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SE-UNSA 92

8 bis rue Berthelot

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Instances

Calendrier des réunions paritaires

Jeudi 5 septembre 2024 : CSA SD. Mesures d'ajustement de carte scolaire

Vendredi 30 janvier 2025 : Groupe de Travail. Préparation de la carte scolaire rentrée 2025

Réunions d'information syndicale

Mercredi 2 octobre 2024 : Suresnes à 10h (8 bis rue Berthelot)

Mercredi 9 octobre 2024 : Le Plessis-Robinson à 10h (école maternelle Louis Hachette)

Mercredi 13 novembre 2024 : Mouvement inter. Visioconférence à 10h

18 décembre 2016 7 18 /12 /décembre /2016 13:42

Réunion au ministère

 

Une réunion s’est tenue au ministère ce jeudi 15 décembre sur l’organisation des APC. Le SE-Unsa y a porté ses propositions pour les APC mais sur l’ensemble des activités qui composent le temps de travail d’un enseignant des écoles.

 
Il s’agit bien, pour le SE-Unsa, d’aborder cette question sans la réduire à une seule activité qui ferait figure de marge d’ajustement. Afin de répondre à la surcharge de travail des enseignants du 1er degré, il faut pour le SE-Unsa, aborder cette problématique dans son ensemble avec toutes les composantes :
 
  • Un temps d’enseignement trop lourd
Notre système éducatif impose à ses écoliers le nombre d’heures de classe par an le plus important des pays de l’OCDE (864h en France, contre 800 en moyenne OCDE). Quand notre semaine devant élèves est à 24h, on est en moyenne à 22h dans les autres pays de l’OCDE. Pour le SE-Unsa, le passage à 23h d’enseignement concilie intérêt des enseignants et intérêt des élèves.
 
  • Des 108h qui débordent, des APC à reconnaître
À l’intérieur des 108h, les APC sont vécues comme une mission en plus. Et ce, d’autant qu’elles s’accompagnent de leur lot de tâches administratives (familles à informer, autorisation à demander, planning à communiquer). L’institution ne les a toujours pas investies pédagogiquement, laissant chacun chercher ce qui serait le plus profitable aux élèves durant ces temps privilégiés en groupe restreint...
Pour le SE-Unsa, il faut désormais que le ministère apporte des éléments de réflexion sur la mise en œuvre des APC, encourage les équipes à faire ce qu’elles jugent le plus utile à leurs élèves et se préoccupe d’une reconnaissance de ce temps.
Pour le reste des 108h, l’ensemble des concertations dans l’école, avec le collège ou avec les partenaires est mal reconnu.
 
  • Des temps en dehors des 27 h mais bien réels : journée de solidarité et journée de prérentrée
L’administration a trop souvent tendance à les passer sous silence. Pour le SE-Unsa, ces 2 journées pèsent aussi très concrètement sur les semaines :

Journée de solidarité pour reconnaître l’engagement dans la vie de l’école
 
La journée de solidarité doit pouvoir être utilisée au gré des besoins, y compris de façon fractionnée. Les enseignants doivent pouvoir y comptabiliser des activités effectuées, dans l’intérêt des élèves, en dehors de toute prise en charge de ces temps par nos ORS. Marchés de Noël, kermesses, chorales, spectacles, activités sportives ou culturelles, sorties en dehors du temps scolaire, écoles ouvertes… en sont des exemples non-exhaustifs. Les enseignants ne comptent pas leur temps au service de l’école. Pour le SE-Unsa, cette possibilité d’utiliser la journée de solidarité pour toutes ces activités serait un moyen de le reconnaître.
 
Prérentrée : du temps utile aux équipes
 
Le calendrier scolaire a transformé, en 2015, l’ancienne 2e journée de prérentrée par "deux demi-journées [...]qui pourront être dégagées, durant l'année scolaire, afin de permettre des temps de réflexion et de formation sur des sujets proposés par les autorités académiques."
Cette transformation pénalise notamment les équipes qui faisaient jusqu'à maintenant le choix d'effectuer deux journées de prérentrée avant la rentrée. Ce choix est majoritaire chez les collègues car deux journées ne sont pas un luxe pour bien préparer la rentrée, organiser le travail en équipe et accueillir les élèves dans de bonnes conditions.
De fait, cette journée à disposition des autorités académiques est, à juste titre, perçue comme une journée supplémentaire à effectuer. Pour le SE-Unsa, cette ancienne 2e journée doit être rendue aux professionnels que sont les enseignants pour l’organisation de leur travail personnel et en équipe.
 
Pour le SE-Unsa, il y a la nécessité de s’interroger sur l’ensemble des activités qui composent aujourd’hui la semaine d’un enseignant du 1er degré et d’ouvrir des perspectives concrètes sur l’évolution du temps de travail.
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Publié par Syndicat des Enseignants-Unsa 92
13 décembre 2016 2 13 /12 /décembre /2016 13:33

Le premier CHSCTD de l’année scolaire s’est réuni le 10 novembre 2016.

Les représentants des personnels bénéficiant dorénavant d’heures de décharge pour préparer CHSCT, nous nous sommes tous retrouvés préalablement pour évoquer l’ordre du jour et présenter une déclaration liminaire et des avis communs. Lors du CHSCTD Mme Beulze, la secrétaire Générale de la DSDEN, suggère également des rencontres préalables afin d’élaborer l’ordre du jour. Les représentants des personnels exigent qu’il soit remis au moins 15 jours avant le CHSCTD comme le prévoit le décret.

Une formation sur le thème de la prévention figure au PAF et concerne dans un premier temps les conseillers pédagogiques. Il n’y a aucune obligation mais une forte incitation.

La médecine de prévention. Par manque de programmation de visite depuis deux ans les médecins ne voient que les agents qui en ont fait la demande. Il n’y a eu qu’une seule visite d’établissement.

De plus en plus d’agents sollicitent les médecins de prévention. Il y a deux médecins à plein temps. Le docteur Maher va succéder au docteur Apicella pour le second degré.

Le docteur Mackowiak-Bel est toujours le médecin référent pour le premier degré

Mr Tiffoche inspecteur santé sécurité au travail est parti et n’est toujours pas remplacé.

La psychologue du travail, Mme Isabelle Le bot, est de plus en plus sollicitée dans le premier et second degré et reçoit de nombreux appels concernant les RPS (Risques PsychoSociaux).

Les représentants du personnel souhaitent qu’il y ait synergie entre le travail du CHSCTA et les CHSCTD sur ce sujet.

Il y a eu une forte augmentation des accidents de service (+20%)

Le nombre de mises à la retraite pour invalidité a augmenté, mais ce sont des régularisations des années précédentes.

Les IPP (rentes d’Incapacité Permanente Partielle) sont toujours peu nombreuses faute d’information.

Afin d’informer les agents, un flyer a été finalisé. Il sera sur le site de la DSDEN. Il sera à afficher dans les établissements et les écoles.

Des visites d’établissement sont programmées :

  • l’EREA Toulouse Lautrec de Vaucresson avant Noël,
  • Le collège Henri Dunant à Rueil Malmaison au deuxième trimestre
  • Des locaux de la DSDEN au troisième trimestre.

Plusieurs signalements sont remontés au CHSCTD. Les agents s’approprient de plus en plus les RSST (Registres Santé, Sécurité au Travail) qui doivent être présents dans tous les établissements et écoles.

Les représentants des personnels demandent que les collègues soient informés sur ce qu’est un DGI (Danger Grave et Imminent) et sur les moyens de saisie.

Les représentants des personnels souhaitent qu’une liste des représentants  à contacter si nécessaire soit constituée. Ceci faciliterait le fonctionnement interne du CHSCTD pour être plus opérationnels.

Deux avis ont été votés à l’unanimité des représentants :

  • Un concernant la demande d’u médecin de prévention supplémentaire, d’un conseiller de prévention travaillant à temps plein sur les risques professionnels et d’un ISST.
  • Un concernant le portail Ariane qui loin d’alléger  la charge de travail et les procédures alourdit et complexifie la tâche de secrétaires. Ceci entraîne des dysfonctionnements dans le suivi des dossiers administratifs des personnels.

MERCIER Christine

Représentante UNSA-Education 92 au CHSCTD

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Publié par Syndicat des Enseignants-Unsa 92
11 décembre 2016 7 11 /12 /décembre /2016 12:45

 C'est un droit, prenez-le !

 

Le SE-Unsa 92 organise un stage de formation syndicale le mardi 24 janvier 2017 au Lycée Jacques Prévert de Boulogne, de 9h30 à 16h, sur les thèmes suivants :

 

Problèmes juridiques de l’heure : enfants difficiles, laïcité (que dit la loi ?), sécurité/responsabilité, droits et obligations des fonctionnaires, et toutes les questions que vous voudrez poser sur les risques du métier.

 

Ce stage sera animé par Maître Hazan, avocat conseil de l’Autonome de Solidarité Laïque des Hauts-de-Seine.

Ne tardez pas à demander une fiche d'inscription en cliquant ici car le nombre de participants est limité.

De plus votre demande de congé (que nous vous enverrons lorsque vous serez inscrit) doit parvenir à votre Inspection de circonscription avant les vacances de Noël.

 

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Publié par Syndicat des Enseignants-Unsa 92
9 décembre 2016 5 09 /12 /décembre /2016 10:21

Zoom sur le Master 1 en alternance !

 

Pour répondre aux enjeux de recrutement des enseignants et personnels d’éducation dans certaines académies ou certaines disciplines, et dans la continuité du dispositif Étudiants Apprentis Professeurs (EAP2), des contrats en alternance dès la 1ère année de Master des Métiers de l’Enseignement de l’Éducation et de la Formation (M1 MEEF) sont proposés dans certaines académies.
 
Les étudiants ont ainsi un double statut : étudiant en formation initiale à l'Espé et contractuel à tiers temps rémunéré par le rectorat. Ce tiers temps est composé d’un temps d’observation puis de pratique accompagnée et de responsabilité face aux élèves.
L'étudiant s'engage en contrepartie à se présenter aux épreuves des concours enseignants et personnels d’éducation en fin de M1.
 
Expérimenté à la rentrée 2015 dans les académies de Créteil et de Guyane (300 postes proposés au total), ce dispositif de formation alternée a été reconduit dans ces deux académies à la rentrée 2016 mais également élargi aux académies d’Amiens, Reims et Versailles.
Pour 2016-2017, les contrats offerts sont au nombre de 150 sur Créteil (113 en 2015-2016), de 200 sur la Guyane (187 en 2015-2016) et de 20 sur Reims.
Créteil et Reims se limitent au 1er degré tandis que la Guyane offre des contrats de M1 en alternance dans le 1er comme dans le 2nd degré et ce, sur les parcours d’anglais, de CPE, de lettres modernes et de mathématiques.
 
Comme pour le dispositif EAP2, le manque de communication du dispositif (seuls 3 portails académiques sur 5 - Rectorat ou Espé - informent la profession) et l’hétérogénéité des mises en place (notamment des critères de recrutement) ne facilitent pas la lisibilité… Cadrage ministériel trop flou ou choix volontaire de laisser la main à ceux qui emploient ?
 
Mais au-delà de ces quelques écueils, on note surtout de premiers retours aussi positifs que prometteurs des différents acteurs de ce dispositif.
 
Pour Antoine Primerose, directeur de l’Espé de Guyane, la mise en place du M1 en alternance sur tous les parcours du 1er et du 2nd degré ainsi que sur le parcours CPE qui visait à pallier le déficit de titulaires dans le secondaire dont souffre la Guyane (30 % de contractuels) a permis d’attirer plus de candidats dans les parcours de Master MEEF. Ainsi l’Espé a eu une croissance de ses effectifs de plus de 50 % sur ces parcours !
 
Côté étudiants, ces derniers semblent très impliqués dans leur formation alternante et enregistrent de bons résultats. Par exemple, sur Créteil, on note que le taux de réussite aux concours des étudiants en alternance s’élève à 80,5 % alors que celui des étudiants en cursus classique s’établit à 71,9 %.
 
Quant aux tuteurs, ils sont unanimement favorables à la poursuite de cette expérience du contrat d’alternance jusqu’au concours. Alors après la L3, contrat d’apprentissage ou alternance ? La réflexion est en cours mais une chose est déjà certaine, le dispositif d’observation et de pratique accompagnée en M1 devra être adapté pour des étudiants ayant déjà vécu l’alternance.
 
Enfin, la DGRH, elle, souhaite pouvoir intégrer dans la réglementation du troisième concours une disposition spécifique aux candidats ayant vécu cette alternance afin de leur permettre de se présenter à ce dernier (actuellement réservé aux candidats ayant une expérience professionnelle d’au moins 5 années dans le secteur privé).
 
Pour le SE-Unsa, en plus de permettre une meilleure préparation au concours et au métier, ce dispositif du Master 1 en alternance est un moyen de traiter de façon très concrète les inégalités qui peuvent exister entre les académies quant au vivier de candidats et ainsi s’adapter aux besoins des territoires. Le SE-Unsa souhaite voir cette expérience élargie à d’autres académies que ce soit dans le 1er ou le 2nd degré.
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Publié par Syndicat des Enseignants-Unsa 92 - dans Stagiaires et débuts de carrière
8 décembre 2016 4 08 /12 /décembre /2016 10:47

L'Enseignant des Hauts-de-Seine est en ligne

 

Notre publication départementale n°180 est en ligne en version numérique : vous la trouverez en cliquant sur le lien ci-dessous.

La version papier va bientôt arriver chez les adhérents et dans les écoles.

Bonne lecture !

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Publié par Syndicat des Enseignants-Unsa 92 - dans se-unsa92
7 décembre 2016 3 07 /12 /décembre /2016 18:30

Résultats stables, inégalités toujours fortes

 

Pas de nouvelle dégradation des résultats mais des écarts de réussite liés à l’origine sociale toujours aussi grands, c’est ce que montre PISA 2015.
 
Le contexte
 
Les élèves évalués dans PISA 2015 sont entrés à l’école primaire en 2005 et n’ont connu ni les nouveaux programmes ni la réforme du collège. En revanche, ils ont connu les programmes de 2008, la semaine de 4 jours à l’école primaire et les suppressions de postes des années Sarkozy.
 
PISA 2015 mesure principalement les compétences scientifiques des élèves de 15 ans. Les compétences en mathématiques et en compréhension de l’écrit ont également fait l’objet d’une évaluation de moindre ampleur.
 
Des résultats stabilisés qui restent moyens
 
En sciences, la performance des élèves de 15 ans en France est la même qu’en 2006 (495 points). Elle se situe, avec l’Autriche, les États-Unis et la Suède, dans la moyenne des pays de l’OCDE (493 points).
En mathématiques, le score de la France (493 points) reste également stable après avoir marqué un fort recul en 2012. Il se situe au niveau de la moyenne des pays de l’OCDE (490 points).
En compréhension de l’écrit, les résultats ont légèrement progressé en 2015 par rapport à 2009 (passant de 496 à 499 points). Ce score place notre pays au-dessus de la moyenne des pays de l’OCDE (493 points).
 
Des inégalités sociales de réussite scolaire toujours aussi fortes
 
Cependant, en 2015, le système français reste plus inégalitaire que ceux des pays comparables.  La proportion de bons élèves reste stable et supérieure à la moyenne des pays OCDE, avec 8 % d’élèves très performants et 21 % de performants mais la proportion d’élèves en difficulté augmente encore en 2015 (22 % contre 21 % en 2006), s’avérant un peu supérieure à la moyenne des pays de l’OCDE.  Le milieu socio-économique explique en France plus de 20 % de la performance obtenue par les élèves de 15 ans (contre seulement 13 % pour la moyenne des pays de l’OCDE).
La différence de score en sciences entre les élèves des filières générales et ceux de l’enseignement professionnel est de l’ordre de 43 points en France (après prise en compte de leur milieu socio-économique), contre 22 points en moyenne dans les pays de l’OCDE. Quant aux élèves immigrés de première génération, leurs scores sont  inférieurs de 87 points à ceux des élèves non immigrés (contre 53 points en moyenne  dans les pays de l’OCDE).
 
Poursuivre la politique éducative engagée depuis 2012
 
Lors de la présentation des résultats le mardi 6 décembre, en présence de la ministre, le discours tenu par les responsables de l’OCDE était en phase avec la politique menée depuis 4 ans (priorité au primaire, soutien aux établissements en REP+, nouveaux programmes) et  soulignait le besoin de continuité et d’approfondissement de cette politique. La formation professionnelle continue des enseignants a été pointée comme un enjeu important ainsi que l’autonomie pédagogique des établissements.
 
Pour le SE-Unsa, il est clair que notre école a besoin de politiques éducatives stables, centrées sur l’amélioration des résultats des élèves les plus socialement défavorisés. Cela ne passe pas par des slogans simplistes (retour à l’autorité du maître et sélection précoce par exemple) mais par une formation professionnelle de haut niveau et des conditions d’enseignement plus favorables là où les difficultés sont les plus lourdes. L’effort engagé depuis 2012 doit être impérativement poursuivi.
 
Pour en savoir plus sur les résultats : http://www.oecd.org/pisa/PISA-2015-France-FRA.pdf
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Publié par Syndicat des Enseignants-Unsa 92
2 décembre 2016 5 02 /12 /décembre /2016 10:41

Précisions concernant la notion de résidence privée

 

Une note de la DGRH vient de paraître pour apporter des précisions concernant la notion de résidence privée du conjoint.

En attendant la mise à jour de SIAM, vous devez lire « Département d’exercice professionnel ou résidence privée du conjoint » au lieu de « Département d'exercice professionnel du (de la) conjoint(e) ».
Ainsi la bonification « Rapprochement de Conjoint » sera comptabilisée sur l’un ou l’autre des départements (s’ils sont différents) sous réserve de vérification de la compatibilité des résidences professionnelle et privée du conjoint (par compatibilité, il faut entendre le fait que l'agent effectue tous les jours le trajet pour se rendre de son lieu de résidence personnelle à sa résidence professionnelle).

Vous pourrez retrouver les détails de cette note dans un mail qui vous a été adressé sur i-prof.

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Publié par Syndicat des Enseignants-Unsa 92
16 novembre 2016 3 16 /11 /novembre /2016 17:36

Le SE-Unsa a déposé les 1000 signatures au cabinet de la ministre le 15 novembre

 

Le SE-Unsa a rencontré le cabinet de la ministre le 15 novembre 2016 pour déposer les 1000 signatures de référents.

Après la lettre à la ministre le 17 octobre dernier, nous avons relancé son cabinet le 10 novembre qui nous a reçus le 15 novembre. Nous avons fait état des 1000 signatures recueillies en quelques semaines et de la forte attente de ces collègues tant sur la question de la rémunération que de leur charge et de leurs conditions de travail.
Les référents ont indiqué dans une pétition que nous les invitions à signer, plus de 1000 à ce jour, qu’ils ne rempliraient pas l’enquête annuelle commandée par la Dgesco qui doit remonter pour la fin du mois de novembre. Nous leur avons apporté un total soutien dans cette démarche.
Au-delà de la question de la rémunération, les enseignants référents expriment leur mal-être professionnel devant la dégradation de leurs conditions de travail qui ne leur permet plus d'exercer sereinement leurs missions et de ce fait rend de plus en plus complexe l’inclusion.
 
Rémunération : nous avons attiré l’attention de nos interlocuteurs sur le différentiel de rémunération qui représentait un point de blocage et expliquait en partie la désaffection actuelle sur ces postes. Si l’ISAE n’est pas accessible, nous avons demandé que soient examinées rapidement des hypothèses indemnitaires qui pourraient remettre à niveau cette fonction et permettre la mobilité professionnelle entre les enseignants spécialisés.  
 
Conditions de travail : nous avons demandé que s’ouvre dans les meilleurs délais un groupe de travail sur la chaine règlementaire issue de la loi de 2005, référents et mis à disposition dans les MDPH.
 
Il nous a semblé que nos échanges ont été constructifs et que nos interlocuteurs ont été attentifs à nos arguments. Ils se sont engagés à nous apporter des réponses sur ces deux points. Nous devrions avoir des informations plus concrètes dans les jours qui viennent.
 
En attendant
Nous appelons les référents à poursuivre leur action de ne pas faire remonter l’enquête DGESCO et à prendre contact avec les sections départementales du SE-Unsa.
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Publié par Syndicat des Enseignants-Unsa 92 - dans ASH
16 novembre 2016 3 16 /11 /novembre /2016 10:19

Quelques avancées

 

La note de service mobilité 1er degré est parue au BO du 10 novembre 2016.

 
2 nouveautés permettent de mieux prendre en compte les situations des personnels :
- la prise en compte de  la résidence privée du conjoint  dans la bonification « rapprochement de conjoint » dans la mesure où cette dernière est compatible avec la résidence professionnelle.  C’est une demande du SE-Unsa.
- la possibilité d’étendre la bonification 800 points au-delà du vœu 1. Le ministère souhaitait restreindre l’attribution de la bonification handicap de 800 points au vœu 1. Après discussion, le SE-Unsa a obtenu que cette bonification puisse, si la situation médicale le justifie, être donnée sur d’autres vœux sous réserve que le vœu 1 soit bonifié.
 
Pour autant, ces modifications ne sont pas de nature à prendre en compte d’autres situations signalées par le SE-Unsa.
Ainsi, dans un souci d’amélioration de la gestion des ressources humaines, le SE-Unsa continue de revendiquer plusieurs évolutions :
- une meilleure prise en compte de la résidence des enfants,  une prise en compte des ascendants dépendants ;
- les années de séparation en congé parental ou en disponibilité pour rapprochement de conjoint doivent être comptabilisées pour des années entières ;
- la prise en compte du nombre réel d’années de séparation y compris au-delà de 4 ans ;
- une révision de la bonification « 80 points »  accordée pour des demandes de rapprochement de conjoint concernant un département d’une académie non-limitrophe. Celle-ci nie la réalité géographique de certaines académies : 2 départements d’académies limitrophes peuvent être plus éloignés que 2 départements d’académies non-limitrophes.
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Publié par Syndicat des Enseignants-Unsa 92
8 novembre 2016 2 08 /11 /novembre /2016 09:11

On en est où ?

 

L'année scolaire 2016/2017 est celle de la mise en œuvre du LSU et de sa version numérique, le LSUN. Concrètement, au 4 novembre 2016, où en est-on ?
 
Ce qui existe
→ L'application LSUN existe et fonctionne en version de test. L'ergonomie de l'interface est claire, simple et agréable à utiliser.
→ Les tutoriels à destination des enseignants, des directeurs d'école et des chefs d'établissement sont en ligne sur Éduscol en version papier et en vidéo.
 
Ce qui reste à venir
→ Les fonctionnalités permettant d'intégrer les évaluations « sans notes » et les niveaux de maîtrise des compétences du socle sont annoncées pour le courant du mois de novembre 2016.
→ La mise à disposition des équipes de l'outil, prévue pour la rentrée 2016, est annoncée comme imminente.
→ L'interfaçage avec les logiciels tiers (Pronote, SACoche, Edumoov, One Click, Livreval, Cerise Prim…), c'est-à-dire la possibilité de transférer les données d'un outil externe dans le LSUN, est annoncé pour février 2017.
 
Ce qui inquiète
 Le LSUN n'est toujours pas concrètement opérationnel et testable sur nos accès professionnels.
 L'interfaçage entre les outils de suivi des élèves (Pronote, Edumoov…) et le LSUN n’est pas encore effectif.
 Des remontées de terrain font état de Dasen et d'IEN exigeant que la saisie soit faite sur l'interface officielle dès le 1er trimestre, ce qui impliquerait une double saisie pour tous les collègues utilisant un autre outil numérique.
 
À quelques semaines des livrets et des conseils de classe du premier trimestre, alors que les formations devraient déjà avoir eu lieu, on comprend l'impatience et l'inquiétude des enseignants…
 
 
L’action de votre syndicat
 
Le SE-Unsa intervient et vous accompagne :
il a adressé un courrier à la ministre demandant une mise en oeuvre progressive, auquel son directeur de cabinet vient de répondre positivement (voir en bas de cet article).
 
En clair, le seul élément “incontournable” étant le positionnement de fin de cycle sur la maîtrise des domaines du socle, et les bulletins périodiques "pouvant dans un premier temps ne pas être complétés sous forme numérique", il est tout à fait possible de produire un livret du 1er trimestre avec votre outil habituel (sous forme numérique ou non) à condition qu’il comporte tous les éléments prévus dans les annexes de l’arrêté du 31-12-2015.
 
Les conseils du SE-Unsa
 
→ Si vous êtes déjà utilisateur d’un outil numérique (cas généralisé dans les collèges), refusez toute double saisie puisque ce qui sera saisi dans votre outil habituel (Pronote, Edumoov…) s'interfacera dans le courant de l'année scolaire avec l'outil officiel.
→ Si vous n'avez pas d'outil de suivi numérique (cas fréquent dans le premier degré) et que la plateforme académique est fonctionnelle et prise en main, saisissez le LSUN sur cette plateforme et faites une impression papier ou un envoi par mail aux parents.
→ Si vous n'avez pas d'outil numérique de suivi et que la plateforme académique (1er degré) n'est pas fonctionnelle ou prise en main, produisez pour le 1er trimestre un livret papier ou numérique avec vos outils habituels.
→ Informez votre section SE-Unsa en cas de pression de votre hiérarchie pour effectuer une double saisie ou une saisie dans des conditions difficiles.
 
 
  • Qu'est-ce que le LSU ?
  • Les bilans périodiques sont-ils des documents supplémentaires à produire ?
  • Quand doit-on renseigner les bilans périodiques ?
  • Qu'est ce qui doit figurer dans les bilans périodiques ?
  • Qu'est ce qui doit figurer dans les bilans de fin de cycle ?
  • Quand doit-on compléter les bilans de fin de cycle ?
  • Combien de temps ces éléments sont-ils conservés ?
  • Est-ce que je peux continuer à utiliser mon logiciel habituel ?
  • Est-ce que je vais devoir compléter tous les détails dans les bulletins de chaque élève ?
  • Est-ce que je vais devoir faire une double saisie pour que les informations apparaissent dans le LSUN ?
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Publié par Syndicat des Enseignants-Unsa 92