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SE-UNSA 92

8 bis rue Berthelot

92150 SURESNES

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Instances

Calendrier des réunions paritaires

Jeudi 7 septembre 2023 : CSA SD. Mesures d'ajustement de carte scolaire

Jeudi 9 novembre 2023 : CSA SD. Bilan des ressources 1er degré et AESH

Vendredi 26 janvier 2024 : CSA SD. Mesures de carte scolaire rentrée 2024

Réunions d'information syndicale

Mercredi 27 septembre 2023 : Nanterre à 9h30 (école élémentaire Jacques Decour B)

Mercredi 4 octobre 2023 : Le Plessis-Robinson à 9h30 (école maternelle Louis Hachette)

Mercredi 11 octobre 2023 : Visioconférence à 9h30

Mercredi 15 novembre 2023 : Mouvement inter. Visioconférence à 9h30

Mercredi 20 mars 2024 : Mouvement intra. Visioconférence à 10h

8 février 2012 3 08 /02 /février /2012 20:33

Le fiasco éducatif du quinquennat 

 

Hasard du calendrier, le jour où le parlement est saisi d’une proposition de loi faisant disparaître du Code de l’éducation toute référence aux IUFM, la Cour des comptes rend son rapport sur la formation des enseignants.

Ses conclusions sont sans appel. La masterisation Darcos est un cuisant échec. Ni la date des concours, ni le mode d’affectation des stagiaires et encore moins leur simili-formation ne trouvent grâce aux yeux des sages de la rue Cambon.

Contrairement aux affirmations péremptoires de 2007, non seulement cette réforme aura été coûteuse budgétairement mais elle s’avère inefficace quant à la formation même des enseignants. Le rapport pointe des inepties à la pelle :
- La charge de travail des stagiaires est de 1/3 supérieure au temps de travail d’un titulaire.
- L’efficacité du tutorat est sérieusement mise en doute, d’autant qu’un stagiaire sur quatre n’exerce pas dans l’établissement de son tuteur.
- Le traitement de l’hétérogénéité des élèves, fondamental, n’occupe désormais qu’une dizaine d’heures dans la formation initiale…

Dans le même temps, la Cour des comptes observe que 70% des stagiaires n’ont aucune expérience d’enseignement lors de leur prise de fonction. Elle pointe aussi le manque d’attractivité financière et s’alarme de la baisse inquiétante des viviers. Autant de thèmes sur lesquels le SE-Unsa alerte depuis 5 ans.

Cinq ans pour mesurer enfin, sans conteste, la gabegie engendrée par une décision politique dogmatique. En précisant que « ce nouveau dispositif a été engagé pour pouvoir tirer parti le plus rapidement possible des économies d’emplois qu’il permettait », le rapport résume l’absurdité et l’irresponsabilité d’une politique budgétaire aveugle.

Pour le SE-Unsa, cette politique de la terre brûlée, intentionnelle, aura plongé l’École publique dans la difficulté. Il est désormais temps de reconstruire la formation professionnelle des enseignants, socle indispensable à une refondation de l’École de la République.

 

Paris, le 8 février 2012

Christian CHEVALIER, Secrétaire Général

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3 février 2012 5 03 /02 /février /2012 08:54

Communiqué commun des organisations syndicales départementales

 

Le département des Hauts de Seine va connaître une nouvelle baisse de moyens alloués à l’Education pour la rentrée 2012. Ainsi 63 postes d’enseignants et 16 d’intervenants en langue étrangère dans le 1er degré et 90 emplois dans le 2nd degré doivent être supprimés. Ces nouvelles suppressions vont s’ajouter à celle des années précédentes et vont dégrader encore plus la qualité du Service Public d’Education, les conditions d’apprentissage des élèves et d’enseignement des enseignants.

Le choix fait par l’Inspecteur d’Académie de faire porter prioritairement les suppressions dans le 1er degré sur les RASED va fragiliser encore plus les élèves rencontrant le plus de difficulté. Ces suppressions vont se conjuguer à une dégradation du taux d’encadrement dans de nombreuses écoles. Par ailleurs, aucune mesure n’est envisagée pour améliorer les conditions de remplacement pourtant catastrophiques !

Les leviers utilisés dans le 2nd degré : multiplication des heures supplémentaires et classes surchargées vont continuer à dégrader les conditions de travail et d’enseignement des personnels. L’enseignement professionnel est particulièrement touché par ces suppressions de moyens. L’Education prioritaire est elle aussi mise à mal par la multiplication des dispositifs et le manque de moyens.

Les moyens tels qu’ils sont alloués au département des Hauts-de-Seine  vont continuer à détériorer de façon inacceptable les conditions de réussite de l’ensemble des élèves de ce département.

Les organisations CGT Educ’Action, FNEC-FP-FO, FSU, SGEN-CFDT, SUD Education et UNSA Education  appellent à un rassemblement le :

mercredi 8 février

à 14h

devant l’Inspection Académique

pour exiger que les moyens mis à disposition soient à la hauteur des besoins et que les suppressions de postes  soient annulées.

Une demande a été adressée à l’Inspecteur d’Académie afin que des délégations soient reçues et que leurs revendications soient entendues.

Version imprimable à afficher en salle des maîtres  

 

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2 février 2012 4 02 /02 /février /2012 23:11

Mesures de carte scolaire

 

Ouvertures :

ANTONY : mat La Fontaine, elem Paul Bert

ASNIERES : mat Badinter, elem Badinter, Henri Poincaré A

BAGNEUX : mat Langevin, elem Wallon B

BOIS COLOMBES : mat Gramme, elem La Cigogne

BOULOGNE : mat Doisneau, elem Thiers, elem Doisneau (2), Point du jour (ouverture conditionnelle)

BOURG-LA-REINE : elem République

CHAVILLE : mat Les Pâquerettes

CLAMART : mat Ferry, elem Jardins Parisiens, elem Jean Monnet

CLICHY : mat Prévert, Mat Condorcey (ouverture conditionnelle)

COLOMBES : mat Péguy, mat Perrault, elem Maintenon, elem Hoche

COURBEVOIE : mat les Ajoncs, elem Lamartine, elem Silvestre, elem Claudel

FONTENAY : mat Les Pervenches, elem Les Renards

GENNEVILLIERS : mat Anatole France, mat Kergomard

ISSY : mat Les Ponceaux, mat St Germain, elem Colombiers

LA GARENNE COLOMBES : elem Jerphanion

LE PLESSIS : mat Peatrik, mat Aumont (2, nouvelle école), elem Hachette, elem Jaurès, mat Louis Pergaud (ouverture conditionnelle)

LEVALLOIS : mat Sand (2), mat Ravel, mat Buffon (2), elem Sand, elem Buffon, mat jules ferry

MALAKOFF : mat Vaillant Couturier

MEUDON : mat Brossolette, elem Rodin

NANTERRE : mat Curie, mat Joinville, mat Anatole France, mat Prévert, elem Joinville, elem Joliot-Curie, Romain Rolland (ouverture conditionnelle)

NEUILLY : mat La Saussaye B

PUTEAUX : mat Pyramide, elem Pyramide

RUEIL : mat Daudet, elem Tuck Stell B

SEVRES : elem Croix Bosset

SURESNES : elem Le Parc, elem Estienne d’Orves, Elem Les Cottages

VANVES : mat Cabourg (Centre), elem Cabourg (Centre)

VILLENEUVE : mat Verne

 

 

Fermetures :

ANTONY : mat Noyer Doré, elem Dunoyer de Ségonzac

ASNIERES : mat Descartes

BOIS COLOMBES : mat Joigneaux, elem Ferry

BOULOGNE : elem Grenier, elem Escudier, elem Sèvres

BOURG-LA-REINE : mat Fontaine Grelot

COURBEVOIE : elem de la Bruyère

FONTENAY : mat Macé

ISSY : mat Les Ajoncs (2), elem Les Ajoncs

LA GARENNE COLOMBES : mat Renan

LE PLESSIS : elem Pergaud (fermeture conditionnelle)

LEVALLOIS : mat Anatole France (2), mat Jaurès, elem Anatole France

MEUDON : elem Buisson

NANTERRE : mat Decour, elem Provinces Françaises

NEUILLY : elem Huissiers

PUTEAUX : mat Ancien Couvent, elem Jacotot

RUEIL : elem Daudet, elem Moulin

SEVRES : elem Gambetta B

SURESNES : mat Wilson, mat Pontillon

 

 

ASH

ASNIERES Institut Gustave Baguer Option A -2

CLICHY élém Jean Jaurès CLIS1 +1

COURBEVOIE CMPP Winburn Maître G -1

ISSY élémentaire Voltaire CLIS3 -1

MEUDON CMPP Val Psy -1

NANTERRE 22ème circo ocoordination ASH (D) -1

NANTERRE CMPP Provinces Françaises Psy -1

Bassin de NEUILLY à déterminer CLIS1 +1

SURESNES CMPP De Lattre De Tassigny Psy -1

SURESNES SIAM92 Option B +1

VILLE D’AVRAY élémentaire La Ronce CLIS1 +1

 

Réseau scolaire

Transformation de l'école élémentaire George Sand de Levallois en une école primaire

Fusion des écoles maternelle et élémentaire Paul Bert de Meudon pour création d'une école primaire Paul Bert Meudon

Fusion des deux centres scolaires Gustave Baguer à Asnières en un seul centre scolaire Baguer à Asnières

 

Maîtres ressources Langues vivantes

ASNIERES élém Mauriceau -0,5

CHATILLON élém Langevin Wallon -0,5

CLICHY élém Pasteur A -0,5

MEUDON Monet-Debussy -0,5

MONTROUGE élém Queneau -0,5

SCEAUX mat centre -0,5

VANVES élém Le Parc -0,5

 

RASED

L’ensemble des organisations syndicales a émis un vote contre les propositions de fermetures des postes Eet G des RASED. Un nouveau CTSD doit être convoqué pour les examiner.

 

 

Fabienne Sire

 Représentante SE-Unsa 92 au CTSD

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2 février 2012 4 02 /02 /février /2012 09:15

Permutations informatisées, circulaire du mouvement

 

Permutations informatisées

1203 demandes ont été enregistrées par les services. Dans un premier temps 198 n'avaient pas été confirmées. Un courrier personnel a été adressé aux personnes qui n'avaient pas confirmé leur participation, ainsi qu'un mail aux écoles et sur i-prof. Finalement 78 collègues n'ont pas confirmé leur participation. Ils ont officiellement jusqu'à aujourd'hui pour le faire.

Les barèmes retenus ont été envoyés hier après-midi à chaque participant sur i-prof. En cas de problème constaté toute modification est encore possible jusqu'au lundi 06/02/12 à midi.

Le SE-Unsa ne peut que souligner le travail effectué par l'administration pour qu'un maximum de collègues puisse participer aux opérations de changement de département.  

Après avis du médecin 12 bonifications exceptionnelles de 500 points ont été accordées. 8 autres candidats ont été déclarés prioritaires pour les exeats uniquement.

 

Circulaire du mouvement

Quelques modifications devraient être apportées par rapport à la circulaire de l'année dernière :

- Pour les écoles du "Petit Nanterre" il n'y aurait plus de prise de contact, par contre tout collègue nommé à titre provisoire et qui désirerait conserver son poste obtiendrait une priorité à titre définitif.

Le SE-Unsa approuve cette modification, dont le but est de stabiliser les équipes enseignantes de ces écoles.

- Demande de poste spécialisé (A, B, C, D, F) par un enseignant non spécialisé : le collègue en question conserverait un an son poste à titre définitif (s'il en possède un). Un appel à candidatures serait lancé après la première phase du mouvement pour les postes restés vacants.

Cette modification satisfait le SE-Unsa dans la mesure où elle facilite l'accès à des postes spécialisés à des candidats volontaires.

- Direction d'écoles ECLAIR : lorsqu'un poste sera vacant les candidats devront passer devant une commission départementale qui émettra un avis sur les capacités du candidat à rentrer dans le dispositif. Le barème départagera les candidats retenus par la commission.

Le SE-Unsa considère que le "profilage" des postes doit rester exceptionnel. Selon nous il ne se justifie pas dans le cas des ECLAIR, d'autant plus que le choix des 4 collèges retenus pour ce dispositif ne nous semble pas pertinent.

Maîtres E et G en RASED dont le poste est supprimé : ils devraient obtenir une priorité :

a. pour partir en formation sur une autre option

b. pour obtenir un poste ordinaire (priorité de type "carte scolaire")

c. pour un poste d'enseignant référent

Le SE-Unsa considère que les collègues des RASED touchés par une fermeture de poste doivent avoir le choix en ce qui concerne leur avenir, mais continue et continuera de dénoncer ces mesures de carte scolaire dont ils sont victimes.

David Planche

Elu SE-Unsa 92 à la CAPD

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26 janvier 2012 4 26 /01 /janvier /2012 14:32

Arrêtez le massacre, l'école vacille

 

 

Le Collectif Rased (dont le SE-Unsa, le SI-EN et le SNPSYEN font partie) se mobilise à nouveau face aux mesures drastiques de carte scolaire dans tous les départements, notamment en ce qui concerne les postes « hors classe » qui ciblent particulièrement les Rased.

Alors que déjà plus de 2500 postes Rased ont disparu à la rentrée 2011, les informations qui nous remontent sur ces postes sont particulièrement alarmantes : plus de 1 200 suppressions de postes Rased pour 2012 se profilent déjà sur 50 départements. On assiste à une volonté forte de saborder les Rased et l’école toute entière. Un vrai désastre pour les aides spécialisées : avec 90 fermetures en Gironde, 21 dans le Jura, 30 dans le Tarn, 30 à Paris, 81 en Seine et Marne, 21 dans l'Orne, 40 dans l'Hérault, 21 dans le Doubs, 40 dans l'Aisne …

Pour notre département ce sont 81 fermetures qui sont prévues, avec 54 fermetures de postes E et 27 de postes G !

Rased, augmentation des effectifs par classe, dégradation de la formation initiale et continue des maîtres, diminution des postes de remplaçants, abandon de la scolarisation des 2 ans, conditions dégradées de scolarisation pour les élèves en situation de handicap : l’école toute entière est touchée avec des conséquences tragiques pour les plus fragilisés de ses élèves.

Le collectif interpelle tous les acteurs de l’Ecole par le biais une publication grand public « RASED Sabordés, Ecole Abandonnée, Elèves Sacrifiés », ainsi qu'à travers une carte au Président de la République « Arrêtez le massacre, l’Ecole vacille ».

L’école est menacée, il est urgent de la défendre !

Sauvons et développons les Rased !

Les RASED par circonscription après les mesures de carte scolaire 

 

 

 

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23 janvier 2012 1 23 /01 /janvier /2012 15:52

Le discours change, les idées restent

 

 

Alors que d’un côté l’école maternelle subit les restrictions budgétaires qui dégradent considérablement ses conditions d’enseignement, de l’autre, le ministère ne cesse de vouloir « rationnaliser » les apprentissages. Si la DGESCO (Direction Générale de l’Enseignement Scolaire)  a  abandonné son projet d’évaluation nationale en maternelle, elle persiste et signe dans son approche neuro-scientifique et mécaniste.

Le 19 janvier, la DGESCO a reçu le SE-Unsa à l’origine de la contestation du projet d’évaluation en grande section pour lui faire part de la démarche maintenant poursuivie. Il s’agit désormais de mettre à la disposition des enseignants de maternelle une banque d’outils sans caractère obligatoire. Ces outils doivent permettre une évaluation diagnostique (un « repérage », dans la nouvelle terminologie du ministère) et des ateliers de remédiation dans trois domaines : maîtrise de la langue, mathématiques et compétences transversales. Ces domaines recouvrent onze compétences* qui feront l’objet de propositions de stratégies pédagogiques « efficaces ». Les conseillers pédagogiques recevront une formation à ces outils afin d’accompagner les enseignants dans leur utilisation. Selon le ministère, les enseignants, armés de ces outils performants pour l’aide personnalisée, n’auront plus besoin de l’intervention des enseignants spécialisés. Seuls les psychologues scolaires seront encore utiles, sans doute pour repérer et orienter les élèves à « dys ».

Ce programme ambitieux se limite pour l'instant au programme « Parler » de M. Zorman, scientifique de l’Université de Grenoble qui a lui-même rappelé toute la nécessité de s’être approprié longuement la démarche pour pouvoir l’utiliser de façon bénéfique. 2000 conseillers pédagogiques seront formés à ce programme.

Pour le SE-Unsa, une entrée exclusivement neuro-scientifique doublée d’une démarche « mécaniste » ignore que la difficulté à apprendre est multi-factorielle et que l’enfant doit être pris en compte dans sa globalité.

La mise à disposition d’outils et l’accompagnement pour les utiliser peuvent être positifs mais ne sauraient se substituer aux regards et interventions croisés entre enseignants, enseignants spécialisés E et G, et psychologues scolaires. Le SE-Unsa demande que le temps nécessaire pour construire en équipe les réponses, toutes différentes, puisse être imputé aux 60h de service dévolues à l’aide  personnalisée. Le SE-Unsa réaffirme la nécessité des Rased avec ses trois composantes et dénonce les attaques budgétaires massives de la carte scolaire 2012.

Le SE-Unsa prend bonne note, dans les propos de la DGESCO, de la volonté de mettre à disposition des outils qui ne sont pas obligatoires. Il sera vigilant pour que la promotion qui en sera faite dans les animations pédagogiques respectent bien les choix des équipes à mettre en œuvre les démarches qu’elles jugeront les plus appropriées à leurs classes.

 

*3 domaines, 11 compétences :

Maîtrise de la langue :

- comprendre un texte oralisé

- se familiariser avec l’écrit

- reconnaître les mots syllabes, phonèmes

- avoir suffisamment de vocabulaire

- conscience syntaxique (ou pré-grammaticale)

- s’exprimer oralement

 

Mathématiques :

- sens des nombres

- espace et géométrie

 

Compétences transversales :

- motricité fine et capacités graphiques

- attention et mémoire

- s’organiser dans les tâches et planifier

 

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18 janvier 2012 3 18 /01 /janvier /2012 18:02

Le jour de carence nous est désormais appliqué !

 

 

Après bien des débats sur le projet gouvernemental concernant le 4ème jour de carence pour le privé et l’instauration d’un jour de carence pour les fonctionnaires, la loi de finances pour 2012 adoptée le 28 décembre 2011 comporte un article 105 qui instaure ce dispositif (un jour) dans la fonction publique.

L’objectif affiché était de renflouer le budget de l’assurance maladie. Le gouvernement a profité du débat pour attaquer une nouvelle fois les fonctionnaires. L’assurance maladie ne recevra pas un centime. C’est bien le budget de l’Etat que le gouvernement renfloue sur le dos des fonctionnaires malades en leur retirant une journée de salaire. Le SE-Unsa continue à dénoncer cette mesure, mais la loi va cependant s’appliquer dès le 1er janvier 2012.

Selon cet article 105, les agents publics en congé de maladie ne perçoivent pas leur rémunération au titre du premier jour de ce congé. Cette mesure ne s’appliquera pas aux cas notamment de congé de longue maladie, de congé de longue durée, ou d'accident de travail.

A ce jour, c’est l’opacité la plus totale sur le traitement administratif concret de la mesure. Le ministère de l’éducation nationale est aux abonnés absents. Nos multiples interventions à la fonction publique nous ont permis d’apprendre qu’une circulaire d’application est en cours de rédaction, sorte de cahier des charges de mise à jour des logiciels « paye ».

Pour le SE-Unsa, les modalités d’application doivent être portées à la connaissance des collègues. La mesure est déjà injuste, hors de question que des interprétations abusives en génèrent davantage.

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13 janvier 2012 5 13 /01 /janvier /2012 09:37

Pourquoi je serai moins payé en janvier ?

 

 

François Fillon a annoncé le blocage du salaire des ministres et du président de la République dans le cadre de son deuxième plan de rigueur... les fonctionnaires pensaient que c’était déjà le cas au regard du blocage de leurs propres traitements depuis deux ans !

• La réforme des retraites de novembre 2010 a acté l’augmentation de la retenue pour les pensions de 3,7 points en dix ans. En janvier 2012, avec 8,39%, cette disposition va provoquer une première diminution de nos salaires.

• Largement ignorée par les commentateurs, l’une des mesures du premier plan de rigueur Fillon a élargi l’assiette de calcul de la CSG (contribution sociale généralisée) et du RDS (remboursement de la dette sociale). Jusqu’à présent, le taux ne s’appliquait qu’à 97% du salaire, dorénavant ce sera sur 98,25%... Une évolution qui peut sembler minime mais qui constitue la mesure la plus lucrative de ce plan.

• La hausse de la taxe sur les mutuelles a été appliquée sans délai en octobre dernier. Elle pèse sur les comptes de la Mgen et l’a contrainte à relever son prélèvement de 2,58%. La cotisation est donc désormais de 2,97% pour les actifs.

La combinaison de ces différentes mesures aboutit à une baisse d’une quinzaine d’euros mensuels pour un enseignant en milieu de carrière. Pendant ce temps, les prix augmentent et nos salaires se déprécient. Il ne reste aux fonctionnaires que leur avancement pour pallier ces évolutions. Cela ne rend que plus cyniques les propos tenus par le gouvernement : «regardez la Grèce ou le Portugal, on pourrait baisser vos salaires».

Pour le SE-Unsa, la majorité présidentielle prend de lourdes responsabilités en stigmatisant systématiquement les agents publics et en opposant les salariés. Il demande que des discussions Fonction publique s’ouvrent sans délai pour maintenir le pouvoir d’achat de tous les agents.

Une affiche pour la salle des maîtres  

 

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13 janvier 2012 5 13 /01 /janvier /2012 09:18

Un air de déjà vu

 

Le nombre d'élèves qui augmente, le nombre de postes qui baisse : voilà le refrain que nous entendons à la même époque dans notre département depuis quelques années.

Pour la rentrée 2012 ce sont 79 postes que nous devons "rendre" dans le 1er degré (dont 16 postes d'assistants en langue). Le CTSD du 2 février qui doit statuer sur les mesures de carte scolaire s'annonce particulièrement tendu.

Si vous souhaitez que le SE-Unsa 92 défende votre dossier téléchargez et complétez notre fiche de suivi.  

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11 janvier 2012 3 11 /01 /janvier /2012 17:03

Construire localement la mobilisation

 

Les cartes scolaires se suivent et se ressemblent. A l’issue de ce quinquennat, 80.000 emplois d’enseignants seront passés à la trappe de la RGPP, alors que dans le même temps, l’École aura dû accueillir plus de 100.000 élèves supplémentaires.

Le SE-Unsa ne se résigne pas devant ce bilan désastreux d’une Ecole Publique dépouillée. Il appelle l’ensemble des acteurs du système éducatif (enseignants, parents, élus, monde associatif…) à se mobiliser pour repousser cette politique destructrice et régressive.

C’est au plus près du terrain, dans les écoles, les collèges et les lycées, dans les communes et dans les départements, là où les amputations de moyens injustifiables se concrétisent dans des simulacres de concertation que la mobilisation doit se construire.

Plutôt que s’inscrire a priori dans une date unique de mobilisation nationale, le SE-Unsa engage les enseignants à agir avec les partenaires de l’école par des rassemblements, des manifestations ou des grèves partout où cela s’avérera nécessaire, au moment qui sera jugé localement le plus opportun.

C’est fort de ces mobilisations que le SE-Unsa portera le fer dans toutes les instances de concertation pour exprimer auprès des autorités académiques et préfectorales la colère légitime de nos concitoyens et leur attachement à la priorité donnée à l’École de la République.

Paris, le 11 janvier 2012

Christian CHEVALIER, Secrétaire Général

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