
Questions diverses :
David PLANCHE
Secrétaire départemental du SE-Unsa 92
S'organiser maintenant pour tenir jusqu'à l'été
Une nouveauté pour le premier degré
Le SE-Unsa a appelé à la plus grande prudence en ce qui concerne les directives données par le Conseil d’évaluation de l’École, notamment concernant l’expérimentation qui doit avoir lieu avant la fin de l’année scolaire alors que les équipes sont épuisées et que le contexte sanitaire est toujours incertain.
Audience intersyndicale
Ce mardi 30 mars en début d’après-midi, Madame FIS, Directrice Académique, a réuni les organisations syndicales afin d’échanger brièvement sur la situation sanitaire.
S'il ne lui pas été possible de nous donner un état précis du nombre de classes fermées sur le département, cet échange a pu être l’occasion de clarifier certaines situations et avoir des directives de notre hiérarchie.
- Lorsqu’un enseignant est positif à la Covid, les élèves de la classe ne sont pas considérés comme cas contact.
- Lorsque c’est un élève qui est positif, la classe de cet élève est fermée et se met alors en place une continuité pédagogique. La question se pose du lieu où doit se trouver l’enseignant pour faire ce travail en distanciel. A cette interrogation (qui a suscité bon nombre de questionnements et d’inquiétudes chez les collègues), la Directrice Académique a répondu que légalement, l’enseignant est tenu d’être présent sur son lieu de travail pour assurer ce distanciel, mais que ces situations pouvaient cependant être traitées au niveau local.
En ce qui concerne l’accueil des enfants de soignants et des personnels nécessaires à la gestion de la crise dans chacune des écoles, si un enfant de soignant ou de personnel nécessaire à la gestion de la crise est un des élèves d'une des classes fermées on ne peut pas l’accueillir à l'école car il est cas contact.
Pascal ROSAMONT
Co-Secrétaire Ecoles du SE-Unsa 92
Tous acteurs, tous concernés